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peinture

Pourquoi l'homme se croit-il déshonoré s'il ne parle pas devant un tableau ? Car le flot sonore des bêtises creuses que l'on entend malgré soi dans les musées constitue une telle torture qu'on devrait, dans une société policée, afficher partout : "Il est interdit de commenter à voix haute les oeuvres d'art." Pourquoi le silence, obligatoire au théâtre et au concert, ne le serait-il pas dans les galeries ?

Auteur: Revel Jean-François

Info: Mémoires, Plon 1997 p.196

[ beaux-arts ]

 

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conviction

"Il se peut que les autres aient combattu les soviétiques pour de mauvaises raisons (...) pour ma part, j'ai toujours été convaincu que mes raisons étaient bonnes et mon engagement sincère".
Il était pareil à celui qui se trouve dans une galerie des glaces et ne se préoccupe pas de ce qui l'entoure, parce qu'il sait qu'il est le seul à ne pas être un reflet. La confusion n'est que pour les spectateurs.

Auteur: Nadeem Aslam

Info: La vaine attente

[ certitude ] [ guerre ]

 

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précaution

Mock choisit comme mot de passe et réponse une maxime latine : dum spiro spero*. Il la nota au fusain sur un mur de la galerie pour que chaque sentinelle puisse la lire avant d'appuyer sur la détente. Ensuite, par une petite porte blindée épaisse, très basse, les deux frères Mock franchirent la ligne de front. La porte claqua derrière eux comme celle d'une prison, comme une bombe qui explose, comme un point d'orgue.

Auteur: Krajewski Marek

Info: La forteresse de Breslau, * Tant que je respire, j'espère

[ sésame ] [ guerre ]

 

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obscurité

Des ombres torrentielles, rouges et visqueuses, se poursuivaient, haletant et glissant, dans les corridors infinis du ciel violet et zébré d'éclairs... phantasmes sans forme, dessins d'un kaléidoscope vampirique... forêt de chênes monstrueusement nourris dont les racines en forme de serpent se tordaient, aspiraient d'innommables sucs dans la terre grouillante de démons cannibales... tentacules en forme de tertres, nés d'un noyau souterrain de pourriture perverse... éclairs de folie sur des murs couverts de lierre malsain... galeries démoniaques éclairées par une végétation putride...

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: Le mythe de Cthulhu

[ tempête ]

 

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vacherie

Cet épouvantable imbécile, cette très subalterne canaille de Guillaume Apollinaire, dont on a vu le rôle suspect dans les récentes affaires des tableaux volés au Louvre, me montrait un jour avec cette niaises suffisance, cet émerveillement stupide, peints sur sa figure de domestique, ce qu'il appelait "sa galerie" et cela avec les boniments ultra modernistes appropriés à la circonstance. Inutile d'inventorier les épouvantables horreurs dont il désignait ainsi l'absurde accumulation par ses soins, et l'insignifiance absolue...
- Eh bien, me dit-il, en présence de mon mutisme visiblement méprisant, maintenant c'est ça l'art...
- Eh bien, répondis-je fort tranquillement, si c'est ça l'art, je n'aime pas l'art !... C'est bien simple !...

Auteur: Groux Henry de

Info: Journal

[ beaux-arts ]

 

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désenchantement

Enfin, ceux qui rejettent l’obscurantisme écologique ou l’obscurantisme antisocialiste, et qui ne peuvent se satisfaire du scepticisme des postmodernes, décident de continuer comme si de rien n’était et demeurent résolument modernes. Ils croient toujours aux promesses des sciences, ou à celles de l’émancipation, ou aux deux. Pourtant, leur confiance dans la modernisation ne sonne plus très juste ni en art, ni en économie, ni en politique, ni en science, ni en technique. Dans les galeries de peinture comme dans les salles de concert, le long des façades d’immeubles comme dans les instituts de développement, on sent que le cœur n’y est plus. La volonté d’être moderne paraît hésitante, parfois même démodée.

Auteur: Latour Bruno

Info: Nous n'avons jamais été modernes. Essai d'anthropologie symétrique. P 11

[ capitalisme ] [ cul-de-sac ] [ impasse matérialiste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mot-carrefour

- L'envoûtement (allure), hein ?

-J'ai appris quelques trucs sur l'architecture des châteaux au fil des ans. 

Liv passe un bras autour de ma taille.

- L'allure* est un passage derrière le parapet d'un mur de château. Idéal pour se défendre lorsque l'ennemi s'approche. Tu sais que tu es en sécurité sur l'allure.

Elle place sa tête sous mon menton, et mêle sa main à la mienne.

- Comme nous sommes en sécurité l'un avec l'autre.

- Aucun doute là-dessus, ma jolie.

Je presse mon visage contre ses cheveux qui sentent bon.

- Tu seras toujours mon charme (allure).

 

Auteur: Lane Nina

Info: Allure. Terme titre qui diffère assez nettement en anglais de sa signification francophone. *Vient de aleure, galerie pour se promener en ancien français

[ intraduisible ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

poésie

Après sa crise de folie en mai 1853, Gérard de Nerval (1808-1855) part pour son Valois natal (Chaalis, Senlis, Loisy, Mortefontaine) pour chercher refuge nostalgique et apaisement. Cet errant infatigable qui ne se lasse pas de sillonner le Midi, l’Allemagne, l’Autriche et l’Orient, se replie pour un temps dans la crypte d’un passé qui le hante. En août, les symptômes reprennent : nous le retrouvons, archéologue menacé, visitant la galerie d’ostéologie du Jardin des plantes et persuadé, sous la pluie, d’assister au déluge. [...] Dans ce contexte, El Desdichado est son arche de Noé. Si elle est provisoire, elle lui assure cependant une identité fluide, énigmatique, incantatoire. Orphée demeure, cette fois encore, vainqueur du Prince Noir.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, page 155

[ contexte biographique ] [ écriture ] [ modalité de suppléance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

extension du domaine de la force

3.2.4. Dans ses efforts pour s'associer, tout acteur a le choix : ou bien s'étendre plus loin, mais risquer la dissidence ou la dissolution ; ou bien renforcer la cohérence et la dureté, mais ne pas aller bien loin;

Scolie : les totalités n'existent qu'à l'intérieur d'étroits réseaux. Plus un réseau est exigu, plus il est possible d'y rendre efficace le référent interne qui sert de pierre de touche à toutes les décisions sur ce qui est identique et ce qui est différent. C'est dans ce genre de galeries que l'on trouve, cristallisées, certaines belles cohérences, des fanatismes, quelques belles logiques formelles, un grand nombre de bêtises obtues, plusieurs espèces de folies, quelques enfers...

Auteur: Latour Bruno

Info: in "Les microbes : guerre et paix, suivi de : Irréductions", éd. Métailié, p. 222

[ stratégie ] [ fermeture ] [ contrôle ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

art pictural

Un tableau de Rozsda, cela fait penser à l’extravagant gaspillage de la forêt automnale, aux pommiers en fleurs après la mort du soleil, à l’or oculaire, malléable et immobile, tout frais sorti des chants du pays des Magyars, à la mélodie fauve des charrettes qui passent et repassent dans le demi-soleil sans perdre une seule brindille d’étoile, à l’ombre salée des réverbères oubliée sur le trottoir, aux belles armoires en forme de cœur, aux corps planétaires de terrible densité, captifs de ces cœurs, aux cellules de l’enfance, au réveil. Oui, cela fait penser au réveil de celui qui croyait dormir sur un précipice et qui n’attendit point la mort pour s’envoler. 


Auteur: Mansour Joyce Patricia Adès

Info: Galerie Furstenberg, catalogue de l’exposition du 12 novembre au 3 décembre 1963.

 
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Ajouté à la BD par miguel