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question

Sitôt en ville nous nous sommes arrêtés pour boire un verre dans le premier café que nous ayons rencontré. Ce café n'avait pas de nom, ou du moins pas d'enseigne. Quelques tables étaient disposées en terrasse. A l'intérieur, des clients plutôt jeunes, aux allures d'étudiants, jouaient au billard sous un poster représentant Karl Marx à bicyclette (avec cette légende en français) : "Est-ce que l'avenir est déjà venu ?".

Auteur: Rolin Jean

Info: Campagnes

[ bistrot ]

 

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pensée positive

Même l’époque accablée est digne de respect, car elle est l’œuvre, non des hommes, mais de l’humanité, donc de la nature créatrice, qui peut être dure, mais n’est jamais absurde. Si l’époque que nous vivons est dure, nous avons d’autant plus le devoir de l’aimer, de la pénétrer de notre amour, jusqu’à ce que nous ayons déplacé les lourdes masses de matière dissimulant la lumière qui luit de l’autre côté.

Auteur: Rathenau Walther

Info: In : Le matin des magiciens : Introduction au réalisme fantastique de Jacques Bergier

 

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Ajouté à la BD par miguel

dieu

Sur les idolâtres : L'erreur n'était pas d'adorer un morceau de bois ou de marbre, mais d'adorer une fausse divinité représentée par ce bois et ce marbre. La différence entre eux et nous n'est pas qu'ils eussent des images et que nous n'en ayons point : la différence est que leurs images figuraient des êtres fantastiques dans une religion fausse, et que la nôtre figurent des êtres réels dans une religion véritable.

Auteur: Voltaire

Info: Dictionnaire philosophique <p.238>

[ fantasmagorique ] [ irréel ]

 

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déclaration d'amour

(...) Et la brusque lueur de l'éclair dans la nuit,
Les branches du poirier qui craquent au jardin,
Les ailes du hibou craintif, frappant la vitre,
Tu penseras que c'est mon âme qui revient.

Il n'y a pas de lieu, il n'y a pas de jour,
Que nous ayons pleuré ou nous soyons réjouis,
Où partout je ne sois près de toi, et toujours:
De mon âme partout j'ai laissé le débris.

Auteur: Mickiewicz Adam

Info: Ballades et romances

[ poème ]

 

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homme-animal

Aucune civilisation n'a jamais infligé d'aussi dures souffrances aux animaux que la nôtre, au nom de la production rationnelle "au coût le plus bas". (...) N'ayons pas peur des mots : la France est couverte de camps de concentration et de salles de torture. (...) Pour ces millions, pour ces milliards d'animaux, le simple fait de vivre, depuis la naissance jusqu'à la mort, est un supplice de chaque seconde (...).

Auteur: Farrachi Armand

Info: Pitié pour la condition animale

[ végétarien ]

 

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question

Il me paraît toujours merveilleux que nous ayons eu devant les yeux, au temps de notre jeunesse, d’aussi purs poètes. Mais je me le demande avec une secrète inquiétude : des âmes aussi totalement consacrées à l’art lyrique seront-elles possibles à notre époque, avec les conditions nouvelles de notre existence, qui arrachent les hommes à tout recueillement et les jettent hors d’eux-mêmes dans une fureur meurtrière, comme un incendie de forêt chasse les animaux de leurs profondes retraites ?

Auteur: Zweig Stefan

Info: à propos de Rilke et de la possibilité de la poésie pendant la Deuxième Guerre Mondiale

[ doux rêveurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sport

Il nous arrive de moquer les Italiens pour le culte outrancier qu'ils vouent à leurs "campionissimi", leur partialité exclusive, leur mauvaise foi. Heureux "campionissimi" ! Pareille chose ne risque pas d'arriver à nos champions. Non, certes, que nous n'ayons besoin d'idoles, comme tout le monde. Nous savons même fort bien nous en forger quand le besoin s'en fait sentir. Mais nous avons trop d'esprit pour accepter généreusement d'être l'esclave de nos admirations. Le Français, né malin, a peur d'être dupe.

Auteur: Blondin Antoine

Info: p.1031

 
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Ajouté à la BD par miguel

infini

Peut-être est-ce nouveau que nous surmontions cela : l'année et l'amour. Les fleurs et les fruits sont mûrs lorsqu'ils tombent. Les animaux se sentent, s'entre-trouvent et en sont contents. Mais nous qui avons projeté Dieu, nous ne pouvons pas finir d'être prêts. Nous remettons notre nature, nous avons encore besoin de temps. Qu'est-ce, pour nous, qu'une année ? Que sont-elles, toutes ? Avant même que nous ayons commencé Dieu, nous le prions : Fais-nous survivre à cette nuit. Et puis, les maladies. Et puis, l'amour.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info: In "Les cahiers de Malte Laurids Brigge", éd. Point-Seuil, p. 205

[ abstraction ] [ anticipation ] [ dépassement ] [ être humain ] [ animal frustré ]

 
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inéluctable

Il m'est difficile de surmonter la réticence que j'éprouve à raconter le fait inconcevable que tout mon être refuse à admettre. Encore aujourd'hui je n'arrive pas à comprendre que nous en ayons été les auteurs entièrement conscients. Dans cet éclairage, l'événement acquiert les tristes traits d'une étrange fatalité. Car la fatalité n'évite pas notre conscience et notre volonté, elle les intègre dans son mécanisme, de sorte que nous acceptons comme dans un sommeil léthargique des choses qui, dans des conditions normales, nous feraient frémir.

Auteur: Schulz Bruno

Info: Le sanatorium au croque-mort

[ a postériori ] [ rétrospection ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Depuis longtemps, Moïchélé, le vieux tailleur polonais du quartier juif de Londres, avait fait sa demande de nationalité anglaise, depuis si longtemps qu'il avait fini par oublier. Un beau jour cependant, il la reçut.
Ses amis lui dirent alors : Moïchélé, tu es anglais, maintenant, tu dois bien t'habiller ! Il prit un soin particulier à sa toilette : rasage minutieux, vêtements irréprochables, plis impeccables, monocle. À la fin, s'inspectant devant le miroir, il dit à mi-voix :
"Vraiment, quel dommage que nous ayons perdu les Indes !"

Auteur: Ouaknin Marc-Alain

Info: La bible de l'humour juif, page 319

[ colonialisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel