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nature humaine

Selon une idée gobée par tout le monde, au fond de chacun de nous se cache une bête sauvage, un animal fantasque et dangereux que la civilisation parvient tout juste à juguler. C’est l’excuse dont se servent les gouvernements pour justifier leur contrôle, prétextant qu’il faut nous régenter à cause de la créature sauvage, du loup intérieur. Rien n’est plus faux. Comme toujours, on retourne la vérité sens dessus dessous. Le monstre, c’est notre enveloppe extérieure qui se promène dans un rêve, oublieuse de sa vraie nature. C’est notre animal intérieur qui nous sauve, conclut-elle en portant une main à sa poitrine.

Auteur: Wharton Thomas

Info: La messagère

[ bon sens ] [ auto-discipline ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

rhétorique colonialiste

Il est aisé de brouiller la vérité avec une simple astuce linguistique : commencez votre histoire par "Deuxièmement". Oui, c'est ce que Rabin a fait. Il a simplement négligé de parler de ce qui s'est passé en premier. Débutez votre histoire par "Ensuite", et le monde sera mis sens dessus dessous. Commencez votre histoire par "Deuxièmement", et les flèches des Peaux Rouges sont celles des criminels originels et les fusils des hommes blancs deviennent ceux des victimes. Il suffit de commencer par "Deuxièmement" pour que la colère de l'homme noir contre le blanc soit barbare. Commencez par " Deuxièmement", et Gandhi devient responsable des tragédies des Britanniques.

Auteur: Barghouti Mourid

Info: I Saw Ramallah

[ impérialisme sémantique ] [ droit du sol ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

concentration

... Lors de la dernière séance qualificative. J'étais déjà en pole, d'abord d'une demi-seconde puis d'une seconde et je continuais d'accélérer. Soudain j'étais deux secondes devant tout le monde, dont mon équipier avec la même monoplace. J'ai alors réalisé que je ne pilotais plus la voiture consciemment. J'étais en train de la conduire par une sorte d'instinct, comme si j'étais dans une autre dimension. C'était comme si j'étais dans un tunnel. Pas seulement le tunnel en dessous de l'hôtel, tout le circuit est devenu un tunnel. J'étais en train d'accélérer encore et encore et encore et encore. J'étais au-dessus de la limite mais toujours capable de la repousser.

Auteur: Senna Ayrton Da Silva

Info: après avoir distancé tout le monde aux essais du grand prix de Monaco de F1

[ sport ] [ transe ]

 

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modernité

Le mal, mes chers amis, c’est que la société nous a habitués à vivre paresseusement . Cette paresse, cette nappe d’inertie qui gît en tout homme, au dessous de toutes nos énergies, menaçant toujours de les noyer, il semble que la vie moderne ne l’exclut pas; il semble même qu’elle la favorise, principalement sous l’aspect de la dispersion. L’homme d’aujourd’hui est constamment sollicité à sortir de soi ; il appartient de plus en plus à la foule et à la rue ; il est disponible à tout, sauf à lui-même ; et une âme collective, une âme grégaire tend de plus en plus à remplacer en lui son âme singulière et personnelle.

Auteur: Gadenne Paul

Info: Discours de Gap

[ critique ] [ société du spectacle ] [ extraversion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

végétal

Sur le tronc du vieil érable les violettes avaient éclos, Chieko le découvrait (...) A la hauteur des hanches de Chieko, le tronc s'incline légèrement vers la droite; un peu plus haut que sa tête, il penche fortement à droite. Après ce mouvement, les branches surgissent, s'étendent, et prennent possession du jardin. Les longues branches, pesantes à leur extrémité, ploient légèrement.
A l'endroit où l'arbre penche fortement, un peu en dessous, on devine deux petites cavités dans le tronc; dans chacune de ces cavités, ont poussé des violettes. Et, à chaque printemps, apparaissent les fleurs. D'aussi loin que Chieko se souvienne, il y a toujours eu ces deux souches de violettes sur l'arbre.

Auteur: Kawabata Yasunari

Info: Kyôto

[ saison ]

 

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écriture

Il pense qu'il doit inventer son propre artisanat adapté aux romans qu'il veut écrire :[...]
Il faut penser à l'histoire comme à un être vivant : le squelette d'abord qui est l'intrigue et qui fait tenir le récit debout. Ensuite se greffent les organes qui sont les grandes scènes qui font circuler le sang, l'air et les hormones dans l'intrigue. Puis viennent les muscles : les petites scènes qui transmettent la tension de l'histoire. Ensuite, quand le squelette est équilibré, que les organes fonctionnent, que les musclent donnent la force, on peut poser sur l'ensemble la peau, comme une toile qui enveloppe le tout pour qu'on ne voie pas ce qui vit dessous.

Auteur: Werber Bernard

Info: Le rire du cyclope

[ recette ]

 
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antibiose

Nous avons endossé le rôle de créatures dominantes sur cette planète et pourtant nous n'avons aucune idée de la manière d'encadrer les créatures en dessous de nous. Nous ne savons pas maintenir l'équilibre qui régule tout ce que les animaux font naturellement. [...]

Nous avons tant à apprendre des animaux. Si seulement nous voulions bien leur prêter attention, ils nous enseigneraient comment sauver la planète.

Nous devons redevenir des gardiens de la nature, apprendre leur monde et soigner les blessures que nous avons infligées à notre environnement. Dans ce monde tout a une place et il serait naïf de croire que l'on peut sauvegarder notre espèce en laissant les autres péricliter. [...]

Auteur: Ellis Shaun

Info: Un homme parmi les loups

[ déséquilibre ] [ homme-animal ] [ environnement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

Représentez-vous ce qu'il y a de plus malpropre et de plus en désordre : des flaques d'eau courant sur le plancher ; un assez vieux piano à queue sur lequel la poussière le disputait à des morceaux de musique manuscrite et gravée. Dessous (je n'exagère pas), un pot de nuit non vidé. A côté, une petite table de noyer qui était habituée à ce que l'écritoire qu'il portait fût souvent renversée ; une quantité de plumes encroûtées d'encre et à côté desquelles les proverbiales plumes d'auberge eussent été excellentes ; et encore de la musique. [.] Les sièges, presque tous de paille, étaient couverts d'assiettes avec les restes du souper de la veille et de vêtements.

Auteur: Girod de Vienney Louis Philippe Baron de Trémont

Info: Décrivant le cabinet de travail de Beethoven dans ses mémoire 1809

[ bureau ] [ saleté ]

 

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blague

Une dame âgée voyage en train entre Lausanne et Lyon. Peu avant la frontière suisse elle s'adresse à son voisin, un prêtre :
- Si vous pouviez mettre cette jolie trousse de toilette toute neuve que je viens d'acheter sous votre soutane, cela m'éviterait de payer une taxe.
- Bien sûr, lui répond le curé, mais je dois vous rappeler que si l'on m'interroge, je ne pourrai pas mentir.
Arrive la douane et le douanier :
- Rien à déclarer mon Père ?
- De la tête à la ceinture: je n'ai absolument rien.
- Ah bon, interroge l'homme un peu tatillon, et en dessous ?
- Oh! En dessous je n'ai qu'un petit nécessaire pour dame qui n'a jamais servi...

Auteur: Internet

Info:

[ verge ] [ ambivalence ]

 

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désir

Tantôt pour vous trouver entrant en votre salle 
J'ai vu entre plusieurs votre image et tableau 
Qui montre au naturel votre visage beau, 
Qui eût bien fait quitter au Thébain son Omphale.

Si tôt que je l'ai vu je suis devenu pâle, 
Le corps m'a frissonné et dessous le chapeau 
Le poil me hérissait, tandis que sous ma peau 
Un petit feu partout descend, glisse et dévale.

A mesure toujours que j'allais regardant 
Votre image et portrait, ce feu devint ardent, 
Même par tout mon corps sa flamme il vint épandre.

Si votre seule image a bien tant de pouvoir, 
Qu'est-ce que c'eût été si j'eusse pu vous voir ? 
Pour le certain alors vous m'eussiez mis en cendre.

Auteur: Godard Jean

Info: Dans "Anthologie de la poésie amoureuse de l'âge baroque", au Livre de Poche, p. 210

[ pulsion scopique ] [ poème ] [ femme-par-homme ] [ combustion ] [ déclaration d'amour ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama