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canicule

Dans la chaleur de l'ardente après-midi de juillet, la salle, aux volets soigneusement clos, était pleine d'un grand calme. Il ne venait, des trois fenêtres, que de minces flèches de lumière, par les fentes des vieilles boiseries ; et c'était, au milieu de l'ombre, une clarté très douce, baignant les objets d'une lueur diffuse et tendre. Il faisait là relativement frais, dans l'écrasement torride qu'on sentait au dehors, sous le coup de soleil qui incendiait la façade.

Auteur: Zola Emile

Info: Le docteur Pascal

[ obscurité ]

 

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couchant

C’était l’heure qu’il préférait, lorsque l’interaction du monde physique et du monde spirituel semblait la plus forte, lorsque les barrières censées séparer les vivants des morts se dissolvaient dans le néant. Dire qu’au crépuscule il se sentait capable de faire apparaître les esprits du passé ne serait pas tout à fait exact, car souvent les esprits apparaissaient de leur propre chef dans sa vie intérieure, se dressant devant lui, lui faisant signe et lui adressant la parole.

Auteur: Nicholson Christopher

Info: Hiver

[ méditation ] [ introspection ]

 

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noël

C'était dur d'attendre. On faisait la queue dans le couloir, la plus jeune devant, l'aîné derrière. Mon père était au salon en train d'allumer toutes les bougies et on sentait l'odeur des allumettes. Quand tout était prêt, il ouvrait grand la porte et on voyait le reflet des bougies dans ses lunettes. Ma mère se mettait à chanter Tannenbaum pendant qu'on entrait lentement dans la pièce et qu'on découvrait tous les cadeaux et les sucreries posés sur les fauteuils.

Auteur: Hamilton Hugo

Info: Sang impur, dédié à mes frères et soeurs

[ impatience ]

 

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déprime

Depuis quelques temps elle se sentait si... Comment dire ? Vide, abattue, à plat. ET cela ne faisait que s'accentuer de jour en jour. Le matin, c'était un cadavre qu'elle avait l'impression de traîner hors du lit. Dans son assiette, plus rien n'avait de goût. La moindre conversation l'obligeait à mobiliser tous ses muscles, à requérir ses dernières parcelles de force. Elle ne cessait de constater qu'il y avait bien peu de choses dont on pouvait parler en ce monde.

Auteur: Tyler Anne

Info: Quand nous étions grands

[ dépression ]

 
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éloge

Outre l'amour pour le Brésil, il partageait avec Bernanos la fascination de l'errance, la nostalgie d'un paradis perdu-pour lui, la Vienne cosmopolite du début du siècle, pour Bernanos, l'ancienne France chrétienne. Une même détestation pour le fascisme et le stalinisme les rapprochait. En matière littéraire, lui, l'écrivain des ardeurs sentimentales, se sentait des proximités avec le "prophète du sacré". Comme Bernanos, il considérait La Comédie Humaine comme l'expérience littéraire la plus aboutie et voyait en Dostoïevski un maître absolu.

Auteur: Seksik Laurent

Info: Les derniers jours de Stefan Zweig, p. 142

[ écrivain-sur-écrivain ]

 

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personnage

L'histoire de Wing Biddlebaum est l'histoire de ses mains. C'est leur activité incessante, semblable au battement d'ailes d'un oiseau captif, qui lui valait son prénom*. Quelque obscur poète de la ville en avait eu l'idée. Ces mains-là inquiétaient leur propriétaire. Il se sentait forcé de les tenir cachées, et contemplait avec étonnement les mains tranquilles et inexpressives des hommes qui travaillaient à côté de lui dans les champs, ou qui conduisaient sur les routes de campagne de somnolents attelages.

Auteur: Anderson Sherwood

Info: Winesburg, Ohio, *Wing veut dire aile

[ doigts ] [ agiles ]

 

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sensualité

La foudre ne tomba nullement sur ma tête tandis que la pluie continuait à battre contre les vitres de la fenêtre. Mon corps nu, échauffé par le plaisir, la sentait descendre, légère. Douce pluie d'avril entre les seins, les hanches ouvertes pour accueillir cette fraîcheur de printemps. J'avais retrouvé mon corps. Durant ces mois d'exil, enfermée dans cette cuirasse de douleur, je ne m'étais plus caressée. Aveuglée par la terreur, j'avais oublié que j'avais des seins, un ventre, des jambes.

Auteur: Sapienza Goliarda

Info: L'art de la joie

[ érotisme ]

 

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réveil

Elle se leva, fit un brin de toilette, enfila une robe de chambre et se rendit sans bruit dans la cuisine. Elle ne traînassait jamais au lit ; elle se sentait flouée si elle dormait trop et qu’elle ratait le lever du soleil. Elle chérissait la lumière tout argentée du matin, le calme, les rituels : l’eau dans la bouilloire, le café moulu, amer, une tasse chaude entre ses mains froides, l’odeur d’un jour aux multiples possibilités se répandant autour d’elle.

Auteur: Windling Terri

Info: L'épouse de bois

[ lever du jour ]

 

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lecture

Après ma chambre, c'était mon endroit préféré au monde. Il y avait de la moquette, de lourdes bibliothèques, des horloges à tic-tac et des chaises de velours, tout comme dans un salon standard. Ça sentait les pages non retournées et les aventures invisibles, et sur chaque étagère il y avait des gens qu'on pouvait possiblement rencontrer, des endroits à visiter. A chaque fois, je me perdais dans les couloirs de livres et les salles de bois polies, à décider du prochain voyage.

Auteur: Cannon Joanna

Info: The Trouble with Goats and Sheep

[ confort ] [ quiétude ] [ plaisir ] [ bibliothèque ]

 

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musique

Mais ce n’était qu’un assombrissement passager. Peu après, le thème enjoué du début revenait. Combien de fois l’avait-on entendu, déjà, ce motif souriant, pétillant? On sentait, dans ce retour insistant, dans ce désir de le broder indéfiniment, l’inaltérable attachement du compositeur à cette petite mélodie folâtre, comme l’affection inconditionnelle qu’on éprouve pour une chanson simple apprise dans l’enfance, palpitant au fond de soi de façon ininterrompue comme une source d’eau intarissable, prête à rejaillir à tout moment de l’âge tendre à la vieillesse avancée.

Auteur: Mizubayashi Akira

Info: Âme brisée

[ thème récurrent ] [ itération ] [ phrase répétée ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste