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religion

Pour le roman, toute la pensée de gauche est là : "J’aime mieux croire que Dieu n’existe pas que de le croire indifférent." Dieu doit être un lobby agité et portant plainte (contre l’injustice) comme nous… Ces mots sont de George Sand, Impressions et Souvenirs. L’athéisme, c’est l’hystérie. L’hystérie devient folle devant l’indifférence, c’est la seule chose qu’elle ne peut supporter, un Dieu indifférent, en retrait humoristique, elle préférerait un Dieu mauvais, un Dieu gnostique. D’où le culte de la réhabilitation de Satan…

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 15 mars 1984

[ anthropomorphisme ] [ politisé ] [ définition ] [ passionné ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

surmois

Poser une identité entre répression sociale et refoulement, entre exploitation économique et appropriation par la mère du penser de l’enfant est un non-sens : mais, à l’inverse, parce que l’enfant commence par projeter sur la scène sociale le pattern de sa problématique vis-à-vis des occupants de l’espace familial, il peut voir s’inscrire sur cette scène le redoublement d’une même dialectique où il se trouve, dès lors, doublement piégé.

Auteur: Aulagnier Piera

Info: La violence de l'interprétation, page 182

[ maternel ] [ sociétal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

existence

Chacun de nous est la somme de ce qu'il n'a pas calculé : qu'on nous rende à la nudité et à la nuit et l'on verra naître en Crète il y a quatre milles ans l'amour qui mourut hier au Texas.

Le germe de notre destruction s'épanouit dans le désert, la simple salutaire pousse au pied d'un rocher de montagne et nos vies sont hantées pas une souillon de Géorgie parce qu'à Londres, un malandrin échappa au gibet. Tout moment est le fruit de quarante milles années. Les jours avec leur moisson de minutes, retournent vers la mort comme des mouches bourdonnantes et chaque moment comme une fenêtre ouverte sur la mort.

Auteur: Wolfe Thomas Clayton

Info: L'Ange exilé

[ hasard ] [ indéterminée ] [ effets papillons ] [ singularité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indicible

Il touchait là à la paroi infranchissable qui marque la frontière entre la pensée humaine et celles d'êtres supérieurs : la nécessité incontournable d'un langage en l'absence duquel l'activité mentale de l'homme ne saurait se déployer d'elle-même, d'un langage qui n'est pour ainsi dire qu'un moyen de fortune nous permettant de nous rapprocher un peu de la pensée pure à laquelle nous aurons peut-être accès un jour.

Le langage lui semblait une entrave à l'exercice de la pensée et pourtant, à l'inverse, il ne pouvait penser sans l'aide du langage.

Il lui arrivait de se torturer de longues heures en cherchant s'il était possible de penser sans employer de mots. Alors, semblable à une aigreur qui vous remonte à la bouche, le concept d'existence se présentait à son esprit comme la limite de toute activité mentale humaine et son âme s’obscurcissait et s'emplissait de tristesse; dans de tels moments il embrassait du regard la brièveté de sa vie et la pensée ou, mieux, l'absence de pensée, expression du non-être, le bouleversait. Il n'arrivait pas à comprendre qu'en cet instant même il existait réellement, mais qu'à un autre instant il avait dû ne pas exister. Il errait ainsi sans guide ni soutien dans les abîmes de la métaphysique.

Auteur: Moritz Karl Philipp

Info: Anton Reiser

[ inexprimable ] [ indescriptible ] [ idiomes limitants ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Signes des dix mille façons d’être en équi-

          libre dans ce monde mouvant qui se

          rit de l’adaptation

Signes surtout pour retirer son être du

          piège de la langue des autres

faite pour gagner contre vous, comme une

         roulette bien réglée

qui ne vous laisse que quelques coups

         heureux

et le ruine et la défaite pour finir

qui y étaient inscrites

pour vous, comme pour tous, à l’avance

Signes non pour retour en arrière

mais pour mieux " passer la ligne " à chaque

         instant

signes non comme on copie

mais comme on pilote

ou, fonçant inconscient, comme on est

piloté



Signes, non pour être complet, non pour

        conjuguer

mais pour être fidèle à son " transitoire "

Signes pour retrouver le don des langues

la sienne au moins, que, sinon soi, qui la

       parlera ?

Écriture directe enfin pour le dévidement

      des formes

pour le soulagement, le désencombrement

      des images

dont la place publique-cerveau est en ce

      temps particulièrement engorgée



Faute d’aura, au moins éparpillons nos

         effluves.



Auteur: Michaux Henri

Info: Face aux verrous, Mouvements, chapitre premier - Long poème entouré des dessins encrés de Michaux

[ art pictural ] [ exister ] [ singularité ] [ beaux-arts ] [ sémiose ] [ création ] [ libération ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

jeunesse

Peut-être ne peut-on jamais vraiment connaître un homme sans la lumière, sans la compréhension, et l’éclairage donné par les premières années de sa vie, sur tout ce qui a suivi.

Auteur: Béguin Albert

Info: ​​​​​​​Bernanos par lui-même

[ imprégnation ] [ enfance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Les données actuelles de la zootechnie indiquent que les caractères d'une nouvelle race sont fixés au bout de 30 générations, environ 60 ans pour les petits animaux tels que cochons, moutons, chèvres et chiens et 120 à 150 ans pour les plus gros comme les bœufs et les chevaux. Dès lors que la déformation peut être prouvée, l'état domestique peut être certifié.


Auteur: Helmer Daniel

Info: La domestication des animaux par les hommes préhistoriques. Chapitre 3 : Comment mettre en évidence la domestication ?

[ croisements ] [ hybridation ] [ diachronie ] [ élevage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Le plus ancien animal domestique certain, le chien, est issu du loup, espèce sociale régie par des comportements stricts limitant l'agressivité et, partant, les compétitions intraspécifiques.

Auteur: Helmer Daniel

Info: La domestication des animaux par les hommes préhistoriques - CONCLUSION : Pourquoi la domestication ?

[ historique ] [ hiérarchie ] [ conspécifique ] [ domestication ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage écrit

Le métier de libraire est l'un des plus vieux du monde puisqu'on signale son existence en Grèce, dès le IVe siècle avant J.-C. Le libraire grec est avant tout un copiste sur papyrus, puis sur parchemin. Auteurs et amateurs se réunissent chez lui, pour lire et discuter. Il lui arrive de vendre ses copies sur place, mais le plus souvent, — nul n'est prophète en son pays —, les expédie à Alexandrie, à Rome, en Gaule. De même qu'à Athènes, le commerce s'établit à Rome, de là, il gagne Byzance ; et quelle ne fut pas la surprise des Romains de le trouver à Lyon !

Au XIIIe siècle, à la fondation des Universités, le métier de la Librairie leur est rattaché. Un premier règlement, et Dieu sait si la profession est règlementée dès cette époque, entre en vigueur en 1259, bientôt complété en 1275 ; il a pour but de limiter la corporation aux auteurs, libraires, enlumineurs, relieurs et parchemineurs.

En 1342, un nouveau règlement expose les obligations des libraires qui doivent recevoir, garder, exposer et vendre fidèlement les livres qu'ils ont achetés ou qu'on leur a confiés.

Les libraires, dont le nombre est limité, prêtent serment et fournissent un cautionnement ; ils ne sont pas seulement copistes, mais le plus souvent écrivains.

Puis en 1440, Gutenberg invente l'imprimerie, ce qui va donner au commerce du livre une grande impulsion et de nouveaux règlements !

En 1513, Louis XII confirme à la corporation que les libraires sont les vrais suppôts et officiers élus par le corps de l'Université et jouissent des mêmes privilèges, franchises et exemptions que les docteurs, régents, maîtres et étudiants.

En 1553, François Ier restreint ces libertés : les libraires ne devront vendre que des livres approuvés par l'Église. La vente et la distribution devront être autorisés par le roi, et les sanctions prévues pourront aller jusqu'à la peine de mort. Étienne Dolet en fait la triste expérience, avant même que François Ier n'ait promulgué ce nouveau règlement ! Cet ami de Rabelais, de Guillaume Budé et de Clément Marot, né à Orléans en 1509, fait preuve d'une rare liberté d'esprit et proclame sa haine des persécutions. Écrivain, libraire, éditeur, imprimeur, il écrit des commentaires sur les discours de Cicéron et sur " l'Adrienne " de Térence, et édite ses amis plus haut cités. Dans son imprimerie de Lyon, Étienne Dolet publie des brochures de combat, des almanachs et des satires. Un opuscule publié en 1542 le fait accuser d'hérésie et d'athéisme, et jeter une première fois en prison. Il y retourne en 1544, pour avoir introduit en France des livres genevois et traduit un passage d'un dialogue de Platon, dans lequel on trouve une négation de l'immortalité de l'âme. Condamné à mort en 1546, il est pendu et brûlé à Paris, place Maubert, au milieu de ses livres. Vous voyez que la Librairie a eu, elle aussi, ses martyrs.

Les arrêts royaux de 1595 et de 1610 confirment les privilèges des libraires. En 1618, un règlement crée une Chambre Syndicale des libraires et imprimeurs.

Une décision de 1649 complète les règlements en vigueur, en exigeant que les libraires soient français, catholiques, de bonnes vie et mœurs, et fournissent de l'Université, un certificat constatant qu'ils connaissent de façon satisfaisante le latin et qu'ils lisent le grec.

En 1686, un nouveau règlement fixe pour Paris le nombre des libraires à vingt-quatre.

Puis subitement, le 26 août 1789, tous les privilèges sont abolis ; le 17 mars 1791, les brevets et lettres de maîtrise supprimés ; et le 14 septembre 1791, la Constitution garantit aux Français la liberté d'écrire, d'imprimer et de publier leurs pensées, sans toutefois en abuser.

En juin 1806, l'imprimeur-libraire Jacob l'aîné d'Orléans, décrit dans un opuscule, ce que cette liberté provoqua : " C'est alors que l'anarchie s'empara de cette profession, la confusion devint générale et chacun voulut se mêler de ce commerce, quoiqu'il ne ressemblât en rien aux autres, tant par sa nature, que par les qualités essentielles qui doivent constituer le libraire. C'est ainsi qu'on vit s'élever une multitude de boutiques et d'échoppes, dont les propriétaires, pour la plupart, n'avaient pas la première notion du nouvel état qu'ils embrassaient, et, ce qui paraîtra bien singulier, ne savaient pas même signer leurs noms ! "

En cette même fin du XVIIIe siècle, on pouvait lire dans les Archives de la Seine-Maritime : " La plupart des libraires de Rouen sont gens sans éducation qui à peine savent lire. "

Ce vent de liberté prend fin par un décret du 5 février 1810 qui rétablit la censure et crée une Direction générale de la Librairie au ministère de l'Intérieur. Les libraires doivent être à nouveau brevetés et assermentés. Faire et défaire, c'est toujours travailler ! La Restauration maintient ces dispositions, de même que les gouvernements suivants. Le 10 décembre 1870, la liberté d'exercice de la profession est rétablie, les brevets et serments supprimés. Ce régime se voit confirmé par la loi du 29 juillet 1881, qui maintient toutefois l'interdiction des ouvrages contraires aux bonnes mœurs. Régime d'ailleurs toujours en vigueur.










Auteur: Maya Tristan Jean Matton

Info: LILIANE EST AU LYCÉE (L'ILIADE ET L'ODYSSÉE), Un peu d'histoire en guise d'avant-sottises.

[ bouquinistes ] [ diachronie ] [ occident ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

physiologie

Pourquoi avons-nous le hoquet ?

Tout le monde connaît cette petite gêne qui arrive sans prévenir: un son étrange, un petit sursaut, et c'est parti pour une série de "hic" parfois interminables. Le hoquet peut prêter à sourire, mais il soulève une vraie question: pourquoi notre corps se met-il à fonctionner de cette façon ?

Le hoquet naît d'une contraction soudaine et involontaire du diaphragme, le muscle qui sépare les poumons de l'abdomen et qui joue un rôle essentiel dans la respiration. Quand ce muscle se contracte brutalement, l'air est aspiré d'un coup. Les cordes vocales se ferment alors très vite, produisant le fameux bruit du "hic".

Mais qu'est-ce qui déclenche cette réaction ? Bien souvent, ce sont de petits déséquilibres dans l'appareil digestif. Avaler trop vite, boire une boisson gazeuse, rire en mangeant, ou même un changement brutal de température dans l'estomac peuvent provoquer un hoquet. Le nerf phrénique, qui contrôle le diaphragme, se trouve stimulé de manière imprévue et déclenche ces contractions. Dans la plupart des cas, le hoquet est donc bénin et passager.

Comment l'arrêter ? Il existe de nombreux "remèdes de grand-mère" pour faire passer un hoquet: boire de l'eau à petites gorgées, retenir sa respiration, se faire peur, avaler une cuillère de sucre... La plupart n'ont pas été scientifiquement prouvés, mais ils reposent sur la même idée: perturber le rythme respiratoire ou stimuler le nerf responsable du diaphragme pour "casser" le cycle du hoquet.

Rester calme est souvent la meilleure option, car le hoquet disparaît spontanément au bout de quelques minutes. Cependant, dans de rares cas où il dure plusieurs heures, il peut être le signe d'un problème médical plus sérieux et mérite alors une consultation.

En réalité, le hoquet reste un mystère en partie irrésolu. Certains chercheurs pensent qu'il pourrait être un vestige de notre évolution, hérité de mécanismes respiratoires anciens chez des animaux aquatiques. D'autres y voient simplement un réflexe inutile qui persiste parce qu'il n'est pas nuisible. Quoi qu'il en soit, même si le hoquet est agaçant, il est rarement dangereux... et souvent amusant pour ceux qui nous entendent !

 

Auteur: Internet

Info: 13 octobre 2025

[ spasme ] [ neurovégétatif ]

 

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