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vocabulaire

Exousiaokrator, exousiarches, exousiastes [variations sur souverain "extérieur"] ; archonte des archontes, archegos, archegetes, archonte, exarchonte [tirés d'un ancien terme désignant un souverain ou un officiel de haut rang, signifiant à peu près "prince"] ; pro(h)egemon, hegemonarchos, hegemon, kathegemon [variantes de "suzerain"] ; dynastes, prohegetor, hegetor, protos, ephoros ["surveillant", à Sparte] ; hyperechon, diataktor, panhypertatos, hypertatos, koiranons, megalodoxos ["illustre souverain"] ; rex [roi] ; prinkips [princeps romain, c'est-à-dire "premier des citoyens", titre qui eut la faveur d'Auguste comme déguisement de ses vastes pouvoirs, et dont dériva "prince"] ;doux [dux, commandant de région, dont dériva "duc"] ; synkleitikos, ethnarches ["chef de tribu"] ; patrarchos, strategos, stratarches, stratiarchos, stratelates [quatre variantes de "général"] ; taxiarchos, taxiarches [commandant de formation d'infanterie] ; megaloprestatos ["magnifique"] ; megaloprepes, peopthemenos, endoxotatos ["très estimé"] ; endoxos, periphanestatos, peiphanes, peribleptos, peribleptotatos [variations sur "distingué"] ; eugenestatos, eugenes [deux versions de "bien né"] ; ariprepestatos, ariprepes, aglaotatos, aglaos, eritimotatos, eritimos, gerousiostatos, gerousios, phaidimotatos, phaidimos, kyriotatos, kyrios [ces deux derniers termes signifiant "seigneur"] ; entimotatos, entimos, pro(h)egoumenos, hegoumenos [aujourd'hui, "abbé"] ; olbiotatos, olbios, boulephoros, arogos, epikouros, epirrophos, amantor.
Cette grande diversité était manifestement utile car elle créait une irrémédiable confusion dans la hiérarchie des rangs. Si un chef de clan tout fier de porter le magnifique titre de megaloprestotatos rencontrait un très distingué megalodoxos, l'un et l'autre pouvaient se sentir investis du plus grand honneur de la part de l'empereur, et, par conséquent, contraints de faire preuve de la plus grande loyauté.

Auteur: Luttwak Edward Nicolae

Info: La Grande Stratégie de l'Empire Byzantin, p. 256

[ dirigeant ] [ prébendes ]

 

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réalisme-idéalisme

Kant est amené à redonner au mot symbole le sens d’une représentation "concrète" et imagée, qui donc fait intervenir, quoique indirectement, l’intuition sensible (la perception), et à rejeter la terminologie des nouveaux logiciens, Leibniz en l’occurrence, qui tendent au contraire, à opposer connaissance "intuitive" et connaissance "symbolique", dans la mesure où les "symboles" mathématiques et algébriques ne sont précisément que les signes scripturaux et généralement arbitraires d’objets ou d’opérations dont nous ne pouvons avoir aucune connaissance sensible.

[…] Pour Kant, […] la valeur sensible ou "concrète", la valeur d’image qu’il faut garder au symbole, est en vérité indirecte, comme nous l’avons dit. Le symbole est bien une représentation imagée d’une réalité en elle-même invisible, mais il n’y a aucun rapport ontologique entre les deux, aucune présence du figuré dans le figurant. […] Au reste, la philosophie kantienne, en son entier, récuse toute possibilité d’une présentification (et non d’une simple présentation) de l’intelligible dans le sensible. […]

Pour Goethe, tout au contraire, le symbole se distingue de l’allégorie en ce que, tout en relevant comme elle du genre "signe", il en réalise une espèce particulière, celle où le signifiant s’identifie, d’une certaine manière, à ce qu’il signifie. C’est pourquoi le symbole est : 1°) naturel, alors que l’allégorie est artificielle ; 2°) intransitif (on doit chercher son sens en lui-même, dans sa présence immédiate, et non en dehors de lui) ; 3°) inépuisable et finalement indicible, alors que l’allégorie disparaît dans son explication.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Histoire et théorie du symbole", éd. L'Harmattan, Paris, 2015, pages 71-72

[ différences ] [ points de vue opposés ]

 
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passe-temps

À l'évidence, la mondialisation qui submerge notre monde moderne est un modèle hyperactif, hyper financier, perpétuellement à la recherche de progrès. Elle est dominée par l'Amérique, donc sous le joug de la position protestante. C'est sans doute pour cette raison que la notion de loisir a remplacé celle de vacances (étymologiquement : " vide "). Le vocable " loisir " vient du verbe latin licere signifiant " permettre ". Littéralement, le loisir est ce qui est loisible, donc ce qui est permis. D'ailleurs, à l'armée comme à l'hôpital, quand on veut s'absenter, on sollicite une permission, la fameuse perm' bien connue des bidasses comme des malades.
De nos jours, si ne pas travailler est (à la rigueur) autorisé, voire recommandé, ne rien faire, vaquer, être en vacance est mal vu. La cessation de travail ne signifie plus farniente, mais présuppose que l'on s'adonne à une autre activité. Flemmarder au soleil n'est plus à la mode. Vive les séjours à thème, les voyages sportifs ou culturels, les clubs Méditerranée où le GM pris en charge de matin au soir court de compétitions sportives en animations soi-disant culturelles ! La loi sur les trente-cinq heures a d'ailleurs constitué un signal fort dans ce sens et il est reconnu que ce sont les magasins de bricolage et de sport (et, en conséquence directe, la petite chirurgie et les urgences) qui en ont le plus bénéficié sur le plan commercial.
Cesser de travailler signifie s'activer autrement.

Auteur: Lemoine Patrick

Info: S'ennuyer, quel bonheur !

[ occupation ]

 

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signifiant de la phobie

Il est l’élément autour de quoi tourneront toutes sortes de significations qui formeront en fin de compte un élément suppléant à ce qui a manqué au développement du sujet, c’est-à-dire aux développements qui lui ont été fournis par la dialectique de l’entourage où il est immergé. Mais ce n’est possible qu’imaginairement. [...]

Le sujet en choisit une [de forme] pour remplir une fonction bien précise, celle d’assurer la stabilisation momentanée de certains états – dans le cas présent, de l’état d’angoisse. Pour remplir la fonction de transformer cette angoisse en peur localisée, le sujet choisit une forme qui constitue un point d’arrêt, un terme, un pivot, un pilotis, autour de quoi s’accroche ce qui vacille, et que menace d’emporter le courant intérieur issu de la crise de la relation maternelle. [...]

C’est un point autour duquel le sujet peut continuer à faire tourner ce qui, autrement, se déclarerait dans une angoisse impossible à surmonter. [...]

Dans la mesure où ce signifiant est là en tant qu’il correspond métaphoriquement au père, il permet que s’accomplissent tous les transferts, toutes les transformations nécessaires de tout ce qui est compliqué et problématique dans la relation inscrite sur la ligne du bas – à savoir la mère, la fonction phallique et l’enfant – qui nécessite à chaque fois, par rapport à la mère réelle, un triangle distinct. Il faut pour cela un terme qui soit immaîtrisable pour l’enfant, qui fasse peur, et même qui morde.

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, pages 561-562

[ modalité de suppléance ] [ carence de la fonction paternelle ]

 
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science-fiction

- Je vais vous éclairer gratis sur le mode de communication des Wankh. C'est un peuple particulier, absolument unique. Leur cerveau fonctionne par impulsions. Ils voient en impulsions, pensent en impulsions. Pour parler, ils s'expriment par des impulsions, des sonorités formées d'un grand nombre de vibrations qui concourent toutes à faire une phrase. Chaque idéogramme correspond à une harmonique, c'est-à-dire une unité de signification. Aussi, le déchiffrement du wankh est-il affaire de divination autant que de logique. Il faut traduire un idéogramme par un élément signifiant complet. Les Hommes-Wankh eux-mêmes hésitent parfois. Bon... Passons à votre document. Laissez-moi regarder. La première harmonique... hem ! Remarquez cette crête. Elle représente généralement une équivalence, une identité. Un carré ayant cet aspect, ombré à droite, peut vouloir dire "vérité" ou "perception vérifiée" ou "situation" ou, peut-être, "état actuel du cosmos". Quant à ces signes... je ne sais pas. Ces hachures... ce doit être une personne qui parle. Comme elles sont en bas, l'accord est dans les graves. Il semblerait que... oui, ce petit crochet indique une volonté positive. Ces symboles... hem ! Ce sont des organisateurs qui précisent l'ordre et soulignent les autres éléments. Mais je ne les comprends pas. Je peux seulement deviner le sens global. Quelque chose comme : "Je tiens à signaler que les conditions sont "identiques" ou "inchangées". Ou bien : "Une personne tient à spécifier que le cosmos est stable". Quelque chose dans ce genre. Êtes-vous sûrs qu'il s'agit bien de renseignements concernant un trésor caché ?

