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concision

Dis peu, mais dis-le bien.

Auteur: Proverbe gaélique

Info: Proverbes gaéliques et locutions proverbiales 1926

[ efficacité ] [ langage ] [ sobriété ]

 

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dernières paroles

Mon petit Gavril, j'ai été empoisonné... va chercher Nadia tout de suite... dis-le à Trotski... dis-le à tout le monde.

Auteur: Lénine Vladimir Ilitch Oulianov

Info:

[ . ]

 

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sincérité

Dis ce qui t'est le plus personnel, dis-le, il n'y a que cela qui importe, n'en rougis pas: les généralités se lisent dans les journaux.

Auteur: Canetti Elias

Info:

[ authenticité ]

 

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cruciverbiste

- Transport en commun en cinq lettres

- Orgie, dit une voix fluette, dans son dos

- …

- Ils ne seraient pas allés jusqu’à …

- En neuf lettre, "premier jet"

- …

- Va-y, dis-le, au point où on en est.

Auteur: Benacquista Tonino

Info: Malavita

[ salace ] [ jeu de mots ] [ porno ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillesse

Ca commence... mais quand commence une telle chose, quels signes sont les premiers ? Ca commence par le mot livre, le mot qui ne lui revient pas, un après-midi où elle se tient devant ma bibliothèque et me demande quand je ferai encore un, euh, tu sais bien, un... comment dit-on, si j'en referais bientôt un... et elle pose l'une contre l'autre ses mains aux doigts tendus et les ouvre et les ferme. Si j'allais encore faire, allons, bon, écrire... un de ces comment dit-on ? Elle donne un coup de coude à mon père. Dis-le, toi, tu le sais.

Auteur: Mortier Erwin

Info: Psaumes balbutiés. Livre d'heures de ma mère

[ Alzheimer ]

 

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erreur

Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux autres personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Matthieu, 18, 15-18

[ apprentissage ] [ mécréants ] [ limites ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Ma chérie, je n'ai pas plus de mérite à t'aimer, que les rivières n'en ont à couler, où le feu à brûler : c'est ma nature, c'est mon essence : Je t'aime parce que je t'aime. Je t'adorerais encore, même s'il me serait libre de choisir l'indifférence ou l'amour, la constance ou l'inconstance, mais cela ne l'est pas, ne pouvant contredire mon coeur qui t'aime : Je t'aime. Aime-moi de même, quand un coeur d'amour est brûlant, il ne sent pas ce qui est tiède. Dis-le-moi souvent, dis-moi que tu n'as jamais aimé comme tu m'aimes, que je sois le seul que tu puisses aimer ainsi. Dis-le-moi encore, dis-le-moi toujours.

Auteur: Mirabeau Honoré Riqueti comte de

Info: Lettres à Sophie Ruffei 1777-1780

[ . ]

 

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embrouille

Interceptant mon regard, le type du fond agita sa main et me cria :

- C’ment que tu t’portes, Eddie ?

- Je ne suis pas Eddie, répliquai-je.

- Tu lui ressembles, dit-il.

- Je m’en tamponne.

- Ca ne va pas ?

- Impeccable. A présent, tu me lâches. Vu ?

Le barman revint avec ma commande, ramassa le fric que j’avais posé sur le comptoir, et me dit :

- Réflexion faite, je ne pense pas que vous soyez un type sympa.

- Qui t’a demandé de penser ? aboyai-je.

- Je pourrais très bien ne pas vous servir.

- Si mon argent te débecte, inutile d’y toucher !

- J’ai un mauvais feeling, je pressens le pire…

- Le pire ? Tu le veux sous quelle forme ? Vas-y, dis-le-moi.

- NE LE SERVEZ PLUS, gueula l’autre enviandé.

- Un mot de plus, toi, là-bas, et je te dérouille si salement qu’après tu pourras toujours jouer aux osselets avec tes belles quenottes.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Pulp", trad. Gérard Guégan, éd. Grasset & Fasquelle, 1995, pages 105-106

[ conversation ] [ inconnus ] [ tension ] [ dialogue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

adieu

En supposant qu’il y ait quelqu’un pour t’écouter et que tu meures cette nuit ?

On m’entendrait mourir.

Pas de dernières paroles ?

Les dernières paroles ne sont que des mots.

Dis-les-moi, modèle de ta propre genèse sinistre qu’interprète une flamme sous une cloche de verre.

Je dirais que je n’ai pas été malheureux.

Tu ne possèdes rien.

Les derniers seront peut-être les premiers.

En es-tu sûr ?

Non.

De quoi es-tu sûr ?

Je suis sûr que le dernier comme le premier souffrent de la même manière. Pari passu.

De la même manière ?

Ce n’est pas seulement dans les ténèbres de la mort que toutes les âmes ne sont qu’une seule et même âme.

De quoi te repentirais-tu ?

De rien.

De rien ?

D’une chose ? J’ai parlé avec amertume de ma vie et j’ai dit que je prendrais ma propre défense contre l’infamie de l’oubli et contre sa monstrueuse absence de visage et que je dresserais une stèle dans le vide même sur laquelle tous liraient mon nom. Cette vanité je l’abjure tout entière.


Auteur: McCarthy Cormac

Info: Suttree p 542

[ confession ] [ épitaphe ] [ disparition ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

rituel

Le Coryphée. — Fais une offrande lustrale aux déesses que tu te trouves avoir abordées les premières et dont tu as foulé le sol.

Œdipe. — Et de quelle façon ? étrangers, dites-moi.

Le Coryphée. — Apporte-leur d’abord des libations pieuses prise à l’eau vive d’une source, et puisée avec des mains pures.

Œdipe. — Et quand j’aurais puisé cette libation pure ?

Le Coryphée. — Il est ici des cratères, œuvre d’un habile artisan : couronnes-en et la tête et les anses de chaque côté.

Œdipe. — de branches ? ou de laine ? — où comment encore ?

Le Coryphée. — Prends une toison frais tondue de jeune brebis.

Œdipe. — Bien ; mais après, par quoi dois-je terminer ?

Le Coryphée. — Répands tes libations, debout, face au Levant.

Œdipe. — En usant pour cela des vases que tu dis ?

Le Coryphée. — Oui, trois libations par vase — en vidant toutefois le dernier d’un seul coup.

Œdipe. — Et, avant de le mettre en place, de quoi le remplir ce dernier ? cela aussi, dis-le moi.

Le Coryphée. — De miel et d’eau. Garde-toi d’apporter du vin.

Œdipe. — Et quand la terre au noir feuillage aura reçu ces libations… ?

Le Coryphée. — Alors dépose sur elle, de l’une et de l’autre main, trois fois neuf branches d’olivier, puis prononce cette prière…

Œdipe. — C’est là ce que je veux entendre, car c’est là le plus important.

Le Coryphée. — Puisque nous leur donnons le nom de "Bienveillantes", qu’elles fassent donc, d’un cœur bienveillant, un accueil sauveur à leur suppliant. Demande-leur cela, toi même ou quelque autre pour toi, d’une voix qu’on n’entende pas, nous le son n’aille pas plus loin. Puis retire-toi sans tourner la tête. La chose une fois faite, je pourrai t’assister sans crainte. Sinon, j’aurais peur, étranger, pour toi.

Auteur: Sophocle

Info: Œdipe à Colone

[ Parques ] [ sacré ] [ apotropaïque ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin