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nirvana

C’est un bonheur comme je n’en ai jamais ressenti. Même la fois où j’ai reçu l’overdose de morphine à l’hôpital de Coney Island ne peut pas être comparée à cela et je pense que même si je prenais tous les orgasmes de ma vie et que je les combinais puis que je les vivais tous à la fois en l’espace d’un millième de seconde, je n’y serais pas encore.

Auteur: Dima Zales

Info: Les Dimensions de l'esprit, tome 3, Les Initiés

[ félicité ]

 

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captive

Ma seule marge de manoeuvre était de lui pardonner ses gestes. Cet acte de pardon me rendit le pouvoir sur ce que je vivais et me permit de m'en accommoder. Si je n'avais pas instinctivement adopté cette attitude j'aurais peut-être sombré dans la colère ou la haine. Par le pardon je repoussais ses actes loin de moi. IL ne pouvait plus me rabaisser ou me briser, puisque je les lui avais déjà pardonnés.

Auteur: Kampusch Natascha

Info: 3096 jours

[ rédemption ]

 

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réminiscence

J'avais beau être sur la terre ferme, je ne pouvais oublier la mer.
Sur cette langue de sable coincée entre la baie d'Hakodate et le détroit de Tsugaru, pas un endroit n'échappait au parfum des marées. Le monde carcéral où je vivais désormais ne faisait pas exception, malgré son sévère isolement, et le vent, pénétrant sans peine derrière les hautes murailles de briques, venait réveiller en moi le souvenir nostalgique, encore à vif, de l'océan.

Auteur: Hitonari Tsuji

Info: La Lumière du détroit

[ eau ]

 

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paranormal

Depuis quelques années déjà, je vivais avec mon chien Elliott. Il avait un sacré caractère et possédait une intelligence qui le rendait encore plus attachant. Ma maman le connaissait du temps où elle vivait encore. Un jour, je remarquai qu’avant que j’entre en communication avec elle, et d’ailleurs avec tout autre esprit, Elliott s’asseyait dans la pièce et regardait souvent en l’air, à un endroit bien précis. Quelquefois, il penchait la tête, et se mettait à aboyer. Il me parut alors évident que, tout comme moi, mon chien devinait les esprits.

Auteur: Alain Joseph Bellet

Info:

[ homme-animal ] [ médiums ]

 
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jeunesse

[...] je ne connais pas un cas d'enfance plus heureuse que la mienne. Je vivais près des Carpates, jouant librement dans les champs et dans la montagne, sans obligations ni devoirs. Ce fut une enfance extraordinairement heureuse. Plus tard, en parlant avec les gens, je n'ai rien trouvé d'équivalent. J'aurais aimé ne jamais quitter ce village ; je ne peux oublier le jour où mes parents m'ont fait prendre une voiture pour me conduire au lycée, en ville. Ce fut la fin de mon rêve, la ruine de mon monde.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Entretiens

[ nature ] [ paradis ]

 

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nature

... Le désert purifie l'âme, loin de lui tu es sourd et aveugle... Le Sahara exalte les mérites et aggrave les vices, y voyagent seulement les chercheurs de lumière... Je me laisse bercer par le va et vient de ma selle je suis vide, je suis rien... Sur terre ou tout est à gagner l'illusion n'a pas sa place. Seule compte la pensée lucide car elle exige l'oubli de soi et la prudence... Devant cet enchevêtrement de sable... Mon corps n'existait plus. Ma chair faisait la paix avec mon Âme, je vivais le sacré...

Auteur: Mano Dayak

Info:

[ mystique ] [ vacuité ] [ spiritualité ]

 

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couple

Vingt-cinq ans qu'ils [papa et maman] sont ensemble. Parfois, je me dis que pour vivre avec quelqu'un un quart de siècle, il ne faut pas être humain. Nos parents sont des extraterrestres qui n'ont pas compris que la monogamie, c'était valable quand les hommes avaient une espérance de vie réduite. Comme pendant l'Antiquité ou au Moyen Âge. Tu vivais jusqu'à quarante ans maxi, tu n'avis pas le temps de laisser s'effriter ton amour. Tu pouvais y croire encore. De nos jours, tu as le temps d'expérimenter cinquante façons d'aimer. Cinquante histoires d'amour. C'est mathématique.

Auteur: Corenblit Rachel

Info: À la dure

[ prison ]

 

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thanatopracteurs

Ce que je sais de notre famille (ils sont croque-morts), je le tiens pour l’essentiel de mon grand-père maternel. Quand j’étais petit, je passais souvent la nuit chez lui. Il habitait l’appartement le plus proche du nôtre, où je vivais avec ma mère et Tante Em. La nouvelle génération et l’ancienne se faisaient face depuis que les morts du choléra avaient donné à mes ancêtres les moyens d’acheter le premier logement, avant que ceux de la grippe russe ne viennent nous gratifier du second. Depuis la grippe espagnole, notre famille est propriétaire de l’immeuble entier.

Auteur: Uthaug Maren

Info: Une fin heureuse

[ gagne-pain ] [ profitable ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mariage

J'ai été mariée malgré moi. Je n'avais pas encore dix-sept ans qu'on me cherchait des fiancés. Cela se passait deux ans avant la libération. Je vivais chez mes parents. Je ne manquais de rien. Ce n'était ni la richesse, ni la pauvreté, un ménage de paysans modestes. Les plus âgés allaient à la corvée. Quant à moi, je gardais la volaille à la ferme. La vie était libre, bonne. Grande fille, j'étais fort gaie. On cherchait pour moi, des épouseurs. Je ne voulais pas d'eux. J'avais quelqu'un dans la tête. Mais celui-là, on n'en voulait pas pour moi.

Auteur: Skvorcova Anisiâ

Info: Une paysanne russe

[ forcé ] [ pensée-de-femme ]

 

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témoignage

(Mais) j'étais rentré de la déportation depuis trois mois, et je vivais mal. Ce que j'avais vu et souffert brûlait en moi, je me sentais plus proche des morts que des vivants, et coupable d'être homme, car les hommes avaient édifié Auschwitz, et Auschwitz avait englouti des millions d'êtres humains, et beaucoup de mes amis, et une femme qui était toujours dans mon coeur. Il me semblait que je me purifierais en racontant, et je me sentais pareil au vieux marin de Coleridge qui saisit par la manche, dans la rue, les gens conviés à des noces pour leur infliger son histoire de malédiction.

Auteur: Levi Primo

Info: Le Système périodique

[ rapport ] [ déposition ] [ camp de concentration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel