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psychose

La fin du monde est la projection de cette catastrophe intérieure ; son monde subjectif a pris fin depuis qu’il lui a retiré son amour. [...] Et le paranoïaque le réédifie, pas plus splendide certes, mais du moins tel qu’il puisse de nouveau y vivre. Il l’édifie par le travail de son délire. Ce que nous tenons pour la production de maladie, la formation délirante, est en réalité la tentative de guérison, la reconstruction. Celle-ci réussit après la catastrophe plus ou moins bien, jamais pleinement ; une "modification interne en profondeur", selon les termes de Schreber, s’est effectuée concernant le monde.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 69-70

[ folie ] [ reconstruction ] [ paradoxe ] [ nouage signifiant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

gaïa

Les bactéries décrétaient les guerres, stimulaient les essors et tuaient les empires. Elles décidaient qui mangeait et qui mourait de faim, qui s'enrichissait et qui, terrassé par la maladie, sombrait dans la misère. La bouche d'un enfant de dix ans abritait deux fois plus de microbes que ne vivaient de gens sur la planète. Le corps de chaque individu dépendait de cellules humaines et de cent fois plus de gènes bactériens que de gènes humains. Les microbes orchestraient l'expression de notre ADN et régulaient notre métabolisme. Ils formaient l'écosystème dans lequel nous ne faisions que vivre. Nous pouvions danser, mais eux conduisaient le bal.

Auteur: Powers Richard

Info: Orfeo

[ nanomonde ] [ source ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

processus universel

Nous avons localisé des cas de symbiose se faisant au travers de fissures, de frontières... qui séparent l'écologie de l'évolution, les plantes des animaux, la santé de la maladie, l'éducation de la nature, et l'individu de la communauté. Ce faisant, nous avons découvert des niveaux d'oppositions, de doctrines et de domaines ainsi que divers phénomènes qui ont conduit à des interprétations disparates de la symbiose, sa portée et sa signification. En les résumant ici, nous voyons que cette histoire n'est pas comme enlever les obstacles pour se rapprocher d'un noyau caché de pure vérité. La symbiose ressemble autant à un oignon aujourd'hui qu'il y a un siècle.

Auteur: Sapp Jan

Info: Evolution by Association: A History of Symbiosis. Concluding Remarks (p. 205) Oxford University Press, Inc. New York, New York, USA. Une histoire de symbiose. Mot de la fin (p. 205) Oxford University Press, Inc. New York, New York, États-Unis. 1994

[ évolution ] [ coopétition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple heureux

On compte l’un pour l’autre, pas seulement parce qu’on s’aime, mais parce qu’on a des choses à dire, des choses à faire ensemble. C’est cela aimer vraiment ! Ce n’est pas du tout bêler qu’on voudrait se voir, que l’autre nous manque ; c’est préparer les rencontres pour qu’elles soient enrichissantes et qu’il ne s’y agisse pas uniquement de se regarder dans les yeux. 

Se regarder, il faut le faire, bien sûr, ça fait partie de l’amour, mais il n’y a pas que cela. Ou sinon, de l’amour, il ne reste que la maladie, pas la santé, le renouveau, le rebondissement de la vie, les découvertes, la préparation de l’avenir.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 2, éditions du Seuil, 1978, page 179

[ exploration du monde ] [ projets ] [ méta-romantisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

introversion

Je crois qu’il y autant de formes d’autisme que de personnes Asperger ! Pour ce qui me concerne, j’ai beaucoup de mal à hiérarchiser des informations. Quand je regarde un film ou une série, je dois comprendre le moindre détail, même si ça n’a aucune importance. Même pour la conférence de presse d’un footballeur je dois mettre 50 fois la vidéo en arrière, pour comprendre le moindre détail de ce qu’il dit. Je perds un temps fou ! Plus généralement, il y a encore beaucoup de stéréotypes sur l’autisme. Ce que j’essaie de faire comprendre, c’est que l’autisme n’est pas une maladie, c’est une différence. Une façon différente de voir le monde…

Auteur: Liron Olivier

Info: https://kroniques.com/2018/08/26/entretien-avec-olivier-liron

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ réflexion ] [ tatillon ] [ minutieux ] [ esprit analytique ]

 

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déréalisation

L'hystérique, ou l'obsessionnel, a lui aussi abandonné, dans les limites de sa maladie, sa relation à la réalité. Mais l'analyse montre qu'il n'a nullement supprimé sa relation érotique aux personnes et aux choses. Il la maintient encore dans le fantasme ; c'est-à-dire que, d'une part, il a remplacé les objets réels par des objets imaginaires de son souvenir, ou bien il a mêlé les uns aux autres ; d'autre part il a renoncé à entreprendre les actions motrices pour atteindre ses buts concernant ces objets. C'est seulement pour cet état de la libido qu'on devrait employer à bon escient ce terme que Jung utilise sans faire de distinctions : introversion de la libido.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Pour introduire le narcissisme (1914), trad. Olivier Mannoni

[ passivité ]

 

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résilience

La vie nous éduque au détour de chaque jour qu'elle nous offre. Dans les camps de réfugiés, nous avons connu l'angoisse, la désolation, la désespérance, la maladie, la faim; mais nous avons survécu à tout cela. Afin de témoigner pour tous ceux qui ne sont plus. Et pour qu'ils ne méritent en rien une telle fin tragique, témoigner de ce que la balle de l'assassin vil et peureux qui les a fauchés ne viendra jamais à bout de la vie. Le manioc, le yucca, est une plante tenace, rebelle à la destruction. Il suffit qu'une racine, une tige arrachée rencontre l'humus de la terre pour que toute la plante revive. Nous revivrons à jamais.

Auteur: Lamko Koulsy

Info: Les racines du Yucca

[ exil ]

 

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savoir

Que cesse l'opposition "Science contre Nature", "artificiel contre naturel". La science est l'étude de tout ce qui est, c'est-à-dire de la nature. La compréhension de la nature se fait par la science, et ne se fait que par elle. C'est la science qui a découvert, par exemple, le rôle des vitamines dans la santé, celui des micro-organismes dans la maladie, d'où la nécessité d'une nourriture équilibrée, de la propreté et de l'asepsie. Il n'y a qu'une manière d'aborder la compréhension de l'existant, c'est l'utilisation du seul outil que nous ayons : notre raison. Encore cet outil nécessite-t-il un apprentissage : ce que Descartes appelait "la Méthode" et qui est tout simplement la logique scientifique stricte.

Auteur: Cavanna François

Info: La belle fille sur le tas d'ordures/L'Archipel, LdP9667 1991 <p.82>

[ cohérence ] [ unicité ]

 

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souffrance

- […] je ne sous-entends pas du tout que vous ayez choisi votre maladie, à moins, bien sûr, que vous tiriez un quelconque profit de vos migraines. Est-ce le cas ? […] Nietzsche finit par répondre : "Est-ce que je tire profit, d’une manière ou d’une autre, de ce supplice ? Cela fait longtemps que je me pose cette question. Peut-être, oui, que j’en tire un profit. […] Vous laissez entendre que les crises sont liées à l’angoisse ; mais parfois c’est le contraire : les crises atténuent mon angoisse. Mon travail, qui m’oblige à affronter la face obscure de l’existence, est harassant, et les migraines, si atroces soient-elles, constituent une sorte de secousse salutaire qui me permet de tenir bon."

Auteur: Yalom Irvin D.

Info: Et Nietzsche a pleuré

[ appartenance ] [ dualité ] [ bénéfices secondaires ]

 

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psychanalyste-sur-psychanalyste

La théorie adlérienne* de la névrose, qui repose sur la notion de volonté de puissance, est de toute évidence insuffisante et superficielle comme le prouve, entre autres choses, le fait indubitable que le bénéfice principal de la maladie, c’est-à-dire la satisfaction du besoin de punition, relève en dernier ressort de la sphère sexuelle et qu’il demeure inconsciemment orienté vers un but d’amour. Nous n’entendons pas nier bien entendu le rôle joué dans la névrose par les buts propres à la volonté de puissance, mais leur importance reste bien inférieure à celle des buts sexuels. [...] En clinique analytique, nous constatons souvent que la volonté de puissance est précisément le moyen choisi, en dépit de son impropriété, par les névrosés pour atteindre leurs buts d’amour.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, page 217. *d'Alfred Adler

[ critique ] [ interprétation superficielle ]

 
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