Auteur: Vance Jack

Info: Le Cycle de Tschai, n°2 : le Wankh

[ communication ]

 

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concept psychanalytique

Chaque fois qu’un état de besoin est suscité, le principe du plaisir tend à provoquer un réinvestissement dans son fond entre guillemets - puisqu’à ce niveau métapsychologique il ne s’agit pas de clinique - un réinvestissement hallucinatoire de ce qui a été antérieurement hallucination satisfaisante. C’est en cela que consiste le nerf diffus du principe du plaisir. Le principe du plaisir tend au réinvestissement de la représentation et donne aux Vorstellungen [représentations] une forme satisfaisante. L’intervention de ce qu’il [Freud] appelle principe de réalité peut donc être tout à fait radicale, elle n’est jamais qu’une seconde étape.

[…] L’appareil psychique, tel qu’il est décrit en somme à partir de son expérience de ce qu’il a vu surgir d’irréductible, du fond des substitutions hystériques, est ceci : c’est que la première chose que peut faire l’homme démuni, lorsqu’il est tourmenté par le besoin, est de commencer par halluciner sa satisfaction, et il ne peut rien faire d’autre que contrôler. Par bonheur il a fait en même temps à peu près les gestes qu’il fallait pour se rapprocher de la zone où cette hallucination coïncide avec un réel approximatif.

Voilà de quelle espèce de départ de misère, toute la dialectique de l’expérience, en termes freudiens - si l’on veut respecter les textes fondamentaux - s’articule. C’est ce que je vous ai dit en parlant du rapport du principe du plaisir et du signifiant. Car les Vorstellungen, d’ores et déjà, à l’origine, ont le caractère d’une structure signifiante.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 3 février 1960

[ manque ] [ suppléance ]

 
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pop art

...L'efficacité des psychédéliques en matière d'art tient à leur capacité à rendre le langage sans poids, aussi fluide et éphémère que ces fameuses "lettres bulles" des années soixante. Je crois que ces psychotropes déconnectent à la fois le signifiant et le signifié de leurs prétendus référents du monde phénoménal - nous conférant simultanément un aperçu viscéral de la mécanique culturelle du langage, parallèlement à l'écrasante déduction d'une nature tumultueuse qui tourbillonne au-delà ou en deça de celui-ci.

De ma propre expérience, j'ai toujours senti que la langue était une nappe posée sur la table, jusqu'à ce qu'un serveur céleste la secoue d'un coup, la fasse flotter et la laisse retomber sur le monde dans une position différente de celle qu'elle avait avant, donnant ainsi un aperçu vertigineux de l'abîme qui sépare le monde véritable de la connaissance que nous en avons de lui.

Et c'est dans cet abîme que l'horror vacui de l'art psychédélique se déploie tel un pont incandescent. Car si c'est une chose de croire, sur base de preuves théoriques, que nous vivons dans une prison du langage, c'en est une autre de le réaliser après avoir jeté un coup d'oeil dans le vide insondable et glissant de cette Bastille en train de se démantibuler autour de nous. Pourtant, l'art psychédélique use de cette apparente occasion de perdre espoir en célébrant cette fuite du contrôle verbal par un débordement fluide qui emplit tout d'une profusion pleine de sens de rires et de lumières.

Auteur: Hickey Dave

Info: Air Guitar :  Essays on Art and Democracy. Trad Mg

[ dépassement cognitif ] [ art pictural ] [ lsd ]

 
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structuration du langage

[…] la métonymie est au départ, et c'est elle qui rend possible la métaphore. Mais la métaphore est d'un autre degré que la métonymie. […]

Anna Freud endormie […] parle dans son sommeil - Grosses fraises, framboises, flans, bouillies.

Voilà quelque chose qui a l’air d’être du signifié à l’état pur. Et c'est la forme la plus schématique, la plus fondamentale, de la métonymie.  Sans aucun doute, elle les désire, ces fraises, ces framboises. Mais il ne va pas de soi que ces objets soient là tous ensemble. Qu'ils soient là, juxtaposées, coordonnés dans la nomination articulée, tient à la fonction positionnelle qui les met en position d'équivalence. C’est le phénomène essentiel.

