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servitude volontaire

L’abolition du servage et l’affranchissement des noirs marquèrent seulement la disparition d’une ancienne forme vieillie et inutile de l’esclavage, et l’avènement immédiat d’une forme nouvelle plus solide, plus générale et plus oppressive.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: L'esclavage de notre temps, 1900

[ faux progrès ] [ transformation ]

 

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homo festivus

Il n’y a tout simplement aucun rapport entre la société du spectacle décrite jadis par [Guy] Debord et la nouvelle civilisation hyperfestive dans la mesure précise où cette dernière réalise l’abolition de la séparation que Debord désignait comme le mal à l’œuvre dans la société spectaculaire.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1693

[ critique ] [ théorie dépassée ] [ abolition du quatrième mur ]

 

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spiritualité moderne

[…] la religion new age, synthèse de mysticisme et de positivisme, mariage du modernisme et des illuminismes, basée sur la disparition de la "chimère" individualiste, sur l’abolition des séparations entre les hommes, avec pour perspective l’éradication enfin complète du négatif, de la violence, du Mal, se révèle comme la pure réalisation de ce que je pressentais alors : la dictature mondiale de l’Homogène. 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 268

[ occultisme ] [ définie ] [ normalisation ] [ Etats-Unis ]

 

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réfléchir

Le refus de l’autorité devenant l’autorité des temps sans autorité ne me convient pas. Déconstruire la prison, oui ; mais pas pour transformer le coupable en victime. Déconstruire l’école, oui ; mais pas pour transférer le pouvoir à l’enfant-roi. Déconstruire la phallocratie, oui ; mais pas pour légitimer l’abolition des sexes. Déconstruire l’art classique, oui ; mais pas pour que n’importe quoi devienne œuvre d’art. Déconstruire la famille, oui ; mais pas pour que les parents se comportent comme des enfants. Déconstruire la philosophie, oui ; mais pas pour qu’elle devienne un sabir d’autistes. Déconstruire la politique, oui ; mais pas pour qu’elle devienne le champ d’action des communicants.

Auteur: Onfray Michel

Info: In "La chronique mensuelle de M O, Nov 2014 – N° 114" - http://mo.michelonfray.fr/

[ mettre en question ]

 

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socialisme

Le communisme est l’abolition positive de la propriété privée (elle-même aliénation humaine de soi) et par conséquent l’appropriation réelle de l’essence humaine par l’homme et pour l’homme. Donc retour total de l’homme pour soi en tant qu’homme social, c’est-à-dire humain, retour conscient et qui s’est opéré en conservant toute la richesse du développement antérieur. Ce communisme en tant que naturalisme achevé = humanisme. En tant qu’humanisme achevé = naturalisme. Il est la vraie solution de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme, la vraie solution de la lutte entre existence et essence, entre objectivation et affirmation de soi, entre liberté et nécessité, entre individu et genre. Il est l’énigme résolue de l’histoire et il se connaît comme cette solution.

Auteur: Marx Karl

Info: Dans "Les manuscrits économiques et philosophiques", page 87

[ défini ] [ abolition des classes ] [ nouveau paradigme ]

 

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parler

La phrase dite a sombré dans le néant, le temps est passé, il n’y a pas de parole gelée qui puisse se faire réentendre. Le temps ne revient pas. La parole n’a aucune permanence. Et lorsque j’entends une phrase, je suis dans son présent, j’ai accroché, mémorisé, inscrit son commencement qui est, lui, passé, et par lui je plonge dans le passé, et je suis suspendu à la fin, j’attends ce complément qui éclairera tout le sens, je suis tendu vers ce futur porté par la parole. Il faut donc pour qu’il y ait parole qu’il y ait à la fois la durée, deux vivants, le parlant, l’écoutant, vivant dans la même durée, et le recueillement dans un triomphe sur l’abolition du passé. Ainsi la parole est essentiellement présence.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 28

[ énonciation ] [ temps ] [ évanescente ] [ hapax ] [ dialogue ] [ lecture ] [ contact-lien ]

 

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saint-sylvestre

Puisque le Nouvel An est une réactualisation de la cosmogonie, il implique la reprise du Temps à son commencement, c’est-à-dire la restauration du Temps primordial, du Temps "pur", celui qui existait au moment de la Création. Pour cette raison, à l’occasion du Nouvel An, on procède à des "purifications" et à l’expulsion des pêchés, des démons ou simplement d’un bouc émissaire. Car il ne s’agit pas seulement de la cessation effective d’un certain intervalle temporel et du début d’un autre intervalle (comme s’imagine, par exemple, un homme moderne) mais aussi de l’abolition de l’année passée et du temps écoulé. Tel est, d’ailleurs, le sens des purifications rituelles : une combustion, une annulation des péchés et des fautes de l’individu et de la communauté dans son ensemble, et non une simple "purification".

Auteur: Eliade Mircea

Info: Le sacré et le profane

[ amnistie ]

 

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philosophie

Il [Schiller] a diagnostiqué la maladie de la civilisation comme étant le conflit entre les deux instincts fondamentaux de l’homme (les instincts sensibles et les instincts formels), ou plutôt comme la "solution" violente de ce conflit, comme l’établissement de la tyrannie répressive de la raison sur la sensibilité. Par conséquent, la réconciliation des instincts en conflit impliquerait le renversement de cette tyrannie, c’est-à-dire la restauration de la sensibilité dans ses droits. Il faudrait chercher la liberté dans la libération de la sensibilité plutôt que dans celle de la raison, et dans la limitation des facultés "supérieures" en faveur des facultés "inférieures". En d’autres termes, le salut de la civilisation impliquerait l’abolition des contrôles répressifs que la civilisation a imposés à la sensibilité. Voilà la véritable idée qui se trouve derrière l’Education esthétique.

Auteur: Marcuse Herbert

Info: Dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, page 167

[ hypothèse ] [ résumé ] [ renversement des valeurs ] [ anarchisme déguisé ]

 
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visuel

La protestation si souvent entendue, de la part des jeunes notamment, de la "récupération" par la société devrait les conduire à la connaissance du rôle des images. Ce n’est pas la société bourgeoise qui est récupératrice, c’est l’univers des images, qui reprend tout ce qui se fait et se vit pour en faire du spectacle. C’est le triomphe absolu des images et de la visualisation qui est stérilisateur et récupérateur. Mais ce n’est pas seulement la TV ! Le triomphe de l’image, c’est aussi celui des comics, des bandes dessinées, fussent-elles révolutionnaires. Le contenu, révolutionnaire ou non, ne change rien. C’est l’abolition de la parole cohérente et sensée, porteuse de sens, qui est l’acte récupérateur par excellence. L’image est toujours abolissante. Et les dessins de Hara-Kiri, de Brétécher, de Wolinski ne sont jamais que les sous-produits de ce triomphe. […] Se situer sur le terrain de l’adversaire, procéder au détournement cher aux situationnistes, c’est se mettre en réalité dans le même courant ; le plein de l’image satisfait, par le spectacle, ma conscience révolutionnaire. J’ai vu, donc j’ai agi. Tout cet ensemble non seulement stérilise l’intervention, mais institue une fausse relation à un faux réel.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, pages 228-229

[ facticité ] [ fausses disgressions ] [ mutins de panurge ]

 
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anarchistes

Mais les antiautoritaires demandent que l’État politique autoritaire soit aboli d’un coup, avant même qu’on ait détruit les conditions sociales qui l’ont fait naître. Ils demandent que le premier acte de la révolution sociale soit l’abolition de l’autorité. Ont-ils jamais vu une révolution, ces messieurs ? Une révolution est certainement la chose la plus autoritaire qui soit ; c’est l’acte par lequel une partie de la population impose sa volonté à l’autre au moyen de fusils, de baïonnettes et de canons, moyens autoritaires s’il en est ; et le parti victorieux, s’il ne veut pas avoir combattu en vain, doit maintenir son pouvoir par la peur que ses armes inspirent aux réactionnaires. La commune de Paris aurait-elle duré un seul jour, si elle ne s’était pas servie de cette autorité du peuple armé face aux bourgeois ? Ne peut-on, au contraire, lui reprocher de ne pas s’en être servie assez largement ? Donc, de deux choses l’une : ou les antiautoritaires ne savent pas ce qu’ils disent, et, dans ce cas, ils ne sèment que la confusion ; ou bien, ils le savent et, dans ce cas, ils trahissent le mouvement du prolétariat. Dans un cas comme dans l’autre, ils servent la réaction.

Auteur: Engels Friedrich

Info: De l’autorité, article paru dans l’Almanacco republicana de décembre 1873

[ définie ] [ contradiction ]

 

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