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self-contrôle

Le principe de réalité est en général introduit par cette simple remarque qu’à trop chercher son plaisir, il arrive toutes sortes d’accidents. (...) On nous dit que le principe de plaisir s’oppose au principe de réalité. Dans la perspective qui est la nôtre, cela prend évidemment un autre sens. Le principe de réalité consiste en ce que le jeu dure, c’est-à-dire que le plaisir se renouvelle, que le combat ne finisse pas faute de combattants. Le principe de réalité consiste à nous ménager nos plaisirs, ces plaisirs dont la tendance est précisément d’arriver à la cessation.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le discours du maitre, II, 107

[ équilibre ]

 

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beaux-arts

Je crois que je n'ai jamais voulu faire à tout prix quelque chose qui soit de la sculpture ; j'ai toujours travaillé à partir de l'objet, de la logique de la matière. (...) Quand j'ai utilisé l'arbre, je ne l'ai pas utilisé en tant qu'image, ce n'était pas un travail sur la symbolique de l'arbre. Je me suis servi du bois et de la végétation comme une matière capable de se transformer, de se modeler. Je reconnais par ailleurs la richesse de la symbolique de l'arbre, mais le principe fondamental de mon travail est une adhésion à la réalité.

Auteur: Penone Giuseppe

Info: Entretien réalisé à Paris entre le 15 janvier et le 11 juin 2003 par Catherine Grenier et Annalisa Rimmaundo

[ plastique ]

 

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psychose

La fin du monde est la projection de cette catastrophe intérieure ; son monde subjectif a pris fin depuis qu’il lui a retiré son amour. [...] Et le paranoïaque le réédifie, pas plus splendide certes, mais du moins tel qu’il puisse de nouveau y vivre. Il l’édifie par le travail de son délire. Ce que nous tenons pour la production de maladie, la formation délirante, est en réalité la tentative de guérison, la reconstruction. Celle-ci réussit après la catastrophe plus ou moins bien, jamais pleinement ; une "modification interne en profondeur", selon les termes de Schreber, s’est effectuée concernant le monde.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 69-70

[ folie ] [ reconstruction ] [ paradoxe ] [ nouage signifiant ]

 

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non-dualité

La philosophie de l’advaïta considère qu’il n’est dans l’univers qu’une seule chose réelle ; c’est ce qu’elle appelle Brahman. Tout le reste est irréel, tout le reste est manifesté et fabriqué avec Brahman par la puissance de Mâyâ. Retourner à ce Brahman est notre but. Nous sommes chacun ce Brahman, cette réalité, plus cette Mâyâ. Si nous pouvons nous débarrasser de cette Mâyâ ou ignorance, alors nous devenons ce que nous sommes réellement. D’après cette philosophie, chaque homme est composé de trois parties : le corps, l’organe intérieur ou esprit, et derrière tout cela, ce qu’on appelle l’Atman, le Moi.

Auteur: Vivekânanda Swâmi

Info: Dans "Jnâna-Yoga", page 247

[ védânta ] [ triade ] [ principe ] [ théologie Hindoue ]

 

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vision anthropologique

Selon Freud, l’homme n’est qu’un mécanisme mis en branle par la libido avec comme principe régulateur le maintien de la libido au minimum de l’excitation. Il concevait l’homme comme un être fondamentalement égoïste, lié à ses semblables par la nécessité partagée de satisfaire des désirs instinctuels. Pour Freud, le plaisir était le relâchement de la tension et non l’expérience de la joie. L’homme était perçu comme déchiré entre son intellect et ses affects. Ce n’était pas l’homme total, mais le soi-intellect des philosophes des Lumières. L’amour fraternel était une exigence déraisonnable, contraire à la réalité, l’expérience mystique, une régression vers le narcissisme infantile.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 94

[ pessimisme ]

 
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limitation

Le principe rationaliste : Il n'y a rien dans le réel que l'on soit fondé à considérer comme radicalement réfractaire à la raison humaine. [...]
Mais le principe rationaliste n'implique pas que la science puisse, en fait, épuiser le réel ; il nie seulement que l'on ait le droit de regarder aucune partie de la réalité, aucune catégorie de faits comme invinciblement irréductible à la pensée scientifique, c'est-à-dire comme irrationnelle dans son essence. Le rationalisme ne suppose nullement que la science puisse jamais s'étendre jusqu'aux limites dernières du donné ; mais qu'il n'y a pas, dans le donné, de limites que la science ne puisse jamais franchir.

