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formation de compromis

[...] la grande majorité des symptômes névrotiques peuvent être définis comme des aveux inconscients et [...] ils ont pour objet d’atténuer la pression du sentiment de culpabilité. Ils représentent en même temps une sorte de répétition verbale inconsciente d’un geste par ailleurs interdit, mais désiré inconsciemment.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, page 8

[ autopunition ] [ origine ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

création

Ecrire des pages et des pages, les remplir de pierres, d'herbe, de forêt, de cieux, de mouvements des gens dans la rue, de voix, de maisons, de passé, d'aujourd'hui, de tableaux, de statues, de rivières et de vagues et de verres et de pots et de plâtre blanc dans mon atelier et de nuages, enfant couché dans la liberté...

Auteur: Giacometti Alberto

Info:

[ sculpture ]

 

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épiphanie

Non seulement les statues viennent sur vous comme si elles étaient très lointaines, du fond d’un horizon extrêmement reculé, mais, où que vous vous trouviez par rapport à elles, elles s’arrangent pour faire que vous, qui les regardez, soyez en contrebas. Elles sont, très au fond d’un horizon reculé, sur une éminence, et vous au pied de la butte. Elles viennent, pressées de vous rejoindre, et de vous dépasser.

Auteur: Genet Jean

Info: L’atelier d’Alberto Giacometti

[ déesse ] [ incarnation ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

statue

Giacometti aimait marcher, il sillonnait les rues de Paris, il dessinait et prenait des notes. Pour lui, l'homme qui marche semble être une sorte d'archétype; une image originelle ou un modèle: l'être en mouvement, le personnage qui allonge le pas en balançant les bras, où va-t-il ? Que voit-il ? Nous le reconnaissons, nous allons vers d'autres destinations, nous voyons autre chose, mais les sculptures de Giacometti illustrent et approfondissent deux états fondamentaux de la nature et de l'être humain: bouger et rester immobile.

Auteur: Espedal Tomas

Info: Marcher, p 156

[ mobile ]

 

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abdication

[...] l’aveu est une manifestation de la conscience morale qui a acquis l’usage de la parole. Le délinquant prend conscience de la signification de son méfait en le commettant à nouveau à travers la parole. Son sentiment de culpabilité muet que la société ne pouvait pas discerner commence ainsi à céder la place à un autre plus proche de la normale. Ayant fait librement étalage d’une partie de son besoin de punition, le criminel a en outre reconnu qu’il méritait un châtiment.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, page 242

[ symbolisation ] [ conscientisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

excuse

[...] nous ne pouvons pardonner que si nous faisons preuve d’une certaine tolérance envers notre propre volonté de vengeance et nos désirs de représailles. Cette affirmation implique que le pardon est impossible si l’objet a été introjecté car l’agressivité se retourne alors contre le moi.

En d’autres termes, nous ne pouvons pardonner qu’après avoir tiré vengeance de l'objet ou du moi transformé par l’introjection de ce dernier. Au niveau inconscient, la vengeance est inéluctable : si elle ne porte pas sur l’objet externe, elle porte sur l’objet introjecté dans le moi.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, page 360

[ miséricorde ] [ indulgence ] [ économie psychologique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

création

J’étais là, immobile, silencieux, transpirant, le regardant dans les yeux lorsqu’il lui arrivait de dire : "Hé, regarde-moi" ou : "Ne bouge pas !" ou : "Montre-toi !". Et par moments la situation semblait devenir tout à fait irréelle. Le portrait en tant que portrait n’avait plus aucune signification. Même en tant que peinture, il ne semblait pas signifier grand-chose. Ce qui signifiait quelque chose, ce qui seul avait sa vie propre, c’était l’inlassable, l’interminable lutte d’Alberto pour exprimer en termes visuels, via l’acte de peindre, une perception de la réalité qui se trouvait coïncider momentanément avec ma tête.

Auteur: Lord James

Info: Un portrait par Giacometti

[ capture ] [ contingence ] [ art pictural ] [ image ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

mobilier

Même déchiré et usé jusqu’à la corde, ce fauteuil de cuir représente beaucoup pour moi. J’y suis resté tellement d’heures, à écouter passer le temps, les saisons, les années… Le lourd balancement de l’horloge. Bien plus que cette petite maison minable pour laquelle je n’ai jamais réellement eu d’affection, ou cet amoncellement de plastique et de fer rouillé que je fais rouler depuis plus de quarante ans sur toutes les routes du comté. Ce fauteuil a traversé le temps, et je sais qu’il servira encore après ma mort. J’aime cet aspect sacré que prennent certains objets communs à être trop usés.

Auteur: Giacometti Théo

Info: Dans "Puisque chante la nuit", page 14

[ valeur ] [ signification personnelle ] [ attachement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sculpture

Vertigineuse proximité du tout autre, quand il nous saute aux yeux : comment peut-on dire qu'on connaît bien ce que c'est, une tête ? Prodigieuse énigme : l'unicité du visage, et sa nécessaire, son
Inéluctable digestion dans l'anonymat. N'importe qui : moi-même.
Moi-même : quiconque. On est là au coeur de ce phénomène de l'intersubjectivité, comme au coeur du problème représentatif, que Giacometti a un jour défini comme "ressemblance". Sans doute, à l'entendre simplement, se proposait-il de préciser, d'isoler sur le papier ou dans le plâtre, ce qu'il y avait d'unique, de singulier, d'inconfondable dans le visage de celui ou de celle qui posait devant lui.

Auteur: Clair Jean

Info: Le résidu et la ressemblance, un souvenir d'enfance d'Alberto Giacometti, L'Echoppe, 2000, p. 35 et 37

[ visage ] [ mystère ]

 

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procès

[...] la cruauté insensée de la procédure criminelle médiévale devait avoir une signification psychologique et suivre un principe directeur. Apparemment la douleur déliait la langue du criminel qui se retranchait derrière le silence ou la provocation. La torture était pour ainsi dire un avant-goût du châtiment, un châtiment partiel préludant à l’autre, le véritable. La coupe étant pleine et son besoin de punition suffisamment satisfait par toutes les souffrances qu’il avait endurées, le criminel pouvait passer aux aveux. Le recours à une mesure qui aujourd’hui nous remplit d’horreur ne peut s’expliquer que par une sorte d’intelligence fruste, au niveau inconscient, de l’état affectif du criminel.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, page 241

[ moyen-âge ] [ explication ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson