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translater

La traduction est une forme d'agression passive. Ce faisant, un écrivain choisit de renoncer à la paternité de l'original afin de faire des ravages via un processus d'imitation, zigzaguant entre la langue étrangère et la langue réceptrice, et donc annulant en fin de compte la première au profit de la seconde.

Auteur: Venuti Lawrence

Info:

[ langages transposés ] [ interpréter ] [ dénaturer ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

cycle

Sous l'influence de ténébreux instincts, d'images fantastiques, les peuples marchent comme des somnambules entre d'insolubles antinomies. Ils se combattent les uns les autres sans rien s'expliquer à eux-même et mille cinq cents ans après l'écroulement du monde romain, ils en reviennent aux temps d'Alaric, transposés dans les moeurs de notre siècle.

Auteur: Herzen Alexandre

Info:

[ guerre ] [ décadence ]

 

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subconscient

Même lorsque nos sens réagissent à des phénomènes réels, à des sensations visuelles ou auditives, ils ont été transposés du domaine de la réalité dans celui de l'esprit et ils deviennent des réalités psychiques, dont la nature ultime n'est pas connaissable (car la psyché ne peut pas connaître sa propre substance)
- il y a dans chaque expérience un nombre indéfini de facteurs inconnus
- chaque réalité concrète demeure toujours inconnue à certains égards, car nous ne connaissons pas la nature ultime de la matière.
- des événements restent en dessous du seuil de conscience : ils se sont produits, mais nous les avons enregistrés à notre insu, sublibidinalement. Nous pouvons prendre conscience de ces événements, dans un moment d'intuition ou par un processus de réflexion approfondie.
Bien qu'à l'origine, nous n'ayons pas apprécié leur importance émotionnelle et vitale, elle sourd plus tard de notre inconscient comme une pensée seconde et peut se manifester par exemple sous la forme d'un rêve.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Essai d'exploration de l'inconscient

[ onirique ]

 

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citation s'appliquant à ce logiciel

Une fois bien intégrées les règles d'étiquetage, il ne faut pas se refuser à une forme de redoublement dans les tags.  C'est à dire que pour pointer un mot/idée, on usera d'un synonyme proche pour étiqueter. Et si on veut vraiment insister pour qu'un concept pointe, on pourra y aller d'un 2e synonyme. Pour "pluie" on pourra joindre "averse", avec "orage", ou "déluge", "crachin", etc. selon les impressions. Et rien n'empêche qu'un extrait contienne deux, voire trois notions principales qu'on voudra souligner. Ceci valant bien sûr pour des textes d'une certaine longueur. Ou pourrait inspirer quelque bibliothécaire numérique qui voudrait développer une classification affinée des "contenus" d'un livre ou de ses parties. Ce qui  fait penser à certaines éditions de Jules Verne où l'en-tête de chaque chapitre en détaille la matière.

Sauf que sur FLP l'ĥumain catalogage ne se refuse pas à l'intrication au simultanément et à toutes les temporalités possibles, conservant pour unique boussole le sens du ou des contenus. Les formulations de l'imaginaire humains n'étant plus limitées ici, sauf par les mots et autres tournures des idiomes divers - une fois ceux-ci transposés en français.

De fait, pour tenter de nourrir au mieux ce complexe corpus sémantique, il ne faudra pas hésiter à utiliser FLP en rétroaction, ainsi que les sites de synonymes, étymologiques, etc. qui foisonnent sur le web. Un autre objectif étant que l'extrait puisse être retrouvé sans trop de difficulté par celui qui l'a inséré ; ce qu'on nommera "réflexivité inversée" voire, le temps passant : "vérification diachronique des principes ou des représentations personnelles".


Auteur: Mg

Info: 30 avril 2021

[ dictionnaire intriqué ] [ rangement ] [ réflexion ] [ slow slow thinking ] [ lecture analytique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

psychanalyse

Lorsqu’une vérité, dans la vie quotidienne ou dans l’histoire, est barrée, que devient-elle ? Elle ne s’évanouit pas pour autant, elle subsiste, mais elle s’exprime dans de nouveaux registres, ailleurs, et sous des formes secrètes, clandestines. Ainsi dans l’homme : ces vérités, ces désirs qui ont été censurés, refoulés, vont être transposés dans un autre registre et sous une forme incompréhensible, dans le langage du rêve ou de la névrose.

[...] On se trouve en présence d’un discours qui n’a pas cessé de murmurer, mais que le sujet ne peut entendre, car il n’en connaît ni la grammaire ni la syntaxe. Ce langage perturbé, qui fonctionne en dehors du sujet conscient, c’est ce que Freud appelle l’inconscient, le "ça". "L’inconscient, dit Lacan, c’est le discours de l’Autre". Le sujet se trouve donc changé de place et, pour ainsi dire, en dehors de celui que nous appelons sujet. L’homme n’est plus au centre de lui-même dans le discours organisé et clair du conscient. Il est dans le discours tout aussi organisé mais indéchiffrable de l’inconscient – ce qu’exprime la formule [...] :

"Je pense où je ne suis pas, je suis où je ne pense pas."

Et il faut bien noter, cela est essentiel, que ce langage, s’il a été refoulé, ne disparaît pas. Il est là, en nous, même si nous ne pouvons pas l’atteindre et il se manifeste sans cesse dans les failles du conscient. C’est le mécanisme que Freud appelle "le retour du refoulé" et qui fait que sous la voix claire de notre conscience, vient sans cesse s’interposer une autre voix, pressante, répétitive, qui nous dit des histoires graves, celles de notre préhistoire, et que nous ne comprenons pas.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Entretien avec Gilles Lapouge Le Figaro Littéraire 1er décembre 1966 n° 1076

[ assujettissement au signifiant ] [ résumé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

audition

Les nouveaux nés auraient l'oreille absolue - Tous les bébés pourraient naître avec l'oreille absolue. Cette aptitude étonnante - qu'a une personne sur 10,000 - de reconnaître une note, est rare même chez les musiciens professionnels.
Selon la Jenny Saffran, directrice du laboratoire d'étude infantile de l'université du Wisconsin, les bébés ne semblent pas avoir d'oreille relative, cette capacité de se rappeler les intervalles entre les notes. Au lieu de cela, ils semblent avoir une capacité innée d'identifier le nombre précis de cycles par seconde d'un bruit.
"Nous ne la savons pas comment et quand le quand le changement se produit par rapport aux adultes " a-telle dit à l'association américaine pour l'avancement de la Science. " J'ai examiné des bébés de huit-mois et des adultes, les bébés semblent posséder l'oreille absolue, pas relative, et les adultes semblent utiliser l'oreille relative davantage que l'absolue. Quant à savoir pourquoi il y a une telle différence nous ne savons pas encore."
Le professeur Saffran a déjà démontré que les bébés agissent en tant que petits statisticiens : pour apprendre à écouter et à parler, puisqu'ils comprennent les bruits en y recherchant des modèles confirmés. Elle a conçu un essai pour mesurer si les enfants en bas âge et les adultes identifient des airs par oreille absolue ou relative. Ainsi les enfants en bas âge ont tout montré le même talent que Mozart, Nat King Cole ou Menuhin. Elle a joué une séquence trois-minute de sons de cloche - pour enchaîner avec des segments qui étaient relativement identiques, c'est à dire transposés.
Les adultes ont identifié les "airs" semblables. Les bébés de huit mois ne purent évidemment pas commenter leurs observations sur les bruits qu'ils entendirent, mais on devina leur avis en observant leur intensité d'écoute.
Les psychologues utilisent depuis bien longtemps l'envergure d'attention d'un bébé comme unité de mesure. Les bébés s'attendent a quelque chose de nouveau, et montrent beaucoup moins d'intérêt pour le familier.
"Nous savons que les enfants en bas âge ne sont pas des ardoises blanches, et qu'ils entrent dans le monde avec une structure ou un pré câblage qui les aide à apprendre" dit le prof. Saffran " Mais ce qui est intéressant ici c'est que nous n'avons pas utilisé notre expérimentation seulement pour la langue. La structure est probablement générale et liée à beaucoup de formes complexes d'étude, y compris la musique."
Les bébés perdent probablement leur capacité surnaturelle de se rappeler une fréquence précise parce que ce n'est pas important pour leur langue - à moins que cette langue soit chinoise, vietnamienne ou thaïe.
"L'oreille absolue est une forme trop fine de catégorisation," dit-elle. "Si on ne connaissait que ça, nous ne pourrions pas généraliser les bruits que nous entendons. Si nous utilisions seulement l'oreille absolue comme adultes, nous ne pourrions pas comprendre que ''joyeux anniversaire" dans deux tonalités différentes est la même chanson, ou que le mot 'tasse' dit par un homme ou par une femme, est le même mot."
Cette capacité est donc plus facilement préservée chez les enfants qui ont commencé à apprendre la musique en très bas âge. La plupart des gens commencent à apprendre la musique à l'âge de huit ans environ. Les musiciens qui ont l'oreille parfaite ont généralement commencé cet apprentissage à quatre ans environ.

Auteur: Radford Tim

Info: mercredi 21 février 2001 The Guardian

 

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quaternaire

Les quatre éléments - terre, eau, air, feu - constituant les modes fondamentaux de la manifestation sensible sont presque partout - excepté dans le monde moderne et rationaliste - empreints d'une pureté inviolable (...)

Quelques remarques s'imposent en ce qui concerne les 4 éléments : ces derniers n'ont évidemment rien à voir avec ce que l'on désigne par le même terme dans la chimie moderne ; comme nous l'avons déjà dit, les "éléments" au sens traditionnel représentent les modes de manifestation sous lesquels la substance dont le monde est créé se communique à nos cinq sens : ce sont respectivement les modes solide, liquide, volatile et igné (...) les quatre éléments sont donc les modes les plus simples dans l'ordre cosmique. Transposés dans le microcosme humain, ils sont aussi l'image la plus simple de notre âme qui, en tant que telle, est insaisissables, mais dont les caractéristiques fondamentales peuvent être comparées aux quatre éléments.

C'est bien dans cette perspective que Saint François d'Assise glorifie Dieu pour les quatre éléments, l'un après l'autre, dans son fameux "Cantique du Soleil".

En ce qui concerne l'eau, il écrit : "Loué sois-tu, mon Seigneur, pour Sœur Eau, qui est fort utile et humble, et précieuse et chaste" (Laudato si, o Signore, per sor acqua, la quale é molto utile ed umile e preziosa e casta).

On pourrait prendre ce verset pour une simple allégorie poétique, mais en fait le sens en est beaucoup plus profond : l'humilité et la chasteté décrivent la qualité de l'eau, qui, dans une rivière, épouse n'importe quelle forme, sans rien perdre pour autant de sa pureté, Là aussi se trouve une image de l'âme, qui peut recevoir toutes sortes d'impressions et se plier à toutes les formes, tout en demeurant fidèle à son essence propre et indivise. "L'âme humaine ressemble à l'eau", a pu dire Goethe, reprenant ainsi une analogie que l'on rencontre aussi bien dans les Écritures sacrées du Proche-Orient que dans celle de l'Extrême-Orient. L'âme ressemble à l'eau, tout comme l'esprit est comparable au vent ou à l'air

(...)

Les mythes selon lesquels toute chose fut créée à partir d'une mer originelle trouvent un écho dans ce verset coranique : "Nous (Dieu) avons créé toute chose vivant à partir de l'eau." L'allégorie biblique de l'Esprit de Dieu planant sur les eaux trouve son équivalent dans le symbole hindou de Hamsa, le cygne divin qui fait éclore l’œuf d'or du cosmos en nageant sur l'océan primordial. En définitive, chacune de ces représentations allégoriques se retrouve dans le Coran, lorsqu'il est dit qu'au commencement le Trône de Dieu reposait sur les eaux.

La fleur de lotus ouverte, siège des divinités de l'Inde, est elle aussi un "trône de Dieu" flottant sur l'eau de la materia prima, ou sur l'eau des possibilités principielles. Ce symbole, que l'Inde a transmis à la mythologie et à l'art bouddhiques, nous ramène de l'eau en tant qu'image de la substance primordiale du monde, à l'eau en tant que reflet de l'âme. Le lotus du Bouddha ou du Boddhisatwa, en effet, s’élève au dessus des eaux de l'âme, tout comme l'esprit illuminé par la connaissance se libère de l'existence passive. L'eau représente ici quelque chose qui doit être bénéfique, car en elle se trouve enracinée la fleur dont le calice renferme le "précieux joyau" de Boddhi, l'Esprit divin. Le Bouddha est lui-même cet Esprit, étant le "Joyau dans le Lotus".

Auteur: Burckhardt Titus

Info: Miroir de l'intellect, pp. 46-49

[ syncrétisme ] [ pérennialisme ] [ historique ] [ aqua simplex ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste