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parents-enfants

Les parents n’imaginent pas. Ils ne peuvent deviner. La vie (secrète) des enfants, des adolescents. Parce que nous sommes silencieux ou dociles (en apparence), parce que nous sourions quand il le faut et paraissons heureux, parce que nous ne leur causons pas de problème, ils pensent que nos vies intérieures sont paisibles, et non aussi bouillonnantes, tumultueuses et terrifiantes que le Niagara dans sa course vers les Chutes.

Auteur: Oates Joyce Carol

Info: Ma vie de cafard

[ décalage ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

pénitencier

Parfois, je pense au Rose Bonbon. À certains mecs qui passaient là et qui étaient vraiment frappés. Tout était extrême. Un des chefs skinheads, qui s'appelait Rachid. Et un autre, absolument terrifiant, qui était surnommé Amour. Et Couscous Reichsführer, avec sa croix gammée tatouée sur le front. Des mecs qui auraient pu être bien si on avait écouté Hugo quand il disait : "Fermez les prisons, ouvrez des écoles".

Auteur: Darc Daniel

Info: Tout est permis mais tout n'est pas utile

[ personnages ]

 

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superficialité

Telle une patineuse artistique, elle évoluait à la surface de la vie en une chorégraphie rapide, mais jamais elle ne brisait la glace, jamais elle ne perçait la surface pour plonger dans ces eaux magnifiques et terrifiantes, jamais elle n’était submergée et jamais elle n’apprit à nager dans ces courants-ci, dans ces courants-là ; toutes les ombres, la lumière et les horribles splendeurs qui composent les turbulences de la vie sur terre.

Auteur: St. John Mandel Emily

Info: Dernière nuit à Montréal

[ existence ] [ éloignement ] [ légèreté ] [ inconsistance ]

 

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déclencheur de rêverie

Sans parler du reste, rien ne libère autant l’imagination que le contact direct avec la planète sur laquelle on vit. Quand je pense au paysage de mon enfance, je revois l’immense marécage de l’autre côté de la route en terre battue qui passait devant chez nous, et plus loin encore une terrifiante forêt avec une maison plus ou moins en ruine dont personne ne savait exactement qui l’habitait. Tout de suite, l’esprit s’envole.

Auteur: Gilliam Terry

Info: Mémoires pré-posthumes

[ matériaux indifférents ] [ souvenirs ] [ données immédiates ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écriture

J'ai créé l'OASIS parce que je me suis toujours senti étranger au monde réel. Je ne savais pas comment entrer en relation avec les gens qui y habitaient. J'ai eu peur toute ma vie durant, jusqu'au moment où j'ai su que la fin était proche. C'est alors que j'ai compris ceci : aussi terrifiante et pénible que soit la réalité, c'est aussi le seul endroit où l'on puisse trouver le véritable bonheur, car la réalité est réelle. Tu comprends ?

Auteur: Cline Ernest

Info: Player one

[ refuge ] [ fuite ]

 

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frustration

Puis, quand nous eûmes fui les écueils terrifiants
de Charybde et Scylla, nous gagnâmes l'île admirable
du Soleil : là vivaient les belles vaches au front large
et toutes les brebis du Soleil, dieu d'En Haut.
Déjà, du pont du noir navire encore au large,
j'entendais dans les parcs mugir les vaches
et les brebis bêler ; alors me revinrent en tête
les propos du devin sans yeux, Tirésias le Thébain,
et de Circé qui m'avait tant recommandé
d'éviter l'île du Soleil, plaisir des hommes.

Auteur: Homère

Info: In "L'Odyssée", éd. La Découverte, p. 205 - trad. Philippe Jaccottet

[ avertissement ] [ fluctuations ] [ poésie ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

art pictural

Vers 1960, Deux "pinceaux de classe internationale"  - que l'on nous pardonne ce jargon - se disputèrent le premier prix. Un des canditats, le plus âgé, avait fait des portraits solennels de gauchos terrifiants, d'une taille scandinave ; son rival, très jeune, avait recueilli des suffrages et soulevé un scandale avec ses compositions d'une incohérence très étudiée. Les membres du jury, qui avaient tous dépassé la cinquantaine, craignaient qu'on ne les taxât d'être vieux et penchaient pour ce dernier qui, dans le fond, leur déplaisait.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Le rapport Brodie, Duel, p. 89

[ compétition ] [ ironie ] [ hypocrisie ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

consumérisme

Une question sous-jacente habite Les Barbares et La Barbarie : est-ce qu'on peut rester humain sans Autre ? Cela renvoie à cette mondialisation contemporaine qui éradique progressivement toute conception culturelle non normée.
(...)
On vit dans un monde qui abrase l'existant à grande vitesse : il suffit de voir les folies de l'urbanisme depuis les années 1960, cet empilement de clapiers uniformes.
(...)
J'ai le sentiment que nous vivons aujourd'hui dans un monde d'une oppression terrifiante, qui a congédié l'imaginaire au profit d'un bombardement de sensations artificielles.

Auteur: Abeille Jacques

Info: entretien dans article 11

[ normalisation ] [ mondialisation ]

 

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échiquier

Aucun autre maître n'a cette terrifiante volonté de gagner. A la table il distille le danger, et même ses plus dangereux adversaires ont tendance à se paralyser, comme des lapins quand ils sentent une panthère. Même ses faiblesses sont dangereuses. Avec les blanc son jeu d'ouverture est prévisible - vous pouvez vous y préparer très précisément - mais si fort que vos plans ne marchent presque jamais. En milieu de partie sa précision et son invention sont fabuleuses, et, en fin de partie vous ne pouvez simplement pas le battre.

Auteur: Hübner Robert

Info: à propos de Bobby Fischer

[ éloge ]

 

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adaptation

Peu à peu, cela deviendrait normal de voir des amis de mes parents se faire arrêter ou leurs enfants adolescents quitter leur foyer pour entrer dans la clandestinité. Comme cela deviendrait normal, peu après, de continuer de vivre aux côtés d’amis dont le père, la mère, le frère ou la sœur étaient torturés ou avaient disparu. Oui, peu à peu, comme l’obscurité, mes rêves allaient cesser de me terrifier. Ils allaient cesser de me terrifier parce que la réalité, on l’oublie souvent, peut être plus terrifiante que les pires cauchemars.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le premier exil

[ dictature soudaine ] [ terrorisme d'Etat ] [ terreur routine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel