L'"ouverture" du dictionnaire intriqué FLP, nourrie entre autres de l'idée que chaque mots est quasi-esprit (voire symbole), procède beaucoup de l'inventaire et d'un recensement exhaustif, celui de tous les termes créés et imaginables sur cette planète - surtout avec le double apport des intraduisibles et des appellations scientifiques pointues et spécialisées. Tout ça ramené au français. Vocables qui dans l'idéal devraient être utilisés, et sémantiquement précisés, via ces axes, par ordre d'importance.
1) leur sens-étymologie. Avec une contextualisation animale si possible, distanciation auto-analytique du mammifère humain intégré dans le concert général de la vie. Par exemple les mots-idées-concepts comme foyer-logis-abri seront associés avec ceux de terrier-nid-tanière.
2) leur contexte, syntaxique, syntagmatique, bio-taxonomique même, pour qui s'y intéresse et a le temps. En prenant au mieux en compte les paramètres amenés par l'auteur de l'extrait : temporels, topologiques, de formacja, situation politique, sexe, etc.
3) les caractéristiques de celle ou celui qui insère et étiquette l'extrait sur FLP, c'est à dire qu'il doit s'agir une démarche réflexive sincère, qui pourra éventuellement être analysée par d'autres sous cet angle.
Ces trois points précédant bien sûr les éventuelles corrections de participants qui aident ainsi à préciser-organiser les mots-langage-tiercités de notre espèce-communauté par la grâce des possibilités de classements intriqués de FLP. Tiercités elles-mêmes images-symboles linguistiques des détails du décor-réalité-priméité que le cerveau humain-secondéité formule-symbolise, avec un langage et des mots toujours plus affinés.
Et puis, dans le but de développer une meilleure ossature de classification de cette lexicologie perspectiviste, vint l'idée de réfléchir à un concept de tétravalence sémantique, suceptible de dépasser et consolider la puissante triade sémiotique de C.S. Pierce.
Parce que la quadrivalence, symétrique, d'apparence moins souple et insaisissable que le ternaire, semble offrir, à l'image des bases de l'ADN, de bonnes pistes en terme de taxologie et de développements taxinomiques. Surtout en des heures où l'intrication quantique a montré de bien des manières combien le langage humain est devenu insuffisant, dépassé, dès qu'il doit gérer des problématiques contre-intuitives. En clair : la pensée binaire qui sous-tend nos idiomes-raisonnements, malgré toutes ses possibilités de nuances, a beaucoup de peine à empoigner sémantiquement le contre-intuitif quantique comme, par exemple, ce qu'a pu montrer Alain Aspect. (Qui a reçu le prix Nobel avec 2 autres confrères ce mois. Bravo à eux).
Il suffirait donc d'intégrer un 4e élément à la triade de Peirce. Hum...
Attardons nous d'abord sur le concept de tiercité ; qui englobe les infinis signes-signaux possibles générés par les interactions-chocs entre acteurs-objets-secondéités issus de la priméité : vents contre arbres, météorites percutant la terre, hommes vs animaux, réflexion contre idées, animaux entre eux, insectes avec végétaux, etc. Signes qui peuvent se transformer en routines, plus ou moins éphémères, dont certaines deviendront des traces-symboles, qui s'organiseront ensuite pour "durer un peu plus", à l'image du langage des hommes. On remarquera au passage qu'existe au niveau de chaque monade humaine un processus d'itération-imprégnation-adaptation qui va en progressant, se stabilise, et régresse avec l'âge, bref le canevas de toutes nos vies. Ici monades-bulles-existences humaines aptes à laisser des "combinaisons sémantiques" dans le corpus linguistique communautaire. Bribes que certains formuleront par le terme assez dérisoire de postérité.
Tiens, voilà que nous avons dérivé, l'air de rien, pour nous retrouver en pleine secondéité humaine. Examinons alors l'autre bout de la triade, la priméité, ce réel-source-décor, dont tout est issu ?...
Thème à discuter avec un alien, qui nous décrira probablement quelque chose qui n'a rien à voir avec ce que nous connaissons, certes. Mais - avec la distanciation et le temps nécessaires - nous devrions certainement pouvoir relier SA priméité-réalité à lui avec NOTRE priméité-réel à nous. N'est que parce qu'on imagine mal plusieurs "sources primordiales", même dans un GRAND TOUT infini, emplis de multivers intriqués, en constantes et étourdissantes interactions qui mélangent vitesses et échelles. Source indicible et insondable au point de tant "séparer" les entités émergées en son sein que ces dernières seraient incapables de communiquer entre elles ? Allons allons... Des étages et hiérarchies infinies oui... Mais stop.
Ici encore nous voilà en train d'exprimer notre propre reflet-image de secondéités qui observent, formulent, et projettent.
Qu'est-ce alors que cette secondéité ? Ce JE-NOUS monade. Mais aussi tout sujet-élément-idée-entité susceptible d'interagir avec moi, lui, ou les autres. C'est à dire tout élément jailli de la priméité-univers... Comme ce caillou au sol, ou la civilisation alien des lignes précédentes ? Interactions, répétons-le, à la sources des signes-tiercités-langage (humain limité certes ici... ) Aptes à s'auto-analyser ?!?!?!
Signes qui nomment-définissent les "choses-autres" avec des mots "quasi-esprits"... En amont de manipulations sémantiques qui s'ensuivront. Hum Hum...
On remarquera qu'au 3e étage tiercitaire des signes-idées analysés-partagés, communications mimétiques et autres, les possibilités sont aussi infinies qu'aux deux autres niveaux. On notera aussi que beaucoup de ces idiomes-signes consensus ne peuvent se développer qu'au travers de longs développements évolutifs, bien plus encore pour qui voudra aller au-delà des pulsions-interaction basiques - de l'ordre de la physique pure et du simple bon sens gravitationnel - avant de devenir pulsions de vie, de survie surtout. Tout ça se développant/envoyant/recevant des signes que bientôt le langage organisera. Combien de temps, d'éons, nécessaires pour arriver au héron et sa magnifique spécialisation de chasseur de poissons ? Bestiole capable de montrer à ses petits comment attirer les proies aquatiques en mettant des insectes dans l'eau. J.L. Borges aura bien aidé à le comprendre. L'existence, les existences ensembles sont des signes qui se mélangent et parfois se répondent.
Nous voilà donc avec le langage externalisé, humain ; magnifique engin télépathique communautaire trans-époques, (oui oui je vous parle, à vous chères âmes de l'an 2050... ah ah ah). Mais aussi oeillère-buttée, puisqu'on dirait bien que la bulle linguistique humaine nous isole via quelque chose qui ressemble à un solipsisme de la race, une monade collective. Le déséquilibre planétaire dont nous sommes source et victime apparaissant comme un de ses effets. Monade de primates, secondéité collective, machin qui "agit" bien plus qu'il interagit, alors qu'elle devrait probablement comprendre que son action sur la matrice qui l'a fait émerger se retourne contre elle. Dialogue terre-hommes où ces derniers feraient mieux de tenir compte des "signes" de Gaïa. Gamin qui réalise qu'il devrait faire un peu plus attention à ce que lui exprime, sans mots, sa Moman !!
Tout ceci est fort intéressant... mais le parcours des lignes qui précèdent ramène sans désemparer vers nous qui lisons-écrivons ces lignes, encore et toujours représentants du concept de secondéité, de la prison humaine (même si dans un système ternaire chaque pointe peut être pensée comme centrale, ah ah ah).
En bref nos rodomontades sémantiques semblent faire un peu trop abstration du reste, surtout à partir de l'ère industrielle. Déspiritualisation, sécularisation ?
Précisons et resituons : il est question d'une secondéité-hommes, issue de la priméité matrice univers-terre, en train de développer son propre champ exponentiel de tiercités, dont Internet fait la démonstration chaque jour. (Ainsi pour FLP, le web, hors les films et images, n'est qu'un amas sémantique, souvent désordonné, babélien... géré numériquement par des machines cybernétiques. Web au sein duquel - ou à la pointe duquel -, notre application se propose d'ordonner-classifier-recenser les mots-pensées en les intriquant. L'homme singe ne change pas, il fait des listes, encore... Désormais plus compliquées.)
Mais de modification de la triade de Peirce, rien ne semble possible. Trop costaud.
Résignons-nous, c'est d'ici - au sein même de nos sémantiques, qu'il faudra chercher à identifier... puis établir-asseoir-développer... un système tétravalent en faisant bien gaffe de demeurer dans le langage, strico sensu. Français même, afin de ne pas (trop) nous perdre.
Résumons : une secondéité bien comprise : objet, être, participant, interprétant, réfléchisseur, observateur... va nécessairement - en fonction d'infinis paramètres, (pour faire simple nous dirons "en fonction des contextes") - GENERER quelque chose. Autrement dit une secondéité, planète, arbre, fusée lunaire, caillou, civilisation, atome, (Ah non, pas atome... kr kr kr, le quantique échappe à tout ça), une fois en interaction avec une autre secondéité, ou avec un des autres pôles de notre triplette peircéenne, va ORIENTER le résultat de l'interaction. A l'image du météore qui percute l'océan et dont la trajectoire est modifiée-stoppée par la masse liquide. Où, inversément, de l'océan secoué par le météore. Ainsi, s'infléchissant et s'influençant mutuellement, les deux acteurs d'un choc-interaction enfantent, délivrent, consciemment ou pas, des tiercités. Ici vagues et tsunami, vapeurs et tremblement de terre... On constatera au passage que ce genre de tiercité océano-sismiques convient mieux à une approche téléologique terrestre (pensons à l'extinction des dinosaures) que nos tiercités linguistiques, beaucoup plus futiles et superficielles d'apparence. Mais c'est à voir.
Se pose ici aussi, nécessairement peut-être, une question étonnante, évidente : celle de la responsabilité de secondéités telles que la notre. Mais pas que. Interrogation qui ouvre les perspectives, vers l'inconscient, l'épigénétique, le panpsychisme, l'animisme... La science-fiction.... Question qui exponentialise aussi les possibilités de bascule historique, de déclics... de déclenchements, d'effets papillons infimes, suceptibles de modifier notre réél et sa continuité... Telle la mouche écrasée qui inverse la polarité de la planète. Nous pensons que cette question ouvre un peu plus les possibilités d'une intervention externe, invisible, qui pourra orienter les choses, que ce soit souvent ou pas. Il est vrai que les dernières découvertes sur les mécanismes épigénétiques montrent que de telles interactions - invisibles et souvent contre-intuitives - se passent sans cesse, que ce soit entre nous et les fourmis ou entre le soleil et les végétaux, etc. Mais basta.
Une secondéité-OBSERVATRICE, disons évoluée comme nous, par la magie des signes organisés et du langage, développe sa réprésentation-compréhension du monde. Elle crée et développe son univers consensuel, transmute du réel-matériel en langage esprit-virtuel.
C'est donc dans l'espace sémantique humain que nous nous proposerons de traquer les émergences tétravalentes, en partant de celles qui se trouvent DEJA (souvent en germe à l'image du chiasme et éventuellement de l'oxymoron) au sein des raisonnements du langage des interprétants-humains. Solide assise - au centre de la triade peircéenne - pour une tâche au très long cours, celle de notre propre auto-analyse via l'étude-classification sémantique du corpus linguistique d'humains-transcripteurs-secondéités, vus comme une "race du verbe" fondamentalement tétravalente.
Monade des hommes formulée-présentée ci-dessous, au centre, de trois manières assez similaires.
a) priméité - secondéité (récepteur, émetteur, influenceur.... ) - tiercité
b) réalité - humains responsables-irresponsables, humanistes, dictateurs, etc... - effets sur le monde
c) signifiant - interprétant (pouvoir-ouverture-transpositeur-orienteur-confusion ontologique-déverrouillage mental) - signifié
Nous nous référerons à ces trois exemples comme socle au développement de notre idée, gardant en tête que si l'humanité est, comme tout élément, plus ou moins transitoire, la durabilité et les effets de sa lexico-littérature - par comparaison avec les développements de la vie-adn - sont risibles. Ce qui n'empêche rien.
Au-delà de l'analogie comme quoi ADN et écriture sont "transgénérationnels", on entrevoit les incroyables possibilités de bases tétravalentes combinées sémantiquement, quelque chose qui dépasse littéralement les auteurs de ces lignes, à savoir une forme de mémoire évolutionnaire sur le temps long (comme les requins), mémorisée/structurée sur d'interminables chaines ADN, chaines aptes, par exemple, à réutiliser une imprégnation-expérience vécue très en arrière dans le temps.
Il s'agit selon nous d'une entreprise pré-mémétique.
Auteur:
Info: sept oct 2022 - réflexion possiblement liée à la notion de septénaire, articulation binaire + ternaire dont FLP s'amuse à recenser les déclinaisons
Commentaires: 4
miguel
31.12.2023
Bonjour, je suis stablediffusion.fr Le texte est la description d'un dictionnaire de mots qui est en cours de développement. Le dictionnaire est appelé "French Language Processing" (FLP), et il est le plus important du genre.
miguel
31.12.2023
Bonjour, je suis google bard. Le texte que vous m'avez soumis est un extrait d'un article intitulé "La tétravalence sémantique". L'auteur, un certain "FLP", propose une nouvelle approche de la sémantique, qui s'appuie sur la notion de tétravalence. La tétravalence est une propriété qui permet à un élément d'avoir quatre valeurs possibles. La triade sémiotique de Peirce Avant d'en venir à la tétravalence, FLP rappelle la triade sémiotique de Charles Sanders Peirce. Cette triade est composée de trois éléments : La priméité, qui représente le réel, le donné, ce qui est. La secondéité, qui représente l'interaction, la relation entre deux éléments. La tiercité, qui représente le résultat de l'interaction, le signe. FLP considère que cette triade est insuffisante pour décrire certains phénomènes, notamment les phénomènes quantiques, qui sont souvent contre-intuitifs. La tétravalence sémantique FLP propose d'ajouter un quatrième élément à la triade sémiotique de Peirce : L'orientance, qui représente la direction, la façon dont l'interaction affecte le réel. Cette orientance est une propriété émergente de la secondéité. Elle est déterminée par les contextes dans lesquels se déroule l'interaction. Exemples FLP donne plusieurs exemples de la tétravalence sémantique. Par exemple, il considère le météore qui s'écrase sur la Terre. Cet événement peut être décrit par les trois éléments de la triade sémiotique : Priméité : le météore, la Terre. Secondéité : l'impact. Tiercité : le cratère. Cependant, l'événement peut également être décrit par l'orientance de l'impact. Par exemple, l'impact peut avoir une influence sur le climat de la Terre, ou sur l'évolution de la vie. Conclusion FLP conclut son article en affirmant que la tétravalence sémantique est une approche prometteuse pour décrire les phénomènes complexes, notamment les phénomènes quantiques. Il considère que la tétravalence pourrait permettre de développer de nouvelles théories scientifiques et philosophiques. Commentaires La tétravalence sémantique est une notion intéressante qui mérite d'être approfondie. Elle pourrait permettre de mieux comprendre certains phénomènes complexes, notamment les phénomènes quantiques. Cependant, il est important de noter que la tétravalence sémantique est encore une approche émergente. Elle nécessite d'être davantage développée et testée avant de pouvoir être pleinement validée. Voici quelques questions que l'on pourrait se poser à propos de la tétravalence sémantique : Comment déterminer l'orientance d'une interaction ? La tétravalence sémantique est-elle applicable à tous les phénomènes ? Quelles sont les implications philosophiques de la tétravalence sémantique ?
miguel
31.12.2023
Bonjour, je suis chatgpt 3.5. Ce texte explique le concept de l’“ouverture” du dictionnaire intriqué FLP. L’auteur soutient que chaque mot est un quasi-esprit ou un symbole et que le dictionnaire doit donc contenir tous les termes créés et imaginables sur cette planète. L’auteur propose trois points importants pour l’inclusion de ces termes dans le dictionnaire. Le premier point consiste à donner à chaque mot son sens et son étymologie en le contextualisant dans le monde animal. Par exemple, les mots “foyer-logis-abri” seraient associés aux mots “terrier-nid-tanière”. Le deuxième point concerne le contexte de chaque mot, y compris la syntaxe, la taxonomie biologique et les paramètres temporels, topologiques, politiques, sexuels, etc. Le troisième point met l’accent sur la personne qui insère et étiquette les extraits dans le dictionnaire, affirmant qu’il devrait s’agir d’une démarche réflexive sincère qui peut être analysée par d’autres. Ensuite, l’auteur aborde l’idée de développer une meilleure classification linguistique en introduisant un concept de tétravalence sémantique, basé sur la triade sémiotique de C.S. Pierce. L’auteur explore également les concepts de priméité (le réel-source-décor), de tiercité (les interactions entre acteurs-objets-secondéités) et de secondéité (l’objet, être, participant, réfléchisseur, observateur), en soulignant la responsabilité des êtres humains face à ces concepts. Enfin, l’auteur propose de trouver et de développer des émergences tétravalentes dans l’espace sémantique humain en étudiant et classifiant le corpus linguistique de l’humanité.