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femmes-par-homme

La plus égoïste des femmes toujours saura mieux s’oublier que le plus détaché des hommes.

Auteur: Crevel René

Info: La Mort difficile

[ altruistes ]

 

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inscription psychique

Conscience signifie d’abord mémoire. […] Une conscience qui ne conserverait rien de son passé, qui s’oublierait sans cesse elle-même, périrait et renaîtrait à chaque instant : comment définir autrement l’inconscience ?

Auteur: Bergson Henri

Info: L’énergie spirituelle, PUF, 1990, p5

[ définie ] [ point de comparaison ] [ historicité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

art contemporain

Qui achète cette peinture ? Les entreprises ? Les organismes d’État ? Les spéculateurs à court terme ? Les “blanchisseurs” d’argent sale ? Qui lit cette littérature ? Elle se feuillette puis s’oublie dans les rangées des bibliothèques. Qui écoute cette musique ? Personne ou presque. Et pourtant, chacun des initiés de la culture se croit - depuis quarante ans - obligé d'y trouver certaines beautés, même quand tout démontre qu'il s'y ennuie et préfère les beautés anciennes.

Auteur: Duteurtre Benoît

Info: Dans "Requiem pour une avant-garde"

[ dispensable ] [ overdose ] [ consommation immédiate ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

maya

Comment voudriez-vous donc que se déroule le jeu divin (lîlâ) si le voile de l’ignorance n’existait pas pour l’individu ? L’acteur qui interprète un rôle doit s’oublier lui-même. La lîlâ serait irréalisable sans le manteau de l’ignorance. Il est donc tout naturel que ce voile existe. Le monde est la perception par les sens de ce qui est projeté (srishti drishti). Être un individu séparé signifie être lié – être lié par le voile de l’ignorance. Et cela vous explique l’oubli dont vous parliez.

Auteur: Ma-Ananda Moyi

Info: Dans "L'enseignement de Mâ Ananda Moyî", trad. Josette Herbert, page 142

[ vies antérieures ] [ unité ] [ concentration-séparation ] [ étanchéité de facto ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

couple

Non, la mort ne sépare pas, elle mêle un peu plus au vent de la terre les corps qui s’étaient déjà réunis jusqu’à l’âme. Ce qui était la femme et l’homme tournés l’un vers l’autre devient le jour et la nuit, la terre et le ciel, la substance même du monde — on peut s’oublier dans la vie, se détourner, se séparer, la vie est oublieuse — mais la mort est cette mémoire aveugle qui n’en finit pas — pour ceux qui veulent, qui consentent à mourir ensemble. 


Auteur: Camus Albert

Info: A Maria Casarès, Correspondance (1944-1959). 2 juillet, en réponse à sa question

[ post-mortem ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Vers mes Livres – quel bonheur de me tourner –
A l’autre bout de Journées lasses –
Cela ferait presque aimer l’Abstinence –
Et la Peine – s’oublie- dans la Louange –

Comme les Odeurs – confortent l’Hôte en Retard
Par la promesse de Banquets –
Les Epices – relèvent le temps d’avant
Ma mince Bibliothèque –

Dehors – ce peut bien être le Désert –
Les pas lointains d’Hommes perdus –
Mais la Fête ici – exclut la Nuit –
Et ce sont Cloches – au-dedans –

Je remercie ces Parents du Rayon –
Leur Physionomie pleine Peau
Inspire l’amour – par Avance –
Et comble – dans la possession –

Auteur: Dickinson Emily

Info: Cahier 24, 604, traduction Claire Malroux

[ avant-goût céleste ] [ réalisation terrestre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

Aussitôt, la voix basse et rauque de Nina s’éleva dans l’habitacle – Ne me quitte pas, il faut oublier, tout peut s’oublier, qui s’enfuit déjà – et le silence qui tambourinait dans mes oreilles reflua sur-le-champ grâce à cette voix – à tel point que j’en oubliai pour quelques instants ce que nous faisions ici, trois voitures en file indienne sur une longue route déserte, comme si nous nous rendions simplement quelque part ensemble, au lieu de fuir le plus vite possible, sans avoir même le droit de regarder autour de nous.
- Beurk, Anna ! s’exclama Boris avec dépit. C’est quoi, cette musique ? Une marche funèbre ? Tu n’aurais pas quelque chose de plus joyeux ?

Auteur: Vagner Yana

Info: Vongozero, P.119

[ musique ] [ tube ] [ tristesse ]

 

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mystiques

Les soufis et les gnostiques adhèrent tous deux au principe de l’Unité Divine (tawahid).
Il existe cependant deux façons d’adhérer à l’Unité Divine: l’une théorique et l’autre expérimentale.
L’approche théorique est propre aux gnostiques, tandis que l’approche expérimentale est propre aux soufis.
Le gnostique pour connaître Dieu (Haqq) utilise la force de l’intellect tandis que le soufi avec le pas de l’amour et la béquille de l’intellect, va vers Dieu (Haqq) jusqu’au point de lâcher également la béquille.
Le soufi vide le coeur et la pensée de tout, sauf du souvenir de Dieu (Haqq), jusqu’à ce qu’il s’oublie aussi et qu’il contemple Dieu à travers Lui.

Mahgrebi a dit : "Je t’emprunte une vision de ta part pour regarder ta face, parce que mes yeux ne sont pas dignes de te voir".

En réalité le gnostique connaît la Vérité tandis que le soufi la voit.
Shebli, le célèbre soufi disait en permanence Allah, on lui demanda :
"Pourquoi ne dis-tu pas : illaha illallah, il n’y a pas d’autres Dieu que Dieu ?"
Il répondit : "Je ne vois rien d’autres que Lui pour Le nier".

Auteur: Internet

Info: magazine SUFI n°66

[ unicité ]

 

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effondrement psychique

On est tous à la merci de cette stupeur qui vous prend à la gorge et vous étouffe littéralement. On est tous alors semblables à Swann, à moitié fou après sa séparation d’avec Odette, et qui fuyait comme la peste tous les mots susceptibles d’évoquer, même indirectement, son existence. C’est pourquoi chacun reste cramponné à ses échafaudages sémiotiques; pour pouvoir continuer à marcher dans la rue, se lever, faire ce qu’on attend de lui. Sinon tout s’arrête, on a envie de se jeter la tête contre les murs. C’est pas évident d’avoir le goût de vivre, de s’engager, de s’oublier. Il y a une puissance extraordinaire de l’ " à quoi bon ! *  C’est bien plus fort que Louis XV et son " après moi le déluge "! Est-ce que ça vaut le coup de continuer tout ça, de reprendre le legs des générations antérieures, de faire tourner la machine, d’avoir des gosses, de faire de la science, de la littérature, de l’art? Pourquoi pas crever, laisser tout en plan? C’est une question ! C’est toujours à la limite de s’effondrer… La réponse, bien sûr, est à la fois personnelle et collective. On ne peut tenir dans la vie, que sur la vitesse acquise. La subjectivité a besoin de mouvements, de vecteurs porteurs, de rythmes.

Auteur: Guattari Félix

Info: Ecrits pour l'Anti-Oedipe

[ désespoir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel