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fellation

Dans l'incapacité de payer son loyer, Yuzu serait donc condamnée à retourner au Japon, à moins peut-être qu'elle ne décide de se prostituer, elle avait certaines des capacités nécessaires, ses prestations sexuelles étaient d'un très bon niveau, en particulier dans le domaine crucial de la pipe, elle léchait le gland avec application sans jamais perdre l'existence des couilles, elle avait juste une lacune pour ce qui est de la gorge profonde, en raison de la petite taille de sa bouche, mais la gorge profonde n'était à mes yeux qu'une obsession de maniaques minoritaires, si l'on veut que sa bite soit entièrement entourée de chair eh bien il y a tout simplement la chatte, elle est faite pour ça, la supériorité de la bouche, qui est la langue, se voit de toute façon annulée dans l'univers clos de la gorge profonde, où la langue ipso facto privée de toute possibilité d'action, enfin ne polémiquons pas, mais le fait est que Yuzu branlait bien, et qu'elle le faisait volontiers, en toutes circonstances (combien de mes voyages en avion n'avaient-ils pas été embellis par ses surprenantes branlettes !), et surtout qu'elle était exceptionnellement douée dans le domaine de l'anal, son cul était réceptif et d'accès aisé, elle l'offrait d'ailleurs avec une parfaite bonne volonté, or l'anal, dans le domaine de l'escorting, se voit toujours appliquer un supplément tarifaire, elle pourrait même en réalité demander beaucoup plus qu'une simple pute avec anal...

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Sérotonine

 

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Ajouté à la BD par miguel

xénolinguistique

J'ai terminé le dernier radical de la phrase, j'ai reposé la craie et je me suis rassise dans mon fauteil de bureau. En m'adossant, je contemplais la phrase géante en heptapod B dont j'avais couvert l'intégralité de mon tableau noir. Elle comprenait plusieurs propositions complexes : j'avais réussi à les intégrer toutes, avec une certaine élégance.

En l'examinant, je comprenais que les heptapodes aient créés un système d'écriture sémasiographique* ; il convenait mieux à une espèce au mode de conscience simultané pour laquelle le discours tenait lieu de goulet d'étranglement, puisqu'exigeant que chaque mot suive le précédent, séquentiellement. Avec l'écriture, par contre, tous les signes portés sur une page étaient visibles en même temps. Pourquoi enfermer l'écriture dans une camisole glottographique**, requérir d'elle le caractère séquentiel du discours ? Cela ne serait jamais venu à l'esprit de ces extraterrestres. L'heptapod B tirait parti des deux dimensions : au lieu de filer les morphèmes un par un, il en proposait une pleine page à la fois.

Maintenant que l'heptapod B m'avait offert un mode de conscience simultané, je voyais en quoi la grammaire de l'heptapod A se justifiait : ce que mon esprit séquentiel percevait jusque là comme inutilement complexe se révélait une tentative d'introduire une certaine flexibilité dans les confins du discours séquentiel. Par voie de conséquence, je pouvais plus facilement utiliser l'heptapod A, mais il me paraissait toujours un méchant substitut de l'heptapod B.

Auteur: Chiang Ted

Info: La tour de Babylone, L'histoire de ta vie, pp 198, 199. *système de signes graphiques porteurs de sens (les sémasiogrammes) dont le fonctionnement ne s'appuie pas sur une représentation directe de la parole. Qui ne passe donc pas par une conceptualisation parlée dans une langue et ne comporte pas d'indication grammaticale non plus.  **phonatoire

[ dualité sémantique ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ langage double ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

totalitarisme

Un jour, je serais assise dans une pièce - je me l'imaginais austère, un bureau normal -, et l'on me poserait des questions. Des questions de différents degrés, dont certaines anodines ; mais moi, je m'étais promis de ne répondre à aucune question que ce soit et j'avais bien l'intention de m'en tenir là (ô ! ton imagination, ma soeur !). Puis, au bout d'une, deux ou vingt heures - ne parlait-on pas d'interrogatoires qui duraient des jours entiers, avec quelques courtes interruptions ? -, mon interrogateur sortirait cet épais carnet vert dans lequel je venais de noter consciencieusement ce qu'aujourd'hui, hier, avant-hier, j'avais fait, lu, entendu, que j'avais vu, et même le temps qu'il faisait. Bon, dirait alors mon interrogateur - il resterait très poli jusqu'aux questions du troisième et même du quatrième degré, et ce n'est qu'aux questions du cinquième degré qu'il deviendrait soudain très rude, mais je m'y attendrais et je tiendrais tête aussi à la rudesse, peut-être même plus facilement qu'à la politesse (ma soeur ! ma soeur...) : bon, dirait-il. Parlons franchement. Et, à chaque question, avec mes propres mots, pris dans mon propre carnet de notes, il me lirait les réponses que j'aurais encore si fièrement refusé l'instant d'avant. Et maintenant, Monsieur Je-sais-tout, peux-tu m'expliquer pourquoi je continue malgré tout à noter tout cela dans mon carnet, si ce n'est par fierté, témérité, orgueil ?
Parce que tu penses : ils n'oseront pas.

Auteur: Wolf Christa

Info: In "Ce qui reste", éd. Stock, p. 62-63

[ vie privée ] [ peur ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

occultisme

Comment ne pas songer non plus à l’artiste transsexuel Anna/Varney alias Sopor Aeternus, un(e) chanteu(se)r albinos et castra torturé(e) déclamant des lamentations maladives et plaintives sur une musique dark wave aux accents médiévaux et funèbres sortis tout droit d’un cimetière désolé ? Au début des années 1990, Sopor Aeternus s’était très vite fait remarquer au sein de la scène gothique à cause de son apparence de danseur de Buto qui aurait abusé du Nosferatu de Murnau, et dont certaines caractéristiques physiques ne sont pas sans résonner avec celle de Grosche/Gregor A. Gregorium/Gotos, le Grand Maître de la Fraternita Saturni. A ses débuts, la rumeur courait qu’il vivait en ermite dans la crypte d’une tour perdue au milieu des bois autrichiens. Les anciens se souviennent encore de l’époque où il déambulait tel un spectre, avec ses ongles démesurés, dans les caves des clubs dark wave de Nuremberg où, avec l’aide d’Holger, son valet bossu, il vendait sous le manteau ses premières démos. Nous n’irons pas jusqu’à affirmer que Sopor s’est directement inspiré d’Eugène Grosche/Gotos mais les ressemblances et les analogies sont frappantes et ne s’arrêtent pas là, Anna/Varney, qui prétend n’être qu’un "réceptacle pour la musique que les esprits des morts lui dévoilent et qu’il retranscrit", ayant développé tout un concept autour de l’influence de Saturne dont il utilise le sigle astrologique comme logo. Ses textes sont influencés par "les rêves, les planètes, les limbes, la numérologie et les dimensions parallèles".

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" pages 820-821

[ influences ] [ source d'inspiration ] [ marketing sépulcral ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

isolement

J’étais alors seul la plupart du temps, la vie conjugale et la vie dans les bois n’ayant pas fait bon ménage. Outre ma propre personne, je disposais de quatre chiens, de deux traîneaux, d’un harnais et de raquettes, de quelques livres et j’avais ma passion pour cette région. J’étais bien décidé à apprendre tout ce que je pouvais afin de me préparer à une longue vie dans les bois.
Pendant un temps, je posai mes pièges le long de la Tanana et sur les anciens chemins jouxtant Richardson et Tenderfoot, pas trop loin de chez moi. Sur le moment, j’en fus pour mes peines, malgré toutes ces expéditions et toutes ces recherches, tous ces regards perplexes scrutant la neige. Malgré tout, j’en tirai une leçon. J’appris à lire une piste animale, l’empreinte laissée sur la neige par la patte, l’aile ou la queue. D’une certaine façon, étrange et intuitive, c’était comme si je m’initiais à une langue étrangère où le moindre détail, le moindre accent avait une signification particulière. Cette langue m’amenait pas à pas dans un monde que j’avais, me semblait-il, connu naguère avant de l’oublier – un monde rempli d’ombres, hanté par les visions encore à moitié présentes du passé. J’y trouvais mes marques, plus ou moins certain – même si j’étais seul, loin de tout ce qui avait entouré mon enfance – que j’étais là où je devais être, à faire ce que je devais faire.

