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humour

Les gens apportent des fusils de chasse lors des observations d'OVNIS à Fife, en Alabama. J'ai demandé à un gars: "Pourquoi t'amène un gun à une observation d'UFOS?" Le type m'a dit : "Wah, je ne veux pas être enlevé." Si je vivais à Fife, en Alabama, je me mettrais à genoux chaque soir, priant pour me faire enlever.

Auteur: Hicks Bill

Info:

[ extraterrestres ] [ vacherie ] [ usa ]

 

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travail

Ça ressemblait à n'importe quel autre boulot impossible, tu te fatiguais, t'avais envie de te tailler, et puis tu fatiguais encore plus et tu oubliais de te tailler, les minutes n'avançaient pas, tu vivais éternellement la même minute, sans espoir, sans échappatoire, piégé, trop sonné pour te tailler et nulle part où aller si tu te barrais pour de bon.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Au sud de nulle part" page 53

[ piège ] [ fatalité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nostalgie

L'enfance ne me manque pas, mais me manque cette façon que j'avais de prendre plaisir aux petites choses, alors même que de plus vastes s'effondraient. Je ne pouvais pas contrôler le monde où je vivais, garder mes distances avec les choses, les gens ou les moments qui faisaient mal, mais je puisais de la joie dans les choses qui me rendaient heureux.

Auteur: Gaiman Neil

Info: L'océan au bout du chemin

 

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lecture

Avant moi, Livre, il y eut la Voix.
Il y a bien longtemps, autour du feu, les humains contaient des histoires. Ils chantaient et dansaient, fêtaient les saisons, et les aïeux transmettaient aux plus jeunes les récits des temps anciens. Tout passait par la voix. Par la mémoire. En fait, j'existais déjà : dans les têtes. Je vivais de bouche-à-oreille, transmis "par coeur" indéfiniment.

Auteur: Agard John

Info: Je m'appelle LIVRE et je vais vous raconter mon histoire

[ historique ] [ genèse ]

 
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légume

A l'époque où j'étais seule, je vivais sur l'aubergine, plus puissante des alliées de la bonne cuisinière. Je pouvais la frire, la bouillir, l'étuver et la manger croquante ou vaseuse, chaude ou froide. Elle n'était pas chère, et, délicieuse, vous remplissait avec toutes ces sortes de combinaisons étranges. Et s'il en avait en rab, je la mangeais froide le lendemain, étalée sur du pain.

Auteur: Laurie Colwin

Info:

[ nourriture ] [ survie ]

 

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détachement

Personnellement, je vivais tellement mieux sans me comparer aux autres ! Plus de stress pour être parfaite, pour devenir la meilleure. Ces objectifs éraient inhumains, de toute façon, alors pourquoi autant de personnes couraient-elles après ? Pourquoi ne pas s'accepter tel que nous étions?
Pourquoi ne pas nous voir tous à la même hauteur, complémentaires les uns des autres pour s'entraider et apprendre de nos voisins ?

Auteur: Métivier Iléana

Info: L'éveil

[ indépendance ] [ rapports humains ] [ question ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perdu

Je ne comprenais pas le monde. Il m'apparaissait sous une étrange dimension ; je n'existais pas, il me semblait que tout ce que je pouvais voir et toucher, entendre et sentir, était sans consistance. Je vivais dans un univers de silence et de questions, d'abstraction, de jeux et de cris, de rires et de pleurs, d'éclats de joies et de lumières, mais je ne contrôlais rien.

Auteur: Brasme Anne-Sophie

Info: Respire

[ impuissance ]

 

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nature

Lac.
Le lac.
Englouties
les rives. Sous le nuage
la grue. Blancs, luisent
les millénaires
des peuples de bergers. Avec le vent

je gravissais les pentes de la montagne.
C'est là que je vivais. J'étais
un chasseur, mais l'herbe
m'a saisi.

Apprends-moi à parler, herbe,
à être mort et écouter,
longuement, apprends-moi à parler, pierre.
Eau, apprends-moi à durer,
et toi, vent, ne t'enquiers pas de moi.

Auteur: Bobrowski Johannes

Info: Terre d'ombres fleuves, Plaine

[ poème ]

 

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imagination

Il faut (se mit alors à dire son ami) que vous vous reportiez au fond de l'une de nos provinces. Et non pas à une petite ville mélancolique, fournie toutefois d'un Cercle, ou casina, comme on dit; imaginez plutôt une cité minuscule, un bourg perdu parmi les montagnes. Au temps de mon histoire, je vivais là-bas, et du reste (ajouta-t-il en souriant), c'est là que je suis né.

Auteur: Landolfi Tomaso

Info: La nuit provinciale, trad. Mario Fusco

[ raconter ] [ village ]

 

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vieillir

"La nostalgie de l'Insulinde" - chez moi ce mal n'est pas de nature topographique. Ma nostalgie n'a pas pour objet "Les Indes néerlandaises" mais l'époque où je vivais sans penser, j'ai la nostalgie de ce qui en moi s'est perdu et dont je ne sais plus exactement moi-même ce que c'était - clarté qui s'est changée en trouble, eau qui s'est changée en pensées d'asphyxie et de mort.

Auteur: Brouwers Jeroen

Info: L'Eden englouti

[ conscience ]

 

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