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mégapole

On pouvait voir les vitres des cafés illuminés, les silhouettes noires des gens qui passaient devant les phares des autos un instant éblouissants quand elles tournaient pour s'engager sur le pont. Nous pouvions entendre le grondement confus, la rumeur de la ville qui allait décroître, s'apaiser peu à peu, mourir, tandis qu'aux milliers de fenêtres s'allumeraient, stagneraient, puis s'éteindraient pour la nuit les lumières des milliers de petites vies entassées, tièdes, féroces et paisibles.

Auteur: Simon Claude

Info: Le sacre du printemps, Le Livre de poche, 1974, p.222

[ obscurité ]

 

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déclaration d'amour

On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout: le manque. Il m'était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore. Ma maison mentale, ma maison de coeur était fermée à double tour. Tu as cassé les vitres et depuis l'air s'y engouffre, le glacé, le brûlant, et toutes sortes de clartés.

Auteur: Bobin Christian

Info: La plus que vive

[ gratitude ]

 

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femmes- par-hommes

J'étais au volant de ma voiture, vitres baissées, et elle avait passé la tête par la fenêtre. Les genoux raidis, elle tendait sa croupe en arrière, si bien que je ne pouvais me faire une idée précise de sa physionomie. Le bâillement d'un ample T-shirt m'offrait en revanche une vue plongeante sur le galbe superbe de ses seins. La décence eût exigé que je détourne mon regard, mais, franchement, cela ne me vint pas à l'esprit.

Auteur: Seung-U Lee

Info: La vie rêvée des plantes

[ attraction ] [ obsédé ]

 

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sensualité

La foudre ne tomba nullement sur ma tête tandis que la pluie continuait à battre contre les vitres de la fenêtre. Mon corps nu, échauffé par le plaisir, la sentait descendre, légère. Douce pluie d'avril entre les seins, les hanches ouvertes pour accueillir cette fraîcheur de printemps. J'avais retrouvé mon corps. Durant ces mois d'exil, enfermée dans cette cuirasse de douleur, je ne m'étais plus caressée. Aveuglée par la terreur, j'avais oublié que j'avais des seins, un ventre, des jambes.

Auteur: Sapienza Goliarda

Info: L'art de la joie

[ érotisme ]

 

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prolétaire

... par les vitres de l'autobus, suivre la descente du brouillard. [...] J'avais cinquante minutes d'irréalité. Je m'enfermais pour cinquante minutes avec des phrases, des mots, des images. Un lambeau de brume, une déchirure du ciel les exhumaient de ma mémoire. Pendant cinquante minutes je me dérobais. La vraie vie, mon frère, je te retiens ! Cinquante minutes de bonheur qui n'est que rêve. Mortel réveil, porte de Choisy. Une odeur d'usine avant même d'y pénétrer. Trois minutes de vestiaires et des heures de chaîne. La chaîne, ô le mot juste...

Auteur: Etcherelli Claire

Info: Elise ou la vraie vie

[ pause ] [ repos ]

 

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gamberge

Duane Hall : "Puis-je vous confier quelque chose ? Je vous le dis en tant qu’artiste, je pense que vous comprendrez. Parfois, lorsque je conduis… de nuit, sur la route… je vois deux phares qui se rapprochent de moi. Rapidement. Et j’ai cette soudaine envie de tourner brusquement les roues, droit sur cette voiture qui arrive. Je peux imaginer l’explosion. Le bruit des vitres qui se brisent. Les… flammes qui s’élèvent de l’essence qui se répand.
Alvy Singer : D’accord. Bien, je… je dois partir maintenant, Duane, parce que je… je dois retourner sur la planète Terre."

Auteur: Allen Woody

Info: Annie Hall 1977

[ imagination ] [ suicide ]

 

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mégapole

En arrivant à Bombay, j'ai décidé de constituer des archives énormes, vraiment originales... des choses les plus insignifiantes. La mousse dans le quartier des lavandiers, Dhobi Talao. Le claquement de la queue d'un cheval galopant tôt le matin sur le champ de courses de Mhalaxmi. Les balustrades poussiéreuses d'immeubles décatis de Kala Ghoda. Tout doit pénétrer mon objectif et aller se loger dans cette espèce de bibliothèque permanente... Afin d'y parvenir, si je devais détruire les murs et briser les vitres, je le ferais pour tout voir : brut, effroyable, parfait... J'espère créer des archives épiques de Bombay...

Auteur: Siddharth Dhanvant Shanghvi

Info: Les derniers flamants de Bombay, p. 240

[ Asie ] [ Inde ]

 
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chemin de fer

Tout à coup, il entend une rumeur. Un grondement soudain qui se multiplie à toute allure et qui produit une sensation de vertige semblable à celle qu’on a quand on croit être sur le point de s’évanouir. Une avalanche nous tombe dessus. Les vitres vibrent, le sol trépide, les pointes de peinture du mur égratignent son dos. Tout tremble, tout bouge dans la maison pendant que le train passe en hurlant sans s’arrêter devant la fenêtre, une explosion d’air et d’énergie, un ouragan métallique. Voummm, la bête s’éloigne en agitant tout, en emportant tout. Puis elle laisse un silence vide, le lourd silence des cimetières.

Auteur: Montero Rosa

Info: La bonne chance, pp 22-23

[ assourdissant ] [ bruyant ] [ contraste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fin de vie

Au bord du Styx

C'est un œuf profond que la chambre où je meurs,
Avec ses rosiers bleus sur les parois.
Ni vitres, ni lucarnes, ni palier
Mais simplement, des taches régulières.

Je plane en des ellipses qui décroissent
Lentement vers le centre, en faisceaux démembrés :
Des jours sont entassés au fond du corridor
Par le cocher parti pour se soûler.

Dans la rade, il attend le gai navire,
Féerique, sous pression, mugissant,
Et l'œil du commandant se colle à la lunette

Tandis qu'ici j'exerce les ellipses nouvelles,
Plus tournoyantes, plus rapides, plus en rond
Et sens dans l’âme un noyau tendre qui regrette.

Auteur: Dimov Leonid

Info: In 30 poètes roumains de Irina Radu, p 121, trad Irina Radu

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

La tartane que maitre Nino Mo avait baptisée Filippa du nom de sa première femme doublait le petit môle de Porto Empédocle au milieu du flamboiement de l'un de ces magnifiques couchers de soleil méditerranéens qui font frissonner et palpiter l'étendue infinie des eaux comme en un délire de clartés et de couleurs. Les vitres des maisons aux tons vairés sont en feu ; la falaise marneuse du plateau contre laquelle le gros bourg est adossé tandis que resplendit comme de l'or le soufre en tas sur la longue plage ; et seule fait contraste l'ombre de l'antique forteresse de mer sombre et carrée au bout du môle.

Auteur: Pirandello Luigi

Info: La morte et la vivante, p 89

[ couchant ]

 

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