Auteur: Durkheim Emile

Info: L'éducation morale, 1903, Quadrige, PUF 1963 <p.3-4>

 

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filtrage cognitif

Le principe de base est que nos sens reçoivent un spectre de messages beaucoup plus large que le spectre étroit auquel on nous apprend à prêter attention. Notre cerveau reçoit toujours un grand nombre de ces messages, mais ils sont renvoyés dans le subliminal et le subconscient, et ne font surface que sous forme d'intuitions, d'émotions, de prémonitions, de rêves et de visions. Si nous étudions ces expériences non pas comme des illusions mais comme des indices d'autres modes d'appréhension, cela pourrait nous donner accès à des couches de la réalité que nous soupçonnons à peine, puisque leur évidence est noyée dans le bruit de la perception ordinaire.

Auteur: Gilman Carolyn Ives

Info: Dark Orbit

[ limitation ] [ autonomie neurovégétative ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perception

Il était courant de dire qu'on n'aperçoit que des "reflets" de la réalité et non la réalité elle-même. Le principal défaut du reflet n'est pas son manque de réalité, mais le fait qu'il soit inversé. Je me demande ... Il employa une expression curieuse. "La parité. Le principe scientifique de parité. Le monde et son reflet, l'un confondu avec l'autre pour une raison quelconque... parce que nous ne possédons pas la parité bilatérale. Tandis qu'une photographie peut compenser le manque d'ambilatéralité hémisphérique ; ce n'est pas l'objet mais ce n'est pas son inverse, de sorte que l'image photographique ne serait plus une image, mais la forme vraie. L'inverse d'un inverse."

Auteur: Dick Philip K.

Info: Substance mort

[ voir ]

 

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principe

Que l’instance métaphysique requière la révélation n’implique pas que cette révélation lui soit effectivement donnée. Le cas de la métaphysique grecque (Platon et Aristote) est exemplaire à cet égard. Il lui manque visiblement un revelatum sacré qui pourrait l’accomplir (d’où un certain "caractère incomplet" dirait Guénon). Ce besoin d’une révélation est explicite dans le courant platonicien et s’accuse particulièrement chez Proclus. Chez Aristote, il s’exprimait peut-être dans les œuvres perdues, certaines indications de Cicéron vont en ce sens. Le cas d’Adam est différent : on doit considérer qu’au paradis, cette fonction est assumée par la création : pour Adam, les réalités naturelles qu’il contemple sont vraiment révélatrices du divin transcendant [...].

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, page 67

[ déficit ] [ recherche ]

 

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complexe psychologique

Le souvenir d’une satisfaction passée est à l’origine de toute pensée, et la tendance à retrouver la satisfaction passée est le moteur caché derrière le processus de pensée. Puisque le principe de réalité fait de ce processus une suite interminable de "détours", le moi expérimente la réalité avant tout comme hostile, et son attitude est avant tout une attitude de "défense" ; mais, d’autre part, puisque la réalité, par l’intermédiaire de ces détours, procure la satisfaction (bien que ce ne soit qu’une satisfaction "modifiée"), le moi doit rejeter ces tendances qui, si elles étaient satisfaites, le détruiraient. La défense du moi est ainsi une lutte sur deux fronts. 

Auteur: Marcuse Herbert

Info: Dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, page 39

[ topologie freudienne ] [ boucles rétroactives ] [ cognition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel