Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 78
Temps de recherche: 0.0593s

poème

Que je ne sois pas pour toi un spectre tracassier
Qui hantera tes pas quand ils franchiront
Le point où tu m'as laissée
Dans l'herbe fraîchement poussée

Tu dois être libre de choisir ton chemin
Et je n'ai pas besoin de savoir où il te mènera
Je ne brûle pas du désir de te voir prendre
La voie que j'aurais choisie pour toi

Ceux qui enferment l'avenir
Entre deux solides murs de pierre
Se préparent un semblant d'existence
Une morne vie de cadavre

Tu peux donc sans regret quitter
Ce pays familier, déposer
Un baiser sur mes cheveux
Et tenir dans tes mains tout ton avenir.

Auteur: Mead Margaret

Info: Du givre sur les ronces

[ maman ] [ ouverture ]

 

Commentaires: 0

humour

Me : c'est dingue le pouvoir de l'inconscient quand même !
L : what ?
Me : je voulais te poser une question qui me tracassait sur ta façon d'être et en fait je te l'ai déjà posée en rêve ; dedans tu t'es énervé et tu m'a dis "chacun est comme il est, pourquoi s'acharner à se baser sur un modèle unique?" alors je me suis dis "ah ouais pas con". Donc, comme j'ai pas trouvé de contre-argument à mon propre argument, je me suis dis que j'avais raison de te donner raison, donc c'est cool tout va bien :D
L : ...
L : euh...cool

Auteur: Internet

Info:

[ monologue ] [ dialogue-web ]

 

Commentaires: 0

emmerdements

J'avais besoin de vacances. J'avais besoin de 5 femmes. Besoin d'enlever la cire de mes oreilles. Ma voiture nécessitait une vidange. Je n'avais pas rempli ma satanée déclaration de revenus. Une des branches de mes lunettes de lecture s'était cassée. Il y avait des fourmis dans mon appartement. J'avais besoin de me faire nettoyer les dents. Mes chaussures étaient usées au niveau des talons. J'étais insomniaque. Mon assurance automobile avait expiré. Je me coupais à chaque fois que je me rasais. Je n'avais pas ri depuis 6 ans. J'avais tendance à m'inquiéter quand il n'y avait rien à craindre. Et quand il y avait quelque chose à craindre, je me soûlais.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Ecrit en 1990

[ ennuis ] [ soucis ] [ alcool remède ] [ tracas ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

éloge

Lorsqu'on étudie ces notes et mémoires, on voit surgir un Churchill plus grand encore que l'image qu'on s'en fait aujourd'hui. Churchill ne se préoccupait pas uniquement d'étudier de vastes plans stratégiques et de composer des discours aux fortes résonances, il s'occupait sans cesse des difficultés quotidiennes qui tracassaient les gens de Londres. Un jour que des Londoniens, récemment sinistrés, lui faisaient un chaleureux accueil, les larmes lui montèrent aux yeux et une femme s'écria: "II se préoccupe de notre sort !".

Certes, c'était la vérité.

A travers les fracassantes phrases de ses discours, les gens de Londres discernaient des sentiments humains. Cet aristocrate raffiné savait comprendre les pensées et les soucis quotidiens de chacun.

Auteur: Middleton Drew

Info: Londres première victoire

[ le vieux lion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

tracas

Il me semble que la Nature a travaillé pour des ingrats : nous sommes heureux, et nos discours sont tels qu'il semble que nous ne le soupçonnions pas. Cependant, nous trouvons partout des plaisirs : ils sont attachés à notre être, et les peines ne sont que des accidents. Les objets semblent partout préparés pour notre plaisir : lorsque le sommeil nous appelle, les ténèbres nous plaisent ; et lorsque nous nous éveillons, la lumière du jour nous ravit. La nature est parée de mille couleurs ; nos oreilles sont flattées par les sons ; les mets ont des goûts agréables ; et, comme si ce n'était pas assez du bonheur de l'existence, il faut encore que notre machine ait besoin d'être réparée sans cesse pour nos plaisirs.

Auteur: Montesquieu Charles de

Info: Mes pensées, Oeuvres complètes I, la Pléiade, Gallimard 1949, 549, p.1061

[ ennuis ]

 

Commentaires: 0

deuil

Il y a quelque chose de merveilleux avec un décès, comment tout s'arrête, et que toutes ces activités qu'on pensait vitales perdent leur importance. Votre mari peut nourrir les enfants, il peut utiliser le nouveau four, il peut aller chercher les saucisses dans le réfrigérateur, après tout. Et sa réunion importante n'était pas si importante, pas du tout. Et puis les filles seront récupérées à l'école, et redéposées le matin. L'aînée pensera à prendre son inhalateur, et la cadette emportera son kit de gym. C'est exactement comme on le suspectait - la plupart de nos routines ne sont que stupides, vraiment stupides, la plupart des choses dont on s'occupe ne sont que tracas,  pleurniches, avoir la charge de trucs pour des gens qui sont trop paresseux pour nous aimer.

Auteur: Enright Anne

Info: The Gathering

[ arrêt ] [ pensée-de-femme ] [ altruisme perdu ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

désert

La sécheresse persistante et les tracasseries policières des pays environnants avaient transformé les seigneurs du désert en forbans. On exigeait d'eux des passeports, alors que depuis des temps immémoriaux ils allaient où bon leur semblait. Ils devaient désormais exciper d'une nationalité, eux, dont le royaume couvrait plusieurs pays. Ce fut ainsi qu'on leur fit perdre le contrôle des routes du sel et de l'or. Ces hommes au front haut connurent l'humilité et la misère. (...)
La caravane s'éclipsa subrepticement. Saïd fut un moment tenté de suivre ces hommes. Il souhaitait confusément partager leur existence âpre et dangereuse où ne comptaient que les actes essentiels, ceux qui permettent la survie, hors toutes fioritures. Il considérait qu'il était plus salutaire de se battre pour du pain que pour des idées.

Auteur: Mimouni Rachid

Info: La Malédiction, p.34

[ liberté ] [ Maghreb ]

 

Commentaires: 0

solitude

L'homme intelligent aspirera avant tout à fuir toute douleur, toute tracasserie et à trouver le repos et les loisirs ; il recherchera donc une vie tranquille, modeste, abritée autant que possible contre les importuns ; après avoir entretenu pendant quelque temps des relations avec ce que l'on appelle les hommes, il préférera une existence retirée, et, si c'est un esprit tout à fait supérieur, il choisira l'isolement. Car plus un homme possède en lui-même, moins il a besoin du monde extérieur et moins les autres peuvent lui être utiles. Aussi la supériorité de l'intelligence conduit-elle à l'insociabilité. Ah ! si la qualité de la société pouvait être remplacée par la quantité, cela vaudrait alors la peine de vivre même dans le grand monde : mais, hélas ! Cent fous mis en un tas ne font pas encore un homme raisonnable.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1851, Collection Quadrige, PUF 1943 p.16

[ retraite ]

 

Commentaires: 0

divertissement

Quand vous êtes le soir au théâtre, vous pensez à vos petites affaires, au stylo que vous avez perdu dans la journée et au chèque que vous aurez à signer le lendemain. Ne nous faisons donc pas trop de crédit. Vos émotions sont prises en charge dans une saine disposition de la scène. C’est le Chœur qui s’en charge. Le commentaire émotionnel est fait, c’est ce qui fait la plus grande chance de survie de la tragédie antique. Il est fait, il est juste ce qu’il faut bêta, il n’est pas sans fermeté non plus, il est bien humain. Vous êtes donc délivrés de tous soucis. Même si vous ne sentez rien, le Chœur aura senti à votre place. Et même, après tout, pourquoi ne pas imaginer que l’effet peut être obtenu, là en effet, la petite dose, sur vous-même, si vous n’avez pas tellement palpité que cela ?

Auteur: Lacan Jacques

Info: 25 mai 1960

[ automatisme ] [ menus tracas ] [ distraction ] [ indicateur ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

égoïsme

Il me parlait à moi aussi.
Il parlait de la justice et du combat qui se livre pour que règne la justice
et des ouvriers qui souffrent
et du travail continuel, et de ceux qui ont faim,
et des riches, les seuls à être nés coiffés...

Et lors, me regardant, il vit des larmes dans mes yeux
et il sourit avec plaisir, pensant que j'éprouvais
la peine qu'il éprouvait, lui, et la compassion
qu'il disait éprouver.

(Mais moi je l'entendais à peine.
Que m'importent à moi les hommes
et ce qu'ils souffrent ou croient souffrir ?
Qu'ils soient comme moi - et ils ne souffriront pas.
Tout le mal du monde vient de ce que nous nous tracassons les uns des autres,
soit pour faire le bien, soit pour faire le mal ;
notre âme et le ciel et la terre nous suffisent.
Vouloir plus est perdre cela, et nous vouer au malheur. )

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: In "Le gardeur de troupeaux", éd. Poésie-Gallimard, p. 83 - trad. A. Guibert - le poème d'où est extraite la citation, est signé Alberto Caeiro : le chantre d'un rapport direct avec la nature, loin des palabres des hommes

[ politique ] [ malentendu ] [ nature ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama