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matérialogie

La plupart des matériaux semblent suivre une mystérieuse " règle de quatre ", que les chercheurs ne comprennent toujours pas 

La découverte de régularités et de corrélations dans des données enthousiasme généralement les scientifiques, du moins lorsqu’ils peuvent l’expliquer. Dans le cas contraire, il arrive d’estimer que les données présentent des biais ayant mené à l’apparition de telles corrélations, faisant de l’étude un véritable casse-tête. Ces défauts dans les données sont communément appelés " artefacts expérimentaux ". Récemment, des chercheurs de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), après avoir constaté que la structure de base de la majorité des matériaux inorