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révolution française

Ce n’est pas moi qui suis fort et méchant, c’est les autres qui sont si bêtes et si tristes, et qui vous donnent tout avant qu’on leur demande !

C’est une comédie où l’on n’a qu’à jouer son rôle avec aplomb et l’on peut tout se permettre quand on connaît les planches.

Mais il y a autre chose à faire que de jouer la comédie ! Croyez-vous que je n’aimerais pas mieux autre chose ?

C’est comme la France quand elle se jetait sur Versailles ou sur le Louvre.

Ce n’est pas du pain qu’elle demandait, un peuple ne vit pas que de pain !

C’est de la mitraille et du plomb et de grands coups de pieds dans les côtes !

Un cheval comme la France, c’est jeune, c’est amoureux, ça aime à rire, ça aime à sentir son maître !

Il faut avoir du genou quand on a l’honneur de tenir une pareille bête entre les jambes, c’est pas un veau.

Mais ce gros Louis qu’elle avait sur le dos,

A peine avait-elle commencé à danser un petit peu qu’il tombait par terre sans aucun mouvement ou bruit, comme un gros boulot de coton.

Qu’est-ce qu’il restait d’autre à faire que de lui couper la tête ?

Auteur: Claudel Paul

Info: Le pain dur, éditions Gallimard, 1956, page 191

[ force vitale ] [ fougue ]

 

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soumission

Qui n’est point époux sera esclave ; qui ne veut point consentir sera contraint ; qui n’est point membre de l’Eglise sera serf de la loi.

Auteur: Claudel Paul

Info: L'otage, éditions Gallimard, 1956, page 69

[ juste ] [ temporel-éternel ] [ humain-divin ]

 

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aliments

Ce bon café n’a pas poussé sur un chêne et voilà un coquin de sucre qui est trop blanc pour ne pas venir de chez les nègres.

Auteur: Claudel Paul

Info: L'otage, éditions Gallimard, 1956, page 59

[ chauvinisme ] [ exotiques ]

 

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sécularisation

Je regarde autour de moi et il n’y a plus de société entre les hommes,

Mais seulement la "loi" comme ils disent, et le texte imprimé à la machine, la volonté inanimée, idole stupide.

Où est le droit, il n’y a plus d’affection.

Et la loi de Dieu était dure dont nous avons été libérés par Jésus-Christ. Que sera-ce de la loi des hommes ?

Quelle société, où chacun croit qu’elle est aux dépens de sa propre charte ? et la force ne peut remplacer le sacrifice.

Comme vous le voyez avec cet homme qui dès qu’il a pris une chose est obligé de prendre tout le reste,

Et de reconquérir le monde à chaque instant pour assurer un seul pas.

Auteur: Claudel Paul

Info: L'otage, éditions Gallimard, 1956, page 52

[ critique ] [ question ] [ modernité ]

 

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sémantique diachronique

Tout exégète sait que, sauf rarissimes exceptions, le grec du Nouveau Testament est une langue tordue, un grec souvent de pacotille, dont la syntaxe (et le vocabulaire ?) n'a aucune des beautés des monuments hellénistiques contemporains. Même Flavius Josèphe, qui traduit, dit-il, ses œuvres du sémite en grec, s’arrange pour en rejeter toute trace d’araméen ou d’hébreu : sauf aux endroits retouchés, voire franchement mutilés, par les moines copistes, Flavius Josèphe est un excellent auteur ; au minimum il est lisible. Mais qui ira prétendre que l’Apocalypse dite de Jean est lisible ? Ni Philon le Juif ni Josèphe des contemporains, ou presque n’auraient osé présenter à leur public des narrations aussi mal ficelées.

De cela, les commentateurs érudits tirent l’idée que le Nouveau Testament, pour faire bref, est rédigé par des illettrés, des gens simples, peu versés en hellénismes : au fond, des ignorants. Et ils ajoutent aussitôt que le témoignage desdits illettrés n’en est que d’autant meilleur comme si, entre parenthèses, tout analphabétisme héroïquement surmonté faisait la valeur d’un témoignage... Toutes ces subtilités et fausses évidences sont en réalité de peu de poids, et l’argumentation prend parfois d’autres aspects.

Auteur: Dubourg Bernard

Info: L'invention de Jésus, tome 1 : L'Hébreu du Nouveau Testament, p. 15

[ distorsion ] [ biais de traduction ] [ transmission écrite ] [ interpolations ] [ linguistique ] [ épistémologie ]

 

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ésotérisme

La Notarique est le codage par lequel on groupe les initiales, les médiales ou les finales de plusieurs mots pour en former un ou plusieurs autres.

Les exemples de notarique, autrement dit les acrostiches, sont innombrables dans la Bible hébraïque.

Ainsi, en Exode III, 13, la phrase de Moïse vulgairement traduite " S’ils me disent : Quel est ton nom ? que leur dirai-je ? " vit et repose sur une notarique : l’expression originale LY MH ŜMW MH (litt. " à moi, quoi son nom, quoi ") y est composée de quatre mots dont les finales sont, dans l’ordre et par acrostiche, Y, H, W et H les quatre lettres constitutives du nom divin le plus sacré (le " Yahvé " ou " Jéhovah " des traductions) ; et cette notarique, évidemment intentionnelle dans le texte, et évidemment performante, n’apparaît évidemment plus dans les traductions courantes : elle n’y figure même pas en note! et la matière du texte en est escamotée d’autant. (pp. 131-133)

Auteur: Dubourg Bernard

Info: L'invention de Jésus, tome 1 : L'Hébreu du Nouveau Testament

[ gématrie ] [ kabbale ] [ temurah ] [ notarikon ] [ exégèse ]

 
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déification

C’est au contraire en réalisant intégralement sa nature de créature, que l’être relatif peut seulement être rendu participant de la Nature divine. L’homme naturel et profane croit à la réalité autonome et indépendante de son être. Ce faisant, il se prend pour Dieu et s’attribue une perfection qui n’appartient qu’à l’Être absolu. Il ment à sa nature d’être créé. Quelle est donc la vérité de cette nature ? C’est que l’être créé est un être reçu, un être donné. Dans l’exacte mesure où l’être humain prend une conscience ontologique du don de l’être, il laisse l’Être divin s’écouler en lui. […] Oui, il y a une vérité plus haute que celle qui prétend nier, sur leur propre plan, l’irréductible dualité du Créateur et de la créature ; une vérité plus profonde que celle qui prétend aspirer à une union telle qu’enfin la création soit entièrement résorbée dans l’homogénéité d’un Absolu massif. Il y a la vérité de la suprême Déité, qui, étant au-delà de la dualité, comme de l’unité, les contient et les conçoit en elle de manière immaculée, si bien qu’en elle seulement le relatif et le créé sont ce qu’ils doivent être.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, page 360

[ charité ] [ identité ] [ distinction ] [ naturel-surnaturel ]

 

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charité

Le Mystère de l’Annonciation venait de s’accomplir en Marie, et le Mysterium caritatis exigeait qu’il fût communiqué au "prochain", figuré ici par Elisabeth. "En hâte, dit l’Evangile, Marie s’en alla au pays des montagnes […]. Or dès qu’Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, l’enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit". On ne peut mieux décrire le contenu essentiel du Mysterium caritatis : Marie, porteuse du Verbe Incarné, salua Elisabeth qui fut remplie du Saint-Esprit. Tel est le "Don de Dieu" à Elisabeth à travers Marie. […]

Cet épisode évangélique "incarne" sur le plan humain le Mysterium caritatis à l’égard du prochain : il s’agit, en définitive, qu’à l’instar de Marie, l’âme Vierge et porteuse du Verbe fasse tressaillir dans le sein d’autrui l’enfant Jean-Baptiste, c’est-à-dire le Précurseur qui reconnaît le Christ, et qu’à la suite de cette "reconnaissance", l’âme du prochain soit remplie du Saint-Esprit.

Auteur: Stéphane Henri Gircourt André

Info: Cité dans Amour et vérité de Jean Borella, L’Harmattan, 2011, Paris, page 358

[ relation de proximité ] [ naturel-surnaturel ] [ christianisme ]

 

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vertu théologale

Sur le plan humain, c’est donc une impossibilité et une absurdité d’aimer son prochain comme soi-même. La Charité est un mystère, elle n’est pas un altruisme. Il est donc impossible qu’un individu humain ait la charité dont il s’agit à l’égard d’un autre individu humain, l’illusion altruiste est de même niveau que l’illusion égocentrique […].

Lorsque l’individualité humaine s’est effacée – Mystère de l’humilité – au point de réaliser la parfaite virginité de Marie, alors seulement une telle individualité transfigurée est "mon prochain" et je suis "son prochain", ayant réalisé l’un et l’autre la "proximité divine" qui est le mysterium caritatis. Mais alors ce n’est plus l’individu X qui donne l’aumône à un individu Y : c’est Dieu qui donne Dieu à Dieu.

