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justification

David Hume s'était fait mille livres sterling de rente, tant en pensions que du produit de ses ouvrages. Importuné de tous les côtés pour la continuation de son Histoire d'Angleterre jusqu'au règne actuel, il répondit : Eh Messieurs, c'est trop m'honorer; mais j'ai quatre raisons pour ne plus écrire. Je suis trop vieux, trop gras, trop paresseux et trop riche.

Auteur: Hume David

Info: Alman. litt. 1777

[ répartie ]

 

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Europe

L’Allemagne ne connaît pas le nihilisme hystérique et ridicule de la plupart de nos médias britanniques, qui ont joué un rôle majeur dans la diffusion de la propagande en faveur du Brexit. Elle ne connaît pas non plus la posture non moins ridicule des Français qui réclament constamment des réformes en théorie et qui protestent dès qu’elles s’apprêtent à être mises en œuvre.

Auteur: Campbell Alastair

Info: Dans la préface de : Angela Merkel, l'ovni politique de Marion Van Renterghem

[ nations ] [ différences ]

 

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centrales banques

Le système pénal anglo-espagnol frappait les visiteurs soit qu'ils le voyaient comme étant rafraîchissant et civilisé, soit comme étant d'une rapacité effarante. Les peines pouvaient être commuées ou graciées en échange d'importantes sommes d'argent ou du transfert d'actifs tels que des actions ou des rentes. Sinon, les sociétés pénitentiaires accordaient volontiers des prêts hypothécaires à intérêt modéré à un parrain, voire aux détenus en liberté conditionnelle eux-mêmes. Les visiteurs pouvaient acheter différents niveaux d'accès au pénitencier via une liste transparente de frais progressifs, qu'on aurait appelé des pots-de-vin dans le Congrégat. Certains pays faisaient mieux que d'autres en matière de prisons.

Auteur: Künsken Derek

Info: Le magicien quantique

[ hiérarchie financière ] [ argent roi ]

 

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surpopulation

En 1961, nous étions à peine plus de 3 milliards d’humains et cohabitions avec 6,9 milliards d’animaux d’élevage. Le rapport entre ces animaux et les hommes était donc de 2,26. Mais, en 2001, nous étions plus de 6 milliards, entourés de 20 milliards de bêtes dites de rente. Un rapport de 3,29. Si la courbe se maintenait de la sorte, en 2050, nous serions environ 10 milliards régnant sur 36 milliards de veaux, vaches, cochons et poulets. Et pourtant, pour l’heure du moins, tout continue comme avant. En mieux. En pire. Le rapport prévu en 2050 -3,6- a été atteint dès 2007.

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Bidoche

[ homme-animal ]

 
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homme-animal

L’ "inutilité" des animaux familiers et le chômage doré qui va de pair avec leur statut entraînent un double corollaire dans la société française contemporaine.

Premier corollaire : les animaux de ferme, animaux "utilitaires" ou "de rente", c’est-à-dire dont l’élevage a pour but les services, les produits ou les revenus que l’on en tire, ont été exclus de la fonction d’animal de compagnie. De fait, les appartements parisiens et les pavillons de banlieue abritent plus de rongeurs, de reptiles et d’arthropodes que de poules ou de canards - bref, de tout plutôt que ces vulgaires et ancillaires créatures de basse-cour !

Second corollaire de l’ "inutilité" des animaux de compagnie : la marginalisation, la péjoration, voire la maltraitance, dans une indifférence quasi générale, des animaux "utilitaires".

Auteur: Digard Jean-pierre

Info: Les Français et leurs animaux : Ethnologie d'un phénomène de société

[ matérialisme ]

 

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pouvoir

Grâce à la complicité de la loi, les entrepreneurs d'industrie acheteurs de travail parviennent ainsi, dans la plupart des foyers de production, à demeurer les maîtres absolus du marché, à dicter aux ouvriers les conditions du salaire. C'est un véritable monopole, dont ils sont investis, et le plus oppressif de tous ! Plus oppressif peut-être que l'esclavage même, car, au moins le maître est obligé de subvenir à l'entretien de son esclave, tandis que le monopoleur, qui se sert d'une loi inique pour empêcher le travailleur de tirer librement parti de ses facultés productives, n'a aucune obligation à remplir envers lui. C'est l'esclavage avec la responsabilité de moins et l'hypocrisie de plus ! Aussi quel est le résultat de ce régime ? C'est que le salaire, comprimé par le monopole, de connivence avec la loi, est tombé au niveau du minimum de subsistances nécessaires aux travailleurs, pendant que le taux des rentes et la masse des profits allaient croissants.

Auteur: Molinari Gustave de

Info:

[ capitalisme ]

 

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nord-sud

Ce n’est pas trop de dire que la politique étrangère moderne de la Grande-Bretagne a été avant tout une lutte pour l'appropriation des marchés d’investissement juteux. Plus généralement, la Grande-Bretagne est devenue, d'année en année, une nation vivant du tribut prélevé à l’étranger, et les classes qui bénéficient de cette rente sont de plus en plus enclines à recourir à la politique publique, aux deniers publics et à la force publique pour étendre le champ de leurs investissements privés, et ce, en vue de sauvegarder ou d’améliorer leurs investissements existants. C'est peut-être l'élément à considérer le plus important de la politique moderne, et l'obscurité dont il est enveloppé a représenté le plus grave danger pour notre État.

Ce qui était vrai pour la Grande-Bretagne l'était de la même manière pour la France, l'Allemagne, les États-Unis et tous les pays où le capitalisme moderne avait placé des excédents économiques considérables entre les mains d'une ploutocratie ou d'une classe moyenne épargnante.

Auteur: Hobson John Atkinson

Info: Imperialism, a study. Traduction Nastasia Buergo

[ prédation ] [ pouvoir ] [ conservation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

juifs

Or l’antisémitisme est bien porté dans nombre de salons ; c’est leur façon à eux aussi, de protester contre les insolences d’un luxe qu’ils ne peuvent tous égaler, contre l’arrogante intrusion des parvenus, contre la prépondérance des hommes d’argent, voire contre les iniquités du "capitalisme" et contre le "parasitisme social".

Car les déclamations de l’antisémitisme contre la finance et le capital l’amènent à un vague anticapitalisme, partant à une sorte de socialisme ingénu, inconscient et inconséquent, le socialisme, oserai-je dire, de ceux qui ne voient pas où leurs idées les mènent. A cet égard, l’antisémitisme se rencontre avec le socialisme ; ce sont comme deux frères ennemis qui ont grandi, côte à côte, dans des milieux différents. Au point de vue économique, en effet, l’antisémitisme n’est guère que le socialisme des salons, le socialisme du clubman et du hobereau, le socialisme mondain de tous ceux dont les rentes sont inférieures aux appétits ou aux ambitions, le socialisme bourgeois de tous les vaincus de la vie et de tous les mécontents de la fortune.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, page 39

[ jalousie ] [ proximité idéologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

finances

Le délire des taux.
Aujourd'hui le rendement du 2e pilier helvétique est de 6,8%. Donc avec 100 000.- vous touchez 6800.- par année. Pas mal non, pour ne rien faire.
Ainsi, cet excellent rendement de l'argent en occident - càd ce qu'il nous fait gagner à partir de lui-même, à partir "de rien", fut possible jusqu'à peu pour ces causes :
- Pillage gratuit des ressources étrangères sous le nez de populations locales abusées (colonialisme)
- Augmentation des populations, avec forte spéculation sur l'avenir via la fameuse "croissance".
- Amélioration de l'efficacité des technosciences
- Augmentation constante du consumérisme via la consommation inutile (pensons au café Nespresso et à tous les emballages inutiles).
Comme nos camarades humains non occidentaux ont aussi envie de croquer à ce confort... et comme la planète nous montre chaque jour ses limites, tout ceci est terminé sous cette forme. Ter-mi-né.
Mais qu'on se rassure. Les végétaux continuent de pousser et les animaux de grandir. La terre nous offre toujours la même rente de situation.
A nous de jouer.

Auteur: Mg

Info: 11 juillet 2013

[ vingt et unième siècle ]

 

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inflation

Ricardo développe une vision très pessimiste de l'économie de marché en gestation. Pour lui, le péril majeur de l'époque n'est pas la surpopulation, mais ce qu'il nomme la rente foncière. L'Anglais décrit son pays comme un système bloqué par la coexistence de trois acteurs, dont deux subissent les vices du troisième : les propriétaires fonciers (les grands aristocrates de l'époque, propriétaires des terres) qui encaissent, bien calés dans leur fauteuil, un loyer foncier sans rien faire. Dans le même temps, les ouvriers touchent le fruit de leur travail (le salaire) et les entrepreneurs - les capitalistes - le résultat de leurs investissements (le profit). Pis, l'absence de concurrence entre rentiers - qui touchent leur rente en lisant le Times - et la concurrence exacerbée entre capitalistes anglais naissants aboutit à une situation paradoxale : les profits des capitalistes baissent. Les solutions ? En bloc : ouvrir les frontières, importer des céréales (et autres denrées) moins chères, ruiner un peu plus les rentiers, donc enrichir les capitalistes, c'est-à-dire doper les investissements et, au final, diffuser le progrès technique et assurer la richesse des nations (la croissance).

Auteur: Simmat Benoist

Info: La Ligue des Économistes extraordinaires, David Ricardo

[ économie ] [ triade ]

 

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