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citation s'appliquant à ce logiciel

Toujours avec l'a priori que les humains devraient changer les bases logiques de leur langage et sans aucune ambition de s'atteler à cette tâche folle, FLP se positionne dans la continuité de CS Peirce. Ceci en tentant aussi d'aller au-delà des inerties académiques, au sens ou ces pesanteurs, que l'augmentation exponentielle des vitesses de l'information fait de plus en plus apparaitre, un peu comme celles de politiques, qui semblent de moins en moins capables d'anticiper quoi que ce soit. 

Nous pensons comme Peirce, qu'"il ny a pas de pensée sans signes". Ainsi, prenant en compte cette accélération générale, principalement conditionnée par le numérique, FLP tente de défendre lecture et écriture tout en adoptant une posture pré-mémétique qui est celle - au-delà du développement de son outil sémantico-statistique - d'être le moins en retard possible. En effet, dans l'expression "il ny a pas de pensée sans signes" l'item signes est en train de se métamorphoser puissamment, sous de l'effet de forces sémiotiques multiples et diverses (pnl, mèmes, publicité, modes, pouvoirs divers, etc).

Auteur: Mg

Info: 17 sept 2021

[ communication ] [ réalité consensuelle ]

 
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sémiotique

... quasi-esprit est un objet qui, de quelque point de vue qu'il soit examiné, doit évidemment avoir, comme toute autre chose, des qualités particulières susceptibles d'être constatées. (The Basis of Pragmaticism, 1906, variante on Quasi-mind)

Je désespère presque de dire clairement ce que j'entends par "quasi-esprit", mais je vais essayer. Une pensée n'est pas en elle-même dans un esprit ou un quasi-esprit (quasi-mind). Je dis cela dans le même sens que je pourrais dire que le Droit et la Vérité resteront ce qu'ils sont bien qu'ils n'aient pas été incarnés, et que rien ne fut jamais juste ou vrai. Mais une pensée, pour accéder à quelque mode actif d’existence, doit être incarnée dans un signe. Une pensée est une variété particulière de signe*. Toute pensée est nécessairement une sorte de dialogue, un appel du moi momentané vers un moi supposé meilleur de l'immédiat et de l'avenir général. Maintenant comme toute pensée requiert un mental, alors tout signe, même externe à tous les esprits, doit être constatation d'un quasi esprit. Le quasi-esprit est lui-même un signe, un signe que l'on peut constater.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Letters to Lady Welby, 1906 "I almost despair of making clear what I mean by a “quasi-mind;” But I will try." *Phrase qui peut être appréhendée comme affirmation de l'interprétant en tant qu'incarnation singulière, plus précisément comme secondéité médium

[ inférence ] [ trace ] [ marque ] [ raisonnement ] [ algorithme ] [ néologisme ] [ eidos ] [ tiercité non reformulée ] [ miroir ]

 
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logique sémiotique

Si le signe n'était pas lié à son objet, hors l'esprit qui pense à eux séparément, il ne remplirait pas du tout la fonction d'un signe. Supposons que la relation du signe à son objet ne réside pas dans une association mentale, il doit y avoir une double relation directe du signe à son objet, indépendamment du mental qui utilise le signe. Dans le deuxième de ces trois cas dont nous venons de parler, cette dualité n'est pas dégénérée, et le signe signifie son objet du seul fait d'être réellement connecté avec lui. Tous les signes naturels et les symptômes physiques sont de cette nature. J'appelle pareil signe un index, un doigt pointé indiquant le genre de classe.
L'index n'affirme rien ; il dit seulement "Là !" Il s'empare en quelque sorte de nos yeux et les dirige de force vers un objet particulier, et c'est là qu'il s'arrête. Les pronoms démonstratifs* et relatifs sont des indices presque purs, parce qu'ils désignent des choses sans les décrire, de même que les lettres d'un diagramme géométrique et les nombres indicatifs qui en algèbre distinguent une valeur des autres sans dire quelles sont ces valeurs.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: "On The Algebra of Logic : A Contribution to the Philosophy of Notation " dans The American Journal of Mathematics 7 (1885), p. 180 - 202 *ceux-ci. ceux-là, par exemple

[ langage ] [ mathématiques ] [ analogie ] [ classification ] [ grammaire ]

 

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analogie

FLP devrait, dans l'idéal, se révéler organique. Pas au sens habituel de la vieille notion de "niveaux secondaires de classifications" mais au sens d'un mouvement, d'une forme de vie auto-générée parce que sans cesse revitalisée par quelque perspective nouvelle, un dépaysement... qui attisera l'esprit, le nourrira dans sa quête au gré des découvertes.
Organique aussi parce que l'enchevêtrement des mots, bouts de mots, lettres, idées... associés aux possibilités et mélanges de recherches diverses du logiciel, apportent à l'utilisateur un outil dont la souplesse et la puissance conjuguées semblent donner comme une forme biologique à une pâte francophone virtuelle qui rassemble caractères, chaines de caractères, termes, phrases... ressources diachroniques, géographiques, d'auteurs, sémiotiques, sémantiques... Ludiques... Etc, etc.
Exemple récent, un utilisateur - qui se reconnaîtra - s'est amusé à chercher des textes sans tel ou tel caractère. Nous n'avions pas pensé à cela. FLP peut faire du Pérec.
Nous osons donc bien écrire "machine organique" ; elle est nourrie est manipulée par des humains (en attendant mieux ah ah ah) et les complexes intrications qu'elle peut révéler à l'esprit curieux font un peu penser, extrêmement humblement et grossièrement, aux infinies variations et interpénétrations que la vie nous révèle sans désemparer.