S’il y a bien quelque chose qui nous montre indiscutablement qu’il ne s’agit pas là d’un phénomène d’expression pur et simple, qu’une psychologie, disons jungienne, nous ferait saisir comme un substitut imaginaire de l’objet appelé, c’est précisément parce que la phrase commence par quoi ? Par le nom de la personne, Anna Freud. C’est une enfant de dix-neuf mois, et nous sommes sur le plan de la nomination, de l’équivalence, de la coordination nominale, de l'articulation signifiante comme telle. C'est seulement à l'intérieur de ce cadre [métonymique] qu'est possible le transfert de signification [métaphore].

C'est le cœur de la pensée freudienne. L'œuvre commence par le rêve, ses mécanismes de condensation et déplacements, de figuration, ils sont tous de l'ordre de l'articulation métonymique, et c'est sur ce fondement que la métaphore peut intervenir.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, pages 361-362

[ grammaire ] [ inconscient ] [ psychanalyse ] [ contiguïté ]

 
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transcendance

[...] nous ne pouvons pas exprimer ce que nous voulons exprimer et tout ce que nous disons du miraculeux absolu demeure non-sens. [...]

Nous n’avons pas encore réussi à trouver l’analyse logique correcte de ce que nous désignons en esprit par nos expressions éthiques et religieuses. [...]

Ce qui revient à dire ceci : je vois maintenant que si ces expressions n’avaient pas de sens, ce n’est pas parce que les expressions que j’avais trouvées n’étaient pas correctes, mais parce que leur essence même était de n’avoir pas de sens. En effet, tout ce à quoi je voulais arriver avec elles, c’était d’aller au-delà du monde, c’est-à-dire au-delà du langage signifiant. Tout ce à quoi je tendais – et, je crois, ce à quoi tendent tous les hommes qui ont une fois essayé d’écrire ou de parler sur l’éthique ou la religion – c’était d’affronter les bornes du langage. C’est parfaitement, absolument sans espoir de donner ainsi du front contre les murs de notre cage. Dans la mesure où l'éthique naît du désir de dire quelque chose de la signification ultime de la vie, du bien absolu, de ce qui a une valeur absolue, l'éthique ne peut pas être science. Ce qu'elle dit n'ajoute rien à notre savoir, en aucun sens. Mais elle nous documente sur une tendance qui existe dans l’esprit de l’homme, tendance que je ne puis que respecter profondément quant à moi, et que je ne saurais sur ma vie tourner en dérision.

Auteur: Wittgenstein Ludwig

Info: "Leçons et conversations", texte établi par Cyril Barrett d’après les notes prises par Yorick Smythies, Rush Rhees et James Taylor, traduit de l'anglais par Jacques Fauve, éditions Gallimard, 1992, page 155

[ infranchissable ] [ saut catégoriel ] [ signe ]

 

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psychanalyse

Revenons maintenant au livre qu'on appelle : La science des rêves (Traumdeutung), mantique plutôt, ou mieux signifiance.

Freud ne prétend pas du tout y épuiser du rêve les problèmes psychologiques. Qu'on le lise pour constater qu'à ces problèmes peu exploités (les recherches restent rares, sinon pauvres, sur l'espace et le temps dans le rêve, sur son étoffe sensorielle, rêve en couleur ou atonal, et l'odorant, le sapide et le grain tactile y viennent-ils, si le vertigineux, le turgide et le lourd y sont?), Freud ne touche pas. Dire que la doctrine freudienne est une psychologie est une équivoque grossière.

Freud est loin d'entretenir cette équivoque. Il nous avertit au contraire que dans le rêve ne l'intéresse que son élaboration. Qu'est-ce à dire? Exactement ce que nous traduisons par sa structure de langage. Comment Freud s'en serait-il avisé, puisque cette structure par Ferdinand de Saussure n'a été articulée que depuis? Si elle recouvre ses propres termes, il n'en est que plus saisissant que Freud l'ait anticipée. Mais où l'a-t-il découverte? Dans un flux signifiant dont le mystère consiste en ce que le sujet ne sait pas même où feindre d'en être l'organisateur.

Le faire s'y retrouver comme désirant, c'est à l'inverse de l'y faire se reconnaître comme sujet, car c'est comme en dérivation de la chaîne signifiante que court le ru du désir* et le sujet doit profiter d'une voie de bretelle pour y attraper son propre feed-back.

Le désir ne fait qu'assujettir ce que l'analyse subjective.

Auteur: Lacan Jacques

Info: La direction de la cure et les principes de son pouvoir. (* que charrie le ru du désir et qui échappe au sujet, fait rencontre, résonance avec l'autre et se concrétise avec l'enfant. Ajout de Mg )

[ courants contradictoires ] [ effets ]

 
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