Auteur: Haines John Meade

Info: Vingt-cinq ans de solitude : Mémoires du Grand Nord

[ chasse ] [ nature ]

 

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politesse

[...] depuis le XVIe siècle, en Occident, les populations régulent leur comportement d’une façon de plus en plus drastique, comme en témoigne la rigidification spectaculaire des bonnes manières au fil des siècles.

Au Moyen Age, par exemple, les rapports sociaux entre individus de la noblesse étaient régis par le code de la "courtoisie". Or, quand on examine dans le détail le degré de répression imposé par ces règles, on réalise combien elles étaient alors laxistes. Les manuels qui réglementaient les manières de table prescrivaient par exemple de ne pas se servir de la même cuillère que son voisin, de ne pas remettre à sa place une tranche de pain qu’on avait mordue ou l’os qu’on avait rongé, de ne pas cracher au milieu des convives, de ne pas nettoyer ses dents avec la nappe ou encore de ne pas violenter les domestiques devant ses hôtes ! Comble de l’impudence, nous disait-on, certaines personnes, lors des dîners, se mouchaient dans la main qui leur servait à prendre les mets dans le plat commun ! Il est bien évident à notre époque que de telles recommandations n’auraient plus de raison d’être ; jamais un manuel de savoir-vivre ne prendrait encore la peine de proscrire des comportements aussi rustres à nos yeux. Si les manuels de l’ère chevaleresque accordaient autant d'importance à ces prescriptions, c’est bien que, dans les faits – du moins doit-on le supposer –, elles étaient rarement suivies.

Auteur: Isabel Thibault

Info: https://linactuelle.fr/index.php/2019/07/08/malaise-civilisation-thibault-isabel/

[ évolution ] [ bien se comporter à table ] [ historique ] [ us et coutumes ] [ savoir-vivre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

citation s'appliquant à ce logiciel

Avec FLP vous vous retrouvez face à vous-même, via l'interface d'un ou deux mots (ou plus avec un peu d'entrainement). Ca marche aussi avec des bouts de mots.

Face à vous-même au sens où ce(s) mot(s), décontextualisé(s), et donc en quelque sorte désincarné(s), comparent les associations que vous en faites avec celles des autres. Ainsi voilà votre singularité linguistique interprétative confrontée avec UNE formulation/citation (il faut les prendre une par une n'est-ce pas) et donc confortée, affinée, confrontée... ou autre.

Encore plus lorsque vous ferez mouliner votre entendement en examinant/comparant les tags-catégories avec le corpus du texte - en ayant bien sûr connaissance des 2 règles de base de l'insertion sur FLP.

Vous avez de surcroit la possibilité de mettre en commentaire toute remarque ou correction, formulée de manière compréhensible svp, pour nous au premier chef. L'objectif demeurant encore et toujours, via une forme de compréhension/désambiguation commune, la création continue d'un dictionnaire qui va au-delà des mots uniques. C'est à dire un dictionnaire qui recense aussi les combinaisons de deux mots, préfixes ou commencement de mots... Et beaucoup plus.

Et ces combinaisons génèrent des idées.

Ainsi, si tout va bien, FLP permet le développement de certaines idées, via des contintinuités construites, consensuellement ou pas, offertes par les fonctionnalités de citations liées, ou de chaines d'extraits. Le logiciel qui turbine derrière tout ceci permettant encore beaucoup d'autres choses.

Auteur: Mg

Info: 8 mars 2021

[ slow slow thinking ] [ marche à suivre FLP ] [ réfléchir ] [ réflexion ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

Femmes-hommes

[iarl]: c'est une citation que j'avais trouvée sur bash.org
[iarl]: je te la traduis
[iarl]: "Une femme a un ami masculin proche. Ce qui signifie qu'il est probablement intéressé par elle, ce qui expliquerait pourquoi il lui tourne tellement autour. Elle le voit strictement comme un ami. Ca commence toujours par "tu es un mec formidable, mais je ne t'aime pas de cette manière". En gros, c'est un peu comme si un type se rendant à un entretien d'embauche s'entendait dire par l'entreprise : "vous avez un excellent CV et toutes les qualifications requises, mais nous ne vous embaucherons pas. Cependant, nous utiliserons votre CV comme point de comparaison avec tous les autres postulants. Mais nous allons certainement embaucher quelqu'un d'autre de nettement moins qualifié et probablement alcoolique. et si ça ne marche pas avec lui, nous prendrons un autre, mais toujours pas vous. En fait, nous ne vous embaucherons jamais. Mais nous vous appellerons de temps en temps pour nous plaindre auprès de vous de la personne que nous avons embauchée"
[iarl]: J'ai trouvé ça extraordinairement profond et vrai
Yaksha: Oh que oui
Yaksha: Et quand elle appelle, il n'y a plus qu'à répondre "Bonjour, vous êtes bien chez moi, je suis présent mais je n'ai aucune envie d'entendre votre complainte. Néanmoins si vous le désirez, vous pouvez toujours le faire et vous attendre à ce que je vous envoie péter pour une raison qui vous échappera".

Auteur: Internet

Info:

[ incompréhension ] [ dialogue-web ]

 

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culture bourgeoise

C’est dans les façons très contrastées dont sont élevés les enfants que la différence apparaît le plus clairement. Alors que la confusion régnante, au sujet des valeurs que les parents devraient transmettre à leurs enfants, sévit chez les nouveaux riches, les familles dont la richesse est plus ancienne ont des idées bien arrêtées sur la manière d’élever les enfants et n’hésitent pas à les mettre en pratique. Elles tentent d’inculquer à l’enfant le sens des responsabilités, qui vont de pair avec les privilèges dont il héritera. Elles s’efforcent de faire naître une certaine dureté, qui, entre autres, prépare le jeune à surmonter les obstacles sur sa route et à accepter, sans sentimentalité, les différences sociales. Pour que les enfants privilégiés deviennent capables d’assumer le rôle d’administrateurs et gardiens de grandes richesses – comme présidents de conseils d’administrations, propriétaires de mines, collectionneurs, amateurs éclairés, pères et mères de nouvelles dynasties – il leur faut accepter l’inévitabilité des classes sociales et de l’inégalité. Ces jeunes doivent cesser de se demander si la vie est équitable pour les victimes et de "rêver" (comme disent leurs parents). Il faut qu’ils s’attellent aux affaires sérieuses de l’existence : les études, la préparation à une carrière, les leçons de musique, d’équitation, de danse et de tennis, les soirées dansantes, les réceptions, les mondanités – tout un ensemble d’activités, apparemment sans buts pour l’observateur superficiel […], mais qui permettent aux nantis d’acquérir discipline, courage, assurance et opiniâtreté. 

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "La culture du narcissisme", trad. Michel L. Landa, éd. Flammarion, Paris, 2018, pages 344-345

[ ancienne élite ] [ éducation ] [ transmission ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

exoplanète

Enfin, à l'intérieur d'immenses colonies de cellules, comme le corps humain qui en comprend peut-être mille milliards, des transmissions constantes d'information permettent le maintien d'équilibres dynamiques extraordinairement nombreux, complexes et fins : il faut ici insister sur la durée de ces équilibres qui excèdent de beaucoup la durée de vie moyenne d'une bactérie par exemple. On pourrait multiplier les exemples et évoquer aussi les cas de coévolution, qu'ils concernent les parasitismes ou les symbioses. La plupart des transmissions d'informations évoqués ici ne s'établissent qu'entre des phénotypes et n'ont pas d'effets sur les génotypes. Cependant, certaines de ces transmissions aboutissent à des modifications génotypiques et donc transmissibles, y compris celles dues à des virus. Et pour un individu, le seul fait d'être averti d'un danger améliore ses chances de survie et donc de transmission de ses gènes. L'abondance de tels cas indiquerait qu'il y a bien une composante néo-lamarckienne dans l'évolution de la vie sur Terre en complément des mécanismes proprement darwiniens. On peut donc imaginer une forme d'évolution où cette composante lamarckienne soit dominante. C'est ce que fait l'auteur dans son roman : l'étonnante biologie de Lamarckia ignore la sélection darwinienne et est constituée d'écoi* vastes comme des continents, qui manipulent eux-mêmes leurs gènes et inventent sans cesse de nouvelles formes de vie adaptées à leurs besoins. Ils réalisent ainsi une sorte d'hérédité des caractères acquis, d'où le nom donné à la planète en hommage à la théorie de Lamarck.

Auteur: Internet

Info: A propos d'Héritage de Greg Bear, appréciation de finitysend sur Babelio * grand écosystèmes vivants

[ science-fiction ]

 
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Ajouté à la BD par miguel