Auteur: Mg

Info: 7 juillet 2020

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 
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sémioticien-par-sémioticien

On raconte cette histoire au cours de laquelle le Professeur Sebeok, qui faisait partie d'un panel d'orateurs distingués qui avaient reçu ce défi de l'audience, à savoir de démontrer pourquoi une des idées de base de la sémiotique comme celle d'Umwelt, n'est pas une simple variation de l'idéalisme solipsiste.

Les orateurs abordérent la question à tour de rôle, (chacun surpassant en sérieux l'intervenant précédent) tout en revendiquant "Bien sûr, je ne suis pas un solipsiste." Enfin, le tour de Tom arriva. Il haussa les épaules et dit simplement : "Je suis un solipsiste." Ce fut un de ces moments marquants dont Tom fut souvent coutumier. Il y eut aussi cette fois à Toronto où il mentionna, en passant dans ses remarques principales, que "Tout le monde pense au langage en termes de communication alors que la langue n'a n'a rien à voir avec la communication". Lors de la période de questions qui s'ensuivit, le tout premier intervenant l'interpella sur ce point, rappelant : "Vous venez de dire que le langage n'a rien à voir avec la communication... Pourquoi ?" "Parce que ce n'est pas le cas", rétorqua Tom d'un ton tranchant, avant de passer à la question suivante.

Auteur: Deely John

Info: The Quasi-Error of the External World an essay for Thomas A. Sebeok, in memoriam

[ simplificateur ] [ incipit ]

 

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effondrement psychique

On est tous à la merci de cette stupeur qui vous prend à la gorge et vous étouffe littéralement. On est tous alors semblables à Swann, à moitié fou après sa séparation d’avec Odette, et qui fuyait comme la peste tous les mots susceptibles d’évoquer, même indirectement, son existence. C’est pourquoi chacun reste cramponné à ses échafaudages sémiotiques; pour pouvoir continuer à marcher dans la rue, se lever, faire ce qu’on attend de lui. Sinon tout s’arrête, on a envie de se jeter la tête contre les murs. C’est pas évident d’avoir le goût de vivre, de s’engager, de s’oublier. Il y a une puissance extraordinaire de l’ " à quoi bon ! *  C’est bien plus fort que Louis XV et son " après moi le déluge "! Est-ce que ça vaut le coup de continuer tout ça, de reprendre le legs des générations antérieures, de faire tourner la machine, d’avoir des gosses, de faire de la science, de la littérature, de l’art? Pourquoi pas crever, laisser tout en plan? C’est une question ! C’est toujours à la limite de s’effondrer… La réponse, bien sûr, est à la fois personnelle et collective. On ne peut tenir dans la vie, que sur la vitesse acquise. La subjectivité a besoin de mouvements, de vecteurs porteurs, de rythmes.

Auteur: Guattari Félix

Info: Ecrits pour l'Anti-Oedipe

[ désespoir ]

 

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rapports humains

Les travaux fondamentaux antérieurs de Whitehead, Russell, Wittgenstein, Carnap, Whorf, etc., ainsi que ma propre tentative d'utiliser cette pensée antérieure comme base épistémologique pour la théorie psychiatrique, ont conduit à une série de généralisations : La communication verbale humaine peut fonctionner et fonctionne toujours à de nombreux niveaux d'abstraction contrastés. Ceux-ci vont dans deux directions à partir du niveau apparemment simple de description ("Le chat est sur le tapis").

Une série ou un ensemble de ces niveaux plus abstraits comprend les messages explicites ou implicites où le sujet du discours est la langue. Nous les appellerons métalinguistiques (par exemple, "Le son verbal 'chat' représente tout membre de telle ou telle classe d'objets", ou "Le mot 'chat' n'a pas de poils et ne peut pas gratter").

L'autre ensemble de niveaux d'abstraction, nous l'appellerons métacommunicatif (par exemple, "Le fait que je t'aie dit où trouver le chat était amical", ou "Ceci est un jeu"). Dans ceux-ci, le sujet du discours est la relation entre les locuteurs. On notera que la grande majorité des messages métalinguistiques et métacommunicationnels restent implicites ; et aussi que, en particulier dans l'entretien psychiatrique, apparait une autre classe de messages implicites quant à la façon dont les signaux métacommunicationnels d'amitié et d'hostilité doivent être interprétés.

