Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 37
Temps de recherche: 0.0482s

ironie

La disparition quasi complète de la pensée critique va de pair avec une tendance lourde de la société. Désormais, il faut être écolo, ma non troppo. L'heure est au développement durable, forcément durable. Ce qui implique de bien fermer les robinets, de bien éteindre la lumière derrière soi et de trier ses ordures.
Pendant ce temps, la destruction du monde continue.

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Qui a tué l'écologie ?

[ environnement ] [ déni ]

 

Commentaires: 0

aqua simplex

Même si je me lavais les mains et buvais comme n’importe quel citadin, en ouvrant le robinet et en dosant le chaud et le froid comme bon me semblait, quand je le faisais, je n’oubliais jamais que l’eau venait de là, des galets blancs et bleus au milieu de l’herbe, et dans sa saveur, la nuit, l’eau avait comme un goût de givre.

Auteur: Cognetti Paolo

Info: Dans "Le garçon sauvage", page 35

[ synesthésie ] [ sensations ] [ respect ] [ pleine conscience ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

justification

Madame, je vous l'accorde aisément, mon fils n'est pas forcément doué pour les études, bien qu'il soit un peu tôt, à mon avis, pour lui prédire une vie d'enfer, ce qu'apparemment vous faites avec une joie non dissimulée. Est-ce donc une raison pour l'abreuver de remarques désobligeantes et autres sarcasmes ? Vous-même, aviez-vous le potentiel intellectuel pour faire polytechnique ? Et faites-vous appel à un centralien lorsque votre robinet fuit ? Salutation distinguées...

Auteur: Romain Patrice

Info: Mots d'excuse : Les parents écrivent aux enseignants

 

Commentaires: 0

geek

Gaynyway: J AVAIS SOIF
Gaynyway: Y AVAIT PLUS D EAU
Charlie: ...
Charlie: tu pouvais
Gaynyway: Y'en a plus-
Charlie: BOIRE AU ROBINET
Gaynyway: IL EST
Gaynyway: LOIN
Charlie: ...
Gaynyway: J'ai pas de robinet dans ma chambre-
Charlie: es tu en train de me dire que tu as bu du sirop pour la toux périmé qui t'avait brûlé la gorge la dernière fois parce que t'avais la flemme de te lever pour aller boire

Auteur: Internet

Info:

[ paresse ] [ dialogue-web ]

 

Commentaires: 0

nord-sud

En Somalie, nous savions apprécier les choses simples de la vie. Nous fêtions la pluie parce que cela signifiait que nous aurions de l'eau. Qui, à New York, se soucie de l'eau ? On la laisse couler en faisant autre chose dans la cuisine ; il y en a tant qu'on en veut, il suffit de tourner un robinet. C'est lorsqu'on est privé des choses qu'on les apprécie, et quand on n'a rien, on apprécie tout.

Auteur: Waris Dirie

Info: Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univers des top models, p.276

[ abondance ] [ frugalité ] [ contraste ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

impatience

Toutes les femmes étaient maintenant pressées autour de la fontaine. On tenait à bout de bras quelque récipient, on renouait un pagne, on redressait sur son dos un bébé qui avait glissé ; tout cela la bouche ouverte, les lèvres pendantes et les yeux fixés sur une goutte d’eau qui venait d’apparaître à la pointe du robinet, comme une perle au bec d’un oiseau. A l’intérieur de la fontaine on entendait comme un va-et-vient d’air ou d’eau ?...un bruit de succion, puis le silence.

Auteur: Ousmane Sembène

Info: Les bouts de bois de Dieu

[ citerne ] [ mouvement ] [ afrique ]

 

Commentaires: 0

choc

Dans le couloir, il versa le reste des glaçons dans sa bouche. En l'entendant fermer à nouveau le robinet, il avala un filet de glace fondue. Il se sentait aussi vide qu'à dix-neuf ans, quand sa mère était partie et qu'il avait trouvé son père mort dans l'écurie, vêtu de son unique costume, le pistolet sur les genoux, la cervelle explosée, projetée sur l'étai vertical et sur la poutre usée sur le côté de la stalle. Il comprenait comment une telle chose pouvait arriver.

Auteur: Spragg Mark

Info: De flammes et d'argile

[ suicide ] [ papa ]

 

Commentaires: 0

déconcentration

C’est fou, le pouvoir de diversion d’un homme que son travail ennuie, intimide ou embarrasse : travaillant à la campagne (a quoi ? A me relire, hélas), voici la liste des diversions que je suscite toutes les cinq minutes : vaporiser une mouche, me couper les ongles, manger une prune, aller pisser, vérifier si l’eau du robinet est toujours boueuse (il y a eu une panne d’eau aujourd’hui), aller chez le pharmacien, descendre au jardin voir combien de brugnons ont mûris sur l’arbre, regarder le journal de radio, bricoler un dispositif pour tenir mes paperolles, etc.

Auteur: Barthes Roland

Info: Roland Barthes par Roland Barthes

[ digressions ] [ échappatoires ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

échange de rôles

En jouant, je me suis rendu compte que je plafonnais, je peux jouer sobrement, ce qui ne veut pas dire grand-chose. Je me compare à un robinet d'eau tiède, dont le débit est toujours égal. Et dans les scènes avec Gérard (*) où j'ai essayé de monter le ton, c'était vraiment la tasse. Il faut un certain narcissisme que je n'ai pas. Dans les scènes entre lui et moi, c'est plutôt lui qui met en scène, qui me mettait à l'aise. C'est lui qui faisait la direction d'acteurs, il regardait pour deux, il me mettait à l'aise si ça ne collait pas.

Auteur: Pialat Maurice

Info: dans un entretien publié par les "Cahiers du cinéma", n°399, septempbre 1987 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 395 - (*) Gérard Depardieu, dans "Sous le soleil de Satan"

[ partage de responsabilités ] [ limitation ] [ cinéma ] [ acteurs ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

femmes-par-homme

Il y a les filles dont on est amoureux et que l’on ne touche jamais et à qui l’on parle à peine, on ne fait qu’effleurer leurs pull-overs en rang pour la prière, nos passions étant trop profondes et trop graves pour jouer à se poursuivre et à s’embrasser. Même leurs noms sont faits pour être aimés, syllabes enchantées évoquant parfaitement leur présence parfaite. Dans nos pensées qui coulent comme l’eau des robinets, nous les tournons et retournons, et dans le dedans de nos bouchons, nous les murmurons. […] Nous les aimons et n’imaginons pas que quelque chose d’autre fût requis. Un jour nous espérons les sauver.

Auteur: Moore Alan

Info: La coiffe de naissance

[ phantasmées ] [ obsédantes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel