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humour

Ton fils, qui est pauvre, a été plus généreux que toi, lui déclarèrent les sages.
Comment osez-vous me comparer à mon fils ? Il a un père qui est riche lui ! Moi je n'ai plus de père !

Auteur: Zimet Ben

Info: Contes du Yiddishland : paroles du peuple juif

[ papa ]

 

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réveillon

J’ai fêté seule la nouvelle année.
Moi, riche, j’étais pauvre,
Moi, avec mes ailes, j’étais damnée.
Quelque part, beaucoup, beaucoup de mains
Serrées – et beaucoup de vins vieux.
Avec ses ailes, elle était damnée !
Et elle, l’unique était – seule !
Comme la lune – seule, sous le regard de la fenêtre.

Auteur: Tsvetaeva Marina

Info: 31 décembre 1917

[ confrontation avec soi-même ] [ solitude ] [ nouvel-an ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mourir

Après ça, quand je suis rentrée chez moi, j'ai dit à mon amie Mrs. Otis qu'il ne nous restait plus qu'à attendre de claquer... Elle m'a répliqué qu'elle préférait dire "s'éteindre". La pauvre, je n'ai pas eu le coeur de lui dire qu'on n'était pas des lumières et que, de toute façon, péter les plombs, s'éteindre ou claquer, c'était du pareil au même.

Auteur: Flagg Fannie

Info: Beignets de tomates vertes

[ humour ] [ jeu de mots ]

 

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poème

Et je pense à l'effroi de ma pauvre existence A la fuite éperdue qui me ramène à moi, A ce goût du voyage dont je reviens plus pauvre, A cette soif des hommes dont je reviens gelé... Pardonnez-moi mes frères, de vous avoir cherchés Avec un coeur sans foi, avec les mains gercées... J'ai crié avec vous, j'ai pleuré avec vous, Que ne puis-je arriver à croire en votre vie ?

Auteur: Fondane Benjamin Wechsler

Info:

[ vivre ] [ désespoir ]

 

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voisinage

Par-delà des vagues de toits, j'aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j'ai refait l'histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant.
Si c'eût été un pauvre vieux homme, j'aurais refait la sienne tout aussi aisément.
Et je me couche, fier d'avoir vécu et souffert dans d'autres que moi-même.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Le Spleen de Paris : Petits poèmes en prose, Les fenêtres

[ observation ] [ empathie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-par-femme

Toute la ville m’affama. Je l’avais devant moi. Comment s’y prenait-il pour s’éclipser et réapparaître ? Il ne m’avait pas quittée : nous allions sans commencement, sans fin. Je ralentis, je le détaillai, je sacralisai le col graisseux de son imperméable, ses cheveux ingrats, sa nuque pauvre, ses oreilles décollées. J’eus des frémissements dans les bras et dans les mains, frémissements de sa taille fine, de la ceinture de son imperméable serrée comme la mienne jusqu’au dernier œillet. Il avançait à petits pas rapides, évitant par temps sec des ruisselets sur le macadam. 

Auteur: Leduc Violette

Info: Dans "Ravages", éd. Gallimard, Paris, 1955, page 17

[ traque ] [ fascination-répulsion ] [ description ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

relatif

La femme du directeur de l'école qui avait l'habitude de s'asseoir devant chez elle ne manquait jamais de m'interpeller quand je rentrais chez moi: "Hé! MaMozambia, tu as pris du poids. Tu es grosse, maintenant!" Chaque fois qu'elle me disait cela, je me hérissais, partagée entre l'envie de lui expliquer qu'en Angleterre, ce serait une insulte et le plaisir de savoir qu'au Bostwana être traitée de grosse était toujours un compliment. L'embonpoint révélait une bonne santé. Cela signifiait que l'on n'était pas pauvre, que l'on mangeait à sa faim, et que l'on n'était pas seule.

Auteur: Davies Caitlin

Info: Au pays des roseaux

[ obèse ]

 

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mort

Elle était tombée là, insensible, immobile. Ses muscles détendus, ses nerfs, ses os, s'apprêtaient à pourrir et à offrir une pâture succulente aux vers et aux rats des entrailles de la terre. Et moi, il me faudrait passer une nuit longue, obscure, froide, sans fin en compagnie d'un cadavre, de son cadavre, dans cette chambre de pauvre, emplie de misère, dans cette chambre pareille à un tombeau, parmi les ténèbres éternelles qui m'entouraient et qui s'étaient infiltrées jusque dans les murs. Alors il me sembla que, dès le principe du monde, depuis que j'existais moi-même, j'avais eu pour compagnon, dans la chambre ténébreuse, un cadavre - un cadavre inerte et glacé.

Auteur: Hedayat Sadegh

Info: La Chouette aveugle, p.49

[ solitude ]

 

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autoportrait

Je ne peux rester insensible aux pitreries car au plus profond de moi-même je trouve toujours un clown et je voudrais intituler ma vie entière "Entrée comique" (tenez, beau titre de roman !) et je voudrais que tous les hommes autour de moi envoient au diable leurs "personnages" pour nous avouer sincèrement qu'ils sont aussi des clowns, qu'ils ne se prendront plus au sérieux, qu'ils iront danser dans les rues tout nus en agitant le "gugusse d'amour". Vive le cirque de tous les jours ! Et puis voici notre instant de repos, le pauvre, celui qui pèse au clown et dont rien ne paraît recommencer. […] je passe pour un type un peu piqué mais amusant [...].

 

Auteur: Blecher Max

Info: Lettres à Pierre Minet, p. 50-51

[ pitre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Depuis sa découverte de la réserve de livres à l'étage du dessous, sur son lieu de travail, elle avait été mêlée à une foule invraisemblable de gens et à leurs faits et gestes. Elle lisait Edith Wharton, Hemingway, Dos Passos, George Eliot, et pour le réconfort, Jane Austen. Le plaisir de ce genre de vie - livresque, pouvait-on dire à son avis, une vie passée à lire - avait donné à son isolement un caractères riche et même subversif. [...] Qu'elle garde son père drogué sur son lit à côté de la cuisinière, qu'elle soit sans enfant, sans mari et pauvre, comptait moins dès lors qu'elle prenait un volume en main. Ses erreurs y disparaissaient. Elle vivait avec une énergie inventée.

Auteur: Erdrich Louise

Info: La Chorale des maîtres bouchers

[ libération ] [ rencontres ] [ roboratives ]

 

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