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physionomies

Une voix intérieure me disait que chaque visage était une étoile à part, portait un monde à soi seul, peuplé de mers et de montagnes, de rivières et de fleurs, d’êtres vivants prêts à parler, et que ce monde particulier en perpétuelle métamorphose échangeait mystérieusement avec chaque autre, sans confusion ni violence, son absolue singularité encore frémissante et curieuse comme l’aurore de l’univers.
[…]
Ma vision n’avait donc duré qu’une seconde –elle qui était grosse de découvertes infinies, inépuisables.

Auteur: La Soudière Vincent

Info: Brisants

[ singularités ] [ autrui ] [ miroir ] [ éblouissement ]

 

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littérature

Une mouche à la cuirasse verte et luisante n'arrêtait pas de se poser sur le bord épais de ses narines. [...] Il levait le bras en direction de la foule et faisait envers elle de grands gestes elliptiques, comme s'il la couvrait tout entière par la seule paume de sa main. Puis cette même paume venait tapoter avec noblesse sa poitrine décorée. Son autre main bougeait d'une façon nettement moins aristocratique, puisque l'amour que portait la mouche verte à ses narines était à son apogée.

Auteur: Yamen Manai

Info: La sérénade d'Ibrahim Santos, p.55/59

[ insecte ]

 

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menace

Un paysan portait, sur son épaule, Un lièvre ayant les pieds passés dans une gaule ; Il le portait vendre au marché. Un cavalier, suivant la même voie, Considéra le lièvre, et comme étant touché D'une si belle et bonne proie, Le prit, le soupesa, puis demandant combien, Piqua des deux. Le rustre jugeant bien Qu'il n'en devait plus rien attendre, Cria : Je vous le donne, et donne de bon coeur ; Souvenez-vous de votre serviteur. Souvent on donne ainsi ce qu'on ne saurait vendre.

Auteur: Faërne Gabriel Faerno

Info: Le Paysan et le Cavalier

[ donner ] [ fable ]

 

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homme-machine

Le moi ne trouvait son unité que par l’agir. Pour un humain, un tel problème ne se posait pas, car pour un être biologique, incarné, la survie de la chair constituait un but en soi. L’Homme n’était ni libre ni immortel : il n’avait pas, à proprement parler, d’âme, bien qu’indubitablement doté de conscience. Mais pour un noème, une créature de transcendance et d’intellection, qui ne portait pas en elle le spectre de sa propre mort, point d’autre voie que de se fixer un objectif et de l’accomplir.

Auteur: Lucazeau Romain

Info: Latium, tome 1

[ sens-de-la-vie ] [ pur esprit ] [ microbiote humain ]

 

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présence

Il portait en lui toute la douceur du monde, comme s'il en avait fini pour toujours avec les guerres et les conquêtes, les luttes de pouvoir et les bavardages inutiles.
Il était là, dans un parc, assis sur un banc... Peu importe le banc. Juste assis là, mais oh ! combien présent. De son regard lumineux émanait une profonde sérénité, qui venait heurter la convenance de quelques passants du dimanche, comme s'ils avaient perçu au travers de ce regard la puissance malicieuse qui tenterait de leur ôter leurs masques.

Auteur: Priane Jean-Luc

Info: Un an pour l'éternité

[ visionnaire ] [ apparence ]

 

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obscurité

Il descendit parmi les ombres; celles qui erraient n'étaient pas les moins aimables; les immobiles, il s'en détournait avec effroi; ombres entre les coudriers, phantasmes derrière les aulnes; une d'elles portait une aigrette de feu, ses paupières baissées paraissaient intérieurement illuminées; elle ne bougeait pas. A peine un tressaillement des lèvres, parfois, comme un qui va pleurer et fait encore un dernier effort qui se prolonge mais c'en est trop soudain. Il vit bientôt que les larmes libératrices ne pouvaient pas naître et qu'éternellement ces lèvres trembleraient d'un impossible sanglot.

Auteur: Kowalski Roger

Info: Poésies complètes, Les ombres

[ poésie ] [ inquiétude ] [ imagination ]

 

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misère

Entre autres choses, c'était une enfant travailleuse. Dès l'âge de cinq ans, elle portait des tonneaux d'excréments aussi grands qu'elle. Son travail de videuse de latrines lui permettait tout juste de gagner l'argent dont sa mère avait besoin pour l'envoyer acheter sa bouteille de solvant quotidienne. Quand Nombeko revenait de mission, elle l'a gratifiait d'un "Merci, ma chère fille", dévissait le bouchon et entreprenait d'anesthésier l'infinie souffrance de ne pouvoir leur assurer un avenir. Le dernier contact entre Nombeko et son papa remontait à environ vingt minutes après sa conception.

Auteur: Jonasson Jonas

Info: L'Analphabète qui savait compter

[ fiente ] [ exagération ]

 

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adoption

"Maman, à quoi sert le nombril ? - A rien, maintenant, plus à rien. Mais quand le bébé est dans le ventre de sa maman, c'est par le nombril qu'elle lui donne à manger. - Donc, tu m'as donné à manger par là ? - Non, Kim, tu sais bien, c'est ta maman de Corée qui te portait dans son ventre et qui te donnait à manger par 'là'..." Le nombril, la seule trace évidente laissée par sa maman de ventre. Une trace si anodine pour les autres, si compliquée pour lui.

Auteur: Jung Henin Sik Jun Jung

Info: Le voyage de Phoenix p. 73-75

[ questions ] [ enfant ]

 

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inconscience

L’amour. L’amour. L’âââmoûûûr . Ils n’ont que ça en tête, en langue, aux yeux, au fion. L’amour est à la fois la question et la solution. L’alpha et l’oméga. La réponse universelle. La guérison de tous les maux…Comme si l’amour ne portait pas sa part d’ombre, son ambivalence, sa haine cachée, sa destructivité dévorante…Comme s’il était autre qu’un affect. Comme si tout affect, de par son essentielle labilité, n’était pas essentiellement suspect. Comme si, enfin, comme si surtout, la pensée n’existait pas. Il est vrai que la pensée est distance, et le concept froid…

Auteur: Declerck Patrick

Info: Dans " Le sang nouveau est arrivé"

[ passion destructrice ] [ illusion ] [ observateur extérieur ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-hommes

Sa poitrine de guerrière nordique, volumineuse et constellée de taches de rousseur, était soulignée par son maillot de bain jaune qui se rétrécissait au niveau de la ceinture et se perdait sous le paréo au couleur criardes qu’elle portait en guise de jupe. Sans le regarder, elle alla rapidement vers le bar d’une démarche athlétique et déterminée qui faisait danser ses fesses rebondies. Une femme bien pourvue, comme aurait dit son grand père, avec assez de ressources pour rendre heureux le plus pitoyable des hommes et, peut-être davantage, pour rendre pitoyable le plus heureux d’entre eux.

Auteur: Suniaga Francisco

Info: L'île invisible

[ supérieures ] [ puissante ] [ chiasme ]

 

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