Auteur: Stéphane Henri Gircourt André

Info: Cité dans Amour et vérité de Jean Borella, L’Harmattan, 2011, Paris, page 358

[ naturel-surnaturel ] [ définition ] [ christianisme ]

 

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écritures saintes

Pourquoi, en Luc XII, 1, est-il écrit : " Méfiez-vous du levain c’est-à-dire de l’hypocrisie des Pharisiens " ? Là-dessus, Bultmann et autres restent plus que muets; ils passent; ils courent rejoindre, et bien en vain, le commode giron de leur sainte koïné. Car quel rapport y a-t-il dans le grec entre zumé, " le levain ", et upokrisis, " l’hypocrisie " ? réponse : aucun. Cette phrase est donc incompréhensible en grec, autant qu’elle l’est en français. Et elle orne cependant, depuis des siècles, les sermons, les missels, et les cervelles chrétiennes. Cervelles dont la plupart seraient d’ailleurs fort en peine d’expliquer ce qu’est un " pharisien ". Mais si l’on sait qu’en hébreu l’équivalent du " levain " est ĤMŞ et celui de l’ " hypocrisie " ĤNP, alors on comprend tout : on comprend le " c’est-à-dire " du grec et de la version française courante ; car, en hébreu, et en kabbale, et pas ailleurs, la guématrie du " levain " est la même que celle de l’ " hypocrisie " !"*

Ridicule et stérile en grec, évidente en hébreu, en kabbale, cette phrase n’a jamais été écrite en grec, et elle n’a pas été écrite à l’intention de lecteurs grecs (juifs ou non) ; par contre, elle a été ultérieurement traduite, et cette traduction lui a fait perdre son sens son fondement arithmétique.

Il n’existe donc une relation entre le levain et l’hypocrisie qu’en hébreu ; elle est gématrique ; elle est kabbalistique : intraduisible et illisible dans une autre langue, cette gématrie (cette kabbale) n’est plus que du zéro dans le Selon-Luc de nos manuscrits indo-européens.

Autre exemple, tiré d’un autre Évangile :

En Matthieu XXVI, 15, des pièces d’argent sont versées à Judas : 30 pièces; comme pour les poissons, pas une de plus, pas une de moins. La justification des 30 pièces est rapportée par Matthieu (et surtout par les notes de nos éditions-traductions courantes), non pas à des faits réels, s’étant historiquement produits, mais à... une citation de Zacharie XI, 12 : " Et ils prirent les 30 pièces d’argent ", citation qui ne mentionne aucunement et pour cause ! le nom de Judas. Et nos commentateurs, nos érudits, nos grécistes, se satisfont et entendent nous satisfaire de la référence, sans se poser la question, encore une fois naïve et de bon sens, qui me vient aussitôt à l’esprit : pourquoi 30 pièces et Judas ? Or, et c’est bien ce que le grec est incapable de nous dire, le nombre 30 correspond à la gématrie de l’hébreu YHWDH, " Judas " (et aussi : " la Judée ").**

Seul l’hébreu, par gématrie et par kabbale, justifie le rapport narratif entre les 30 pièces d’argent et Judas.***

Auteur: Dubourg Bernard

Info: L'invention de Jésus, tome 1 : L'Hébreu du Nouveau Testament - *Gématrie de ĤMŞ (" levain ", mais aussi " vinaigre ", d’où l’épisode du vinaigre lors de la Passion, d’où, aussi, ses sous-entendus) : 8 + 40 + 90, soit 138. Gématrie de ĤNP (" l’hypocrisie ", mais aussi, et plutôt, " l’impiété ") : 8 + 50 + 80, soit également 138." **Soit, dans l’ordre des lettres-chiffres du mot : 10 + 5 + 6 + 4 + 5 = 30. ***Encore une image de la manière anhistorique dont sont édifiés les textes évangéliques et leurs récits. Quant au fait que, par Judas (ou : par la Judée, distincte de la Galilée et de la Samarie ?), l’argent et la croix (le bois, l'arbre, etc) soient ici narrativement réunis, c'est encore la gématrie (et non le grec et non l'Histoire) qui nous l'indique : la valeur de KSP, " l’argent ", est identique à celle de cŞ, " le bois " : 160. Avec l’article H, de valeur 5, les deux mots ont pour guématrie commune 165, la même que celle de MLK + YHWDYM, autrement dit " le roi des Juifs " (ou : " des Judéens ") d’où, encore une fois hors du grec, Marc xv, 26, et sa mention du " motif de la condamnation " de Jésus-Josué : la prétention au titre de " roi des Judéens " ! Hors Histoire et hors grec, seul l’hébreu, par ses réseaux gématriques, invitait le narrateur primitif à lier ainsi le bois (la croix), l’argent et le titre royal ; dans le grec tout cela est perdu dans l'hébreu, tout cela possède (possédait) la même valeur. Équivalence absolue des trois termes. pp. 138-141

[ gematria ] [ gvematria ] [ kabbale numérique ] [ numérologie symbolique ] [ interpolations diachroniques ] [ bible ] [ manipulation ] [ malentendus ]

 

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