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corruption

Avec les Français, c’était toujours plus compliqué. Une question de principes : démocratie, droits de l’homme, justice et presse indépendantes, fonctionnaires incorruptibles… Du moins en théorie, parce qu’au-delà d’une certaine somme et concernant certains dossiers, c’est en France comme partout ailleurs.

Auteur: Wagneur Alain

Info: Djoliba, fleuve de sang

[ subornation ] [ détournement ] [ Gaule ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

irréel

Quoi faire maintenant ? Elle hurlerait si elle pouvait, mais curieusement, elle ressent quelque chose qui est revenu par la suite, quelque chose de très étrange, de presque rassurant, comme au cœur de ces grandes peurs enfantines où, du fond de l’angoisse, émerge la ténue mais absolue certitude que tout ce que l’on vit n’est pas si vrai que cela, qu’au-delà de la peur, il y a une protection, là, quelque part, que quelque chose d’inconnu nous protège...

Auteur: Lemaitre Pierre

Info: Dans "Robe de marié", Calmann-Lévy, 2009, page 43

[ atténuation ] [ déréalisation ] [ recul ] [ échappatoire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Chaque fois que l’évolution d’une maladie s’avère heureuse, il est à peu près certain qu’au-delà de l’aide que nous apportons au malade, ce dernier a retrouvé à un moment donné ses propres possibilités de lutte, ses mécanismes de défense dont la défaillance, à un autre moment, avait entraîné l’apparition de la maladie. La question demeure alors de savoir pourquoi un patient qui nous aide à certains moments ne nous aide pas toujours. Le patient, peut-être, plus ou moins obscurément le sait-il.

Auteur: Marty Pierre

Info: Les mouvements individuels de vie et de mort : essai d'économie psychosomatique

[ déclic ] [ déséquilibre ] [ amorce ] [ santé ]

 

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deuxième topique

Le ça ne se saisit qu’au-delà de toute l’élaboration du désir dans le réseau du langage, il ne se réalise qu’à la limite. Ici, le désir humain n’est pas pris d’abord dans le système de langage qui l’atermoie indéfiniment, et ne laisse nulle place pour que le ça se constitue et se nomme. Il est pourtant, au-delà de toute cette élaboration du langage, ce qui représente la réalisation de ce besoin premier qui, chez l’homme tout au moins, n’a aucune chance même de se connaître.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, page 134

[ défini ] [ inconscient ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

extraterrestres

Le ciel et la terre sont grands, mais dans tout l'espace ils ne sont qu'un petit grain de riz.... C'est comme si l'ensemble de l'espace vide était un arbre, et que le ciel et la terre un de ses fruits. L'espace vide est comme un royaume, et le ciel et la terre ne sont pas plus qu'un seul individu en ce royaume. Sur un arbre il y a beaucoup de fruits et dans un royaume beaucoup de gens. Combien il serait déraisonnable de supposer qu’au-delà du ciel et de la terre que nous pouvons voir il n'y ait pas d'autres cieux et d'autres terres ?

Auteur: Teng Mu

Info: In Joseph Needham, 514 Extraterrestrial Life, Science and Civilisation in China (Volume 3) Chapter 20 (p. 221) Cambridge University Press. Cambridge, England. 1959

[ évidence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

théologie

Un thème majeur de ses analyses [à Carl Gustav Jung] est l’idée qu’au-delà du Christ, Dieu continue de s’incarner dans l’homme. Dans son commentaire de l’Apocalypse de Jean, Jung souligne "Depuis que Jean, le visionnaire de l’Apocalypse, fit pour la première fois (et peut-être inconsciemment) l’expérience vivante de ce conflit dans lequel mène directement le christianisme, l’humanité a dû porter ce fardeau : Dieu voulait devenir homme et le veut encore" [RJ, p.209 ; G.W. II, §739]. Pour Jung, un lien direct existe entre les visions de Jean et la pensée de Maître Eckhart : "Cette irruption qui le désoriente suscite en lui l’image de l’Enfant divin qui sera dans l’avenir un sauveur ; il est né d’une compagne divine dont l’image reflétée (l’anima) vit en chaque être masculin : c’est ce même enfant dont Maître Eckhart aura lui aussi plus tard la vision. C’est lui qui éprouve le besoin de naître dans l’âme de l’homme. L’incarnation en Christ est la préfiguration, qui doit être continuée progressivement par le Saint Esprit dans la créature" [ibid. p. 213]. Jung accorde une grande importance à la bulle pontificale Assumptio Mariae  comme événement contemporain. Il affirme que "l’attention est attirée sur le hieros gamos dans le plérôme, et celui-ci à son tour signifie, comme nous l’avons vu, la naissance future de l’Enfant divin qui, en accord avec la tendance divine à l’incarnation, choisira l’homme banal (l’homme empirique) pour lieu de naissance. Ce processus métaphysique est connu en psychologie de l’inconscient sous le terme de processus d’individuation" [ibid. p. 234]. C’est en étant identifié à un processus continu d’incarnation de Dieu dans l’âme humaine que le processus d’individuation trouve sa signification ultime. Le 3 mai 1958, Jung écrit au révérend Morton Kesley : "La vraie histoire du monde semble être celle de la progressive incarnation de la divinité" [Correspondance V, 1958-1961, p.44].

 

Auteur: Shamdasani Sonu

Info: Note de bas de page 390 dans le "Livre Rouge", trad. Béatrice Dunner, La Compagnie du Livre rouge, Paris, 2012

[ imago dei ] [ psy-spi ] [ avenir du christianisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

intuition intellectuelle

Il faut encore que je vous fasse une autre remarque préliminaire : c’est que, comme je ne vous ai parlé que de la possibilité de la réalisation métaphysique (et je ne pouvais d’ailleurs pas vous parler d’autre chose), vous avez envisagé la question à un point de vue qu’on pourrait dire plus philosophique que vraiment métaphysique. Je veux dire par là que vous discutez comme s’il s’agissait de savoir si cela est ou n’est pas, alors que, pour moi, toute la question est de comprendre que cela est, et comment cela est. [...] Cela dit, je reviens à vos difficultés logiques.

Vous me faites d’abord cette objection : “un être ne peut être simultanément et sous le même rapport individuel et universel”. Assurément non, mais ai-je jamais rien dit de semblable ? Il faut bien que ce soit simultanément, puisque l’un des deux états dont il s’agit est, non seulement extra-temporel, mais en dehors de toute condition de durée ou de succession sous quelque mode que ce soit, donc nécessairement en parfaite simultanéité avec tout le reste. Mais il est bien évident que ce n’est pas sous le même rapport, puisque c’est en tant qu’il est autre chose que l’être qui est un individu humain dans un de ses états n’est plus soumis aux conditions de l’existence humaine. Comme ces conditions sont celles qui définissent l’état d’existence qui est celui de l’individu humain comme tel, elles ne peuvent pas s’appliquer aux autres états, ni par conséquent à l’être en tant qu’on l’envisage dans ces autres états. [...]

Vous dites ceci : “Si vous parlez de l’être universel, sous quel rapport et par rapport à quoi est-il aussi un individu humain ?” [...] Si l’être universel est aussi, en un sens, un individu humain, c’est tout simplement parce qu’il enferme en lui cette possibilité, ou, en d’autres termes, parce que tout individu humain représente une possibilité d’être. Il n’y a donc aucune difficulté si on envisage les choses à ce point de vue, qui est d’ailleurs le point de vue purement théorique, et non celui de la réalisation ; à ce dernier, ce n’est pas proprement de l’être universel qu’il faudrait parler ici, mais de la “personnalité” qui est le principe transcendant d’un individu humain dans un certain état, et d’autre chose dans les autres états. C’est par rapport à cette “personnalité”, principe de tous les états d’un être, que la réalisation doit essentiellement être envisagée ; il me semblait pourtant bien vous en avoir parlé déjà. – Pour revenir au point de vue théorique, je ne vois aucun inconvénient, non pas à “affecter l’Infini de ce prédicat” qui est un individu humain avec ses conditions spéciales d’existence, mais à attribuer ce prédicat à l’Être (sans que celui-ci en soit aucunement “affecté”), car cet individu n’est au fond qu’une “manière d’être” (soit au regard de l’être universel, soit au regard de la “personnalité”), et à l’attribuer non seulement à l’Être, mais à l’Infini, c’est-à-dire à la Possibilité totale, car toute possibilité d’être est aussi, évidemment, une possibilité tout court, l’Être étant inclus dans la Possibilité totale. [...]

J’ai maintenant à répondre à cette question : “Si c’est de l’être universel qu’il s’agit, comment a-t-il à entrer en possession de l’universel, puisqu’il est déjà universel ?” Évidemment, dès lors qu’on se place au point de vue d’un principe immuable et permanent, il ne peut être affecté ou modifié par un changement quelconque ; vous avez donc raison de dire que le mot de “réalisation” implique qu’on se place au point de vue des êtres individuels, qui, comme tels, sont “dans le devenir”, je dirais plutôt dans la manifestation. Seulement, l’être individuel, pour “réaliser”, n’a pas à “se faire infini”, ce qui serait contradictoire ; il a à prendre effectivement conscience (si toutefois ce mot de conscience peut s’appliquer ici), qu’il n’est pas seulement l’être individuel, ou plutôt que l’être qu’il est dans un certain état est aussi autre chose dans d’autres états. – Bien entendu, il ne peut y avoir aucun changement au point de vue de l’universel, ni par conséquent au point de vue de la “personnalité”, qui est un principe d’ordre universel ; cependant, c’est ici qu’il faudrait faire intervenir encore la distinction du “virtuel” et de l’“effectif” ; si peu clair que vous la trouviez.

[...] Pour en revenir au surnaturel, j’ajouterai que, s’il est de l’essence de l’individu humain, ce n’est d’ailleurs que comme possibilité virtuelle et qui ne peut jamais être que virtuelle pour l’individu comme tel, puisque cette possibilité ne peut être effective qu’au-delà du domaine individuel. Je vous accorde donc que l’identification à Dieu n’est pas réalisable, c’est-à-dire ne peut pas être rendue effective, pour la créature en tant que créature, si vous entendez par “créature” l’individu comme tel (et je me demande si vous pouvez entendre autre chose).

Auteur: Guénon René

Info: Lettre à Noële Maurice-Denis Boulet du 16 février 1919

[ éclaircissements logiques ] [ réponses ] [ monade prison ] [ abstraction atemporelle ]

 
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