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absurde

Plus le corps humain ressemble à un automate des jardins royaux, plus Dieu ressemble à un ingénieur italien.

Auteur: Ruyer Raymond

Info: Dans "Néo-finalisme", page 26

[ humour ] [ métaphore ] [ mécanisme ] [ miroir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sagesse

Les pompeux chars royaux sont détruits par l'usure. Le corps aussi va vieillir mais l'enseignement du sage ne vieillit pas. Ainsi les saints hommes le communiquent aux bons.

Auteur: Walpola Rahula

Info: Le Dhammapada, L'Enseignement du Bouddha

[ immortelle ] [ esprit ]

 

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poème

Ô Amour, nourris-toi de pommes autant que tu le peux, Goûte le soleil et va dans tes royaux atours, Innocent souriant sur la céleste chaussée, Même si une oreille horrifiée guette le cri Qui tristement s'élève dans les airs, La bête aveugle et stupide, la fureur paranoïaque.

Auteur: Graves Robert Ranke

Info: Maladie d'amour

[ inquiétude ] [ menace ]

 

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pouvoir

Je n'ai...pas, dans ce royaume, reconnaît Guézo, toute l'autorité qu'on me suppose. Enfermé dans la tradition, obsédé par la coutume dont je ne dois pas m'écarter d'un pas, sollicité par mon entourage, je ne suis le plus souvent qu'un instrument entre de multiples mains invisibles pour le peuple qui m'impute à tort des actes dits royaux, mais, en réalité, conçus et exécutés par mes maîtres secrets.

Auteur: Hazoumè Paul

Info: Confessions du roi Guézo dans Doguicimi

[ limitation ] [ regrets ] [ traditions ]

 

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nourrisson

Les Incas aussi bien que les Indiens en général, riches et pauvres, sans aucune distinction, élevaient leurs enfants de singulière façon, le moins délicatement qu'il leur était possible. Sitôt que l'enfant était venu au monde, les Indiennes le lavaient avec de l'eau froide avant de l'envelopper dans ses langes. Elles faisaient de même tous les matins. Elles disaient qu'elles agissaient de la sorte pour accoutumer leurs enfants au froid et à la fatigue et fortifier leurs membres.

Les mères ne prenaient pas leurs enfants dans leurs bras pour leur donner à téter, pas plus qu'en toute autre circonstance. Elles disaient qu'ils en prenaient l'habitude, devenaient pleurnicheurs.

Auteur: Garcilaso de la Vega

Info: Commentaires royaux sur le Pérou des Incas, tome 1

[ survie ] [ accoutumance ]

 

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luxure

Sardanapale surpassa tous ses prédécesseurs en débauches et paresse. Car non seulement il ne se montrait jamais au monde extérieur, mais il menait la vie d'une femme (...). Il s'efforçait même de rendre sa voix féminine et (...) il cherchait aussi les joies de l'amour des deux sexes (...). Pour ne pas tomber aux mains des ennemis, il fit édifier un immense bûcher dans son palais, y amassa tout son or et tout son argent ainsi que ses vêtements royaux. Il enferma dans une chambre construite au milieu du bûcher ses concubines et ses eunuques, se joignit à eux tous et mit le feu à l'ensemble du palais.

Auteur: Ctésias de Cnide

Info:

[ orgie ] [ historique ] [ stupre ]

 

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royauté

Jusqu'à la fin du XVIe siècle, les rois vont d'un château à l'autre, entraînant toute la cour, soit plusieurs milliers de personnes qui se déplacent avec meubles, bagages et serviteurs. Les officiers de la "Maison du roi" font partie du voyage. Au service du souverain, ils sont chargés des différents offices royaux tels que la table, la chapelle, la fourrière et l'écurie, la chasse, la chambre aux deniers dirigée par l'argentier, sans oublier la maison militaire qui comprend la garde écossaise, les cent Suisses ainsi que les gentilshommes de la garde du roi.
La Maison du roi François Ier compte 540 personnes en 1515 et 622 en 1540. Au cours de ses trente-deux années de règne, le roi a passé 1291 jours au Louvre, 808 à Fontainebleau et 342 à Blois. Les châteaux n'étant pas meublés, c'est le service de la fourrière, admirablement organisé, qui s'occupe de les aménager à chaque étape et de loger tout le monde selon son rang, son sexe et la place disponible : au château dans des chambres individuelles ou communes, dans les logements de la basse-cour, chez l'habitant, dans les hôtelleries de la ville ou parfois dans des baraques de bois dressées par des menuisiers.

Auteur: Coppin Brigitte

Info: La cour de France

[ historique ] [ Gaule ]

 

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merde

J'avais eu l'occasion de voir personnellement certaines cérémonies londoniennes, parmi lesquelles l'annuelle Trooping the Colours où l'impression la plus désagréable est donnée par les chevaux, dressés pour tout sauf pour s'abstenir de faire leurs besoins légitimes : peut-être à cause de l'émotion, ou des lois naturelles, mais la reine dans ces cérémonies avance toujours dans une mer de fumier, parce que les chevaux de la Garde ne peuvent pas s'empêcher de parsemer le parcours d'excréments. D'ailleurs, s'occuper des chevaux est une activité très aristocratique, et, pour un aristocrate anglais, le fumier de cheval fait partie des matières les plus familières.
On n'a pas pu échapper à cette loi pendant le royal wedding. Mais ceux qui ont regardé la télévision ont remarqué que ce fumier chevalin n'était ni sombre, ni brun, ni inégal, mais se présentait toujours et partout dans un ton pastel, entre le beige et le jaune, très lumineux, de façon à ne pas attirer l'attention et à s'harmoniser avec les couleurs tendres des habits féminins. On a lu ensuite (mais on pouvait facilement l'imaginer) que les chevaux royaux avaient été nourris pendant une semaine avec des pilules spéciales, pour que leurs excréments aient une couleur télégénique. Rien ne devait être laissé au hasard, tout était dominé par la retransmission.

Auteur: Eco Umberto

Info: La Guerre du faux

[ anecdote ] [ crottin ]

 

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réforme protestante

Peut-être est-ce en Suisse, comme nous disons aujourd’hui – qu’à cet égard la situation est la plus nette. Depuis 1529, date précoce, on peut dire que les Cantons confédérés forment deux groupes : Zurich, Berne, Bâle, Saint-Gall ont remplacé la messe par le prêche. Encore reste-t-il bien à faire aux novateurs, surtout en Suisse romande, cette dépendance de Berne, pour que la carte religieuse du pays soit mise à jour de façon à peu près définitive. Et ni catholiques ni réformés ne renoncent à faire prévaloir leur foi, au besoin, par des moyens violents. Le 11 octobre 1531, Zwingli laisse sur le champ de bataille de Cappel son corps sanglant, que les catholiques dépècent et brûlent...

En Allemagne ? Situation longtemps indécise, les princes protestants étant contraints à la prudence. L’empereur, au lendemain de Pavie, au lendemain du sac de Rome, était si puissant ! En 1527 seulement, à la diète de Spire, les princes ont obtenu une sorte e liberté provisoire d’organier les Eglises dans leurs Etats, suivant leurs idées et sans avoir à redouter ces éternels conflits avec la Chambre impériale qui jusqu’alors avait tout troublé. – En Angleterre ? C’est en 1532, l’année de Pantagruel, qu’Henri VIII commence à peser sur les décisions du clergé anglais ; mais nul ne sait encore ce que veut en matière de foi ni à quel point s’arrêtera ce prince à la fois anti-romain et anti-luthérien. L’acte de Suprématie ne date que de 1534, et le Gargantua paraît, après le Pantagruel, quand Thomas More est décapité ou quand, sous la vigoureuse impulsion de Thomas Cromwell, commence la suppression des monastères anglais. 

[...]

En France ? L’incertitude est extrême sur les desseins du roi. Il n’a pas rompu avec Rome ; mais il s’entend avec les princes luthériens : jeu de bascule perpétuel. Un jour, il sauve Berquin et le fait arracher, par les archers de sa garde, aux griffes croches des parlementaires. Un autre jour, il suit, cierge en main, les processions expiatoires de juin 1528. Il laisse périr ce Berquin qu’il a d’abord sauvé (17 avril 1529), puis, au début de 1530, institue les lecteurs royaux, et, en avril 1531, invite Zwingli à lui présenter une confession de Foi. – Cependant, en octobre 1533, il se rend à Marseille, rencontre le pape Clément et marie le Dauphin à une Médicis. Mais à la fin de novembre 33, il délibère à Avignon sur un projet d’alliance avec les luthériens ; en janvier 1534, il traite à Bar-le-Duc avec le Landgrave : il faut l’affaire des Placards (le 18 octobre 1534) qui éclate lorsque, selon toute probabilité, le Gargantua est mis en vente, pour que le roi se porte aux pires extrémités, contre les luthériens, sans doute, mais contre les lettres mêmes, l’imprimerie qu’un édit prétend supprimer, l’humanisme et les langues classiques.

Auteur: Febvre Lucien

Info: "Le problème de l'incroyance au 16e siècle", éditions Albin Michel, Paris, 1968, pages 251-253

[ historique ] [ diffusion européenne ] [ ambivalence ]

 

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