Auteur: Bateson Gregory

Info:

[ complexes ] [ miroirs ] [ échelles mélangées ] [ sémiotiques ]

 

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sémiotique

Un homme porte à la boutonnière un insigne constitué d'une faucille et d'un marteau. Est-ce un cas de "signifié attendu" (cet homme-là veut dire qu'il est communiste), de représentation picturale (c'est insigne représente "symboliquement" la fusion entre ouvrier et paysan) ou de preuve inférentielle (si cet homme porte cet insigne, alors il est communiste) ? Le même événement se trouve placé sous l'égide de ce qui est, pour Harman, trois théories différentes. Et il est vrai qu'un même phénomène peut faire l'objet de théories très diverses : cet insigne s'inscrit dans la sphère de la chimie inorganique par la matière dont il est fait, dans celle de la physique parce qu'il est soumis aux lois de la pesanteur, dans celle de la technologie commerciale en tant que produit industriel et commercialisable. Mais en l'occurrence, cet insigne est simultanément objet des trois (supposées) théories du signifié, de la représentation et de la preuve justement et seulement en tant qu'il "n'est pas en-lieu-de lui-même" : il ne renvoie pas à sa composition moléculaire, à sa tendance à tomber vers le bas, ni à sa capacité à être empaqueté et transporté ; "il renvoie à quelque chose qui est en dehors de lui-même". En ce sens, il suscite de l'"émerveillement" et devient le même objet abstrait de la même question théorique.

Auteur: Eco Umberto

Info: Sémiotique et philosophie du langage, le mode symbolique, PUF, 1984, pp 25 26

[ terme-carrefour ] [ triade ] [ déictique ] [ ouverture herméneutique ] [ polysémie ]

 

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xeno-sémiotique

Si la philosophie moderne dépend d'un paradigme épistémologique qui ne connaît pas de voie au-delà des contenus représentatifs de la conscience, alors que l'épistémologie ne constitue pour la sémiotique "qu'une cible moyenne" (Sebeok, 1991, p. 2), la raison en est que l'étude de l'action des signes permet précisément de trouver un chemin au-delà des contenus représentatifs de la conscience. Ces contenus ne sont pas des auto-représentations (objets) mais, précisément, des signes (autres-représentations) qui ont leurs fondements dans les relations qui transcendent la division entre nature et culture, l'intérieur et l'extérieur, et ne peuvent donc pas être confinés d'un côté ou de l'autre d'une telle division : réel ou imaginaire.. La "préoccupation centrale" de la sémiotique peut être, à la manière de la modernité, "un ensemble illimité d'illusions concordantes", rapporta Sebeok à la Semiotic Society of America dans son discours présidentiel de 1984, mais "sa mission principale" est "de servir de médiateur entre réalité et illusion" (Sebeok, 1984, pp. 77-78). Petrilli et Ponzio, dans leur récente étude de l'œuvre de Sebeok (ils eurent son aval), saisissent l'essence postmoderne de la voie des signes telle que Sebeok l'envisageait précisément : "Il n'y a aucun doute que le monde humain intérieur, avec un grand effort et une étude sérieuse, peut atteindre une compréhension des mondes non-humains et de sa connexion avec eux". (Petrilli & Ponzio, 2001, p. 20).

Auteur: Deely John

Info: The Quasi-Error of the External World an essay for Thomas A. Sebeok, in memoriam. Trad Mg.

[ fond-forme ] [ zoösémiotique ] [ citation ]

 
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citation s'appliquant à ce logiciel

Du sémiotique au sémantique.

Avec comme roche-mère la structuration sémiotique ternaire de CS Peirce et le plus possible en contextualisant, FLP aide à chercher le sens et ses diverses formulations et reformulations. "De où à où" donc, avec une forte volonté de simplification des expressions linguistiques, d'où le classement "par ordre de grandeur" des recherches par défaut. 

Depuis le corps/cerveau/secondéité qui transforme la priméité subjective en une tiercité humaine consensuelle objective c'est à dire l'émergence d'un monde linguistique syntonisé, ici francophone, cet outil/corpus collectif offre trois pistes-quêtes principales : 

- Introspective, réflexive, auto-psychanalytique

- Lexicographique, qui veut préciser/définir, dictionnaire, frontière... même si Internet et Google lui sont infiniment supérieur en ce domaine.

- Extravaguante, au sens étymologique (latin extravagans : extra = "en dehors de, au delà de", et vagans, participe présent de vagari "errer"), avec une volonté de surpassement de nos limites conceptuelles. Dépassement qui passe souvent ici par les nouveaux termes-consensus qui émergent de nos réalités, poussés que nous sommes par la curiosité source, incessante volonté de comprendre et formuler/communiquer. Nouveaus mots - multivers par exemple - qui élargissent peut-être notre niveau de préhension sémantique. 

Tout ceci sans jamais cesser d'indiquer/montrer comment le sens des termes peut se modifier du tout au tout en fonction des époques/situations. La propriété primaire du signe/mot/langage demeurant celle du miroitement, reflet de nos capacités adaptatives d'êtres vivants.

D'où beaucoup de fantaisie et de rigolades itou.


Auteur: Mg

Info: 18 avril 2021

[ langage ] [ classification ]

 
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