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orphelin

Je crois, comme vous, que je ne guérirai jamais tout à fait de cette blessure d'enfant. Simplement, on peut "vivre avec", sans qu'elle vous dévore. Vous avez tellement raison d'écrire qu'elle "tient compagnie". J'ai longtemps souhaité ne l'avoir jamais connue. A présent je me dis qu'elle fut positive. Elle aurait pu détruire ma vie, et il se trouve qu'elle a mis au jour en moi tant d'énergie, de compréhension, de capacité d'amour, que je lui dois sans doute de m'être découverte et enfin acceptée.

Auteur: Anonyme

Info: dans : Je vous écris d'Anny Duperey, extrait d'une lettre reçue

[ souffrance ] [ moteur ]

 

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jazz

Orphelin, élevé par son grand-père, ayant vécu enfant sous les bombardements à Vienne avant de passer par Mauthausen Joe Zawinul deviendra un des géants de la musique créative de la fin du deuxième millénaire. Pionnier, créateur, chercheur infatigable, grand leader. Il fut le seul musicien à avoir co dirigé un groupe avec Miles Davis (en 1969). En compagnie de Wayne Shorter il fut le leader fondateur du dernier grand groupe de musique instrumentale de cette époque, véritables Beatles du jazz : Weather Report. Particulièrement lors des années Jaco.

Auteur: Internet

Info:

[ vingtième siècle ]

 

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orphelins

Près du lit où gisait la mère de famille,

Deux tout petits enfants, le garçon et la fille,

Dans le même berceau souriaient endormis.



La mère, se sentant mourir, leur avait mis

Sa mante sur les pieds et sur le corps sa robe,

Afin que, dans cette ombre où la mort nous dérobe,

Ils ne sentissent pas la tiédeur qui décroît,

Et pour qu'ils eussent chaud pendant qu'elle aurait froid.


Auteur: Hugo Victor

Info: Les pauvres gens, extrait

[ poème ] [ misère ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

fille-mère

Avec le temps, j’ai perdu même cette idée confuse de normalité, et aujourd’hui encore je ne sais trop quel lieu représente une mère. Cela me manque comme peuvent manquer la santé, un refuge, une certitude. C’est un vide permanent que je connais mais ne dépasse pas. À trop y penser, la tête m’en tourne. Un paysage désolé, qui ôte le sommeil la nuit et ne laisse que des cauchemars dans les instants épargnés. La seule mère que je n’ai jamais perdue est celle de mes peurs.


Auteur: Pietrantonio Donatella Di

Info: La revenue

[ orpheline ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rupture amoureuse

Dans le chagrin d’amour celui qui nous est arraché n’est pas celui ou celle qu’on aimait la nuit, qu’on regardait le matin, à qui on parlait chaque jour, c’est d’abord l’autre inconnu de cette voix intime, le réceptacle de nos pensées en nous qui se trouve brutalement orphelin ; et c’est cette séparation à vif, en nous-même, cette ligne de faille brusquement ouverte comme elle le fut pour chacun de nous à la naissance, qui nous précipite dans le sentiment que "tout est fini", que la vie même s’achève avec cet abandon.

Auteur: Dufourmantelle Anne

Info: Dans "En cas d'amour", pages 58-59

[ attachement ] [ idéalisation ] [ solitude originelle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

grandir

Les chercheurs en concluent qu'un élément manque au génome Origami, mais pour Derek la réponse est claire, le problème vient d'eux. Ils restent aveugles à une vérité simple : des esprits complexes ne peuvent se développer par eux-mêmes. Si c'était possible, les enfants sauvages seraient comme tous les autres. Et les esprits ne poussent pas comme les mauvaises herbes, en s'épanouissant dans l'indifférence ; ou alors tous les enfants d'orphelinats se porteraient bien. Pour qu'un esprit ait une chance de s'élever vers son potentiel, il lui faut être cultivé par d'autres esprits.

Auteur: Chiang Ted

Info: Expiration. Le cycle de vie des objets logiciels, pp 140-141

[ imprégnation culturelle ] [ rétroaction positive ] [ échelles ] [ interactions ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

auto-évaluation

Quand je mets de côté mes artifices et range dans un coin, avec un soin amoureux et l'envie de les embrasser, mes jouets à moi - mots, images ou phrases -, alors je me sens si petit, si inoffensif et si seul, perdu dans une pièce immense, et si triste, si profondément triste !

En fin de compte, qui suis-je, lorsque je ne joue pas ? Un pauvre orphelin abandonné dans les rues des Sensations, grelottant de froid aux coins venteux de la Réalité, obligé de dormir sur les marches de la Tristesse et de mendier le pain de l'Imaginaire.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité

[ écriture ] [ thérapie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

maman

Elle avait tant souffert d'être orpheline, elle avait tant pleuré sa mère qu'elle voulut en quelque sorte se venger de la fortune et n'avoir qu'un enfant pour le choyer avec une fureur outrée. Elle m'a dégouté de toutes les tendresses à m'accabler de ses embrassements et dès avant le milieu de ma vie je ne voulais plus être baisé de personne, je suis gavé jusqu'à la mort de procédés aimables, je suis rassasié de mignardises, c'est une force et je l'en remercie, je n'irai pas mendier les caresses, à l'instar de tant d'hommes mal aimés qu'une ombre de sourire amorce.

Auteur: Caraco Albert

Info: Post Mortem, L'Âge d'Homme, 1968, p. 59

[ fils ] [ affection ] [ excédent ]

 

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écriture

Quand je mets de côté mes artifices et range dans un coin, avec un soin amoureux et l'envie de les embrasser, mes jouets à moi - mots, images ou phrases -, alors je me sens si petit, si inoffensif et si seul, perdu dans une pièce immense, et si triste, si profondément triste !

En fin de compte, qui suis-je, lorsque je ne joue pas ? Un pauvre orphelin abandonné dans les rues des Sensations, grelottant de froid aux coins venteux de la Réalité, obligé de dormir sur les marches de la Tristesse et de mendier le pain de l'Imaginaire.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité

[ écriture thérapie ] [ passe-temps ] [ jeu ] [ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perdu

En fin de compte, qui suis-je, lorsque je ne joue pas ? Un pauvre orphelin abandonné dans les rues des Sensations, grelottant de froid aux coins venteux de la Réalité, obligé de dormir sur les marches de la Tristesse et de mendier le pain de l'Imaginaire. [...]
Mais le vent traîne dans les rues, les feuilles tombent sur le trottoir... Je lève les yeux et je vois les étoiles, qui n'ont aucun sens... Et au milieu de tout cela il ne reste que moi, pauvre enfant abandonné, dont aucun Amour n'a voulu pour fils adoptif, ni aucune Amitié pour compagnon de jeu.

Auteur: Pessoa Fernando

Info: Le livre de l'intranquillité

[ isolement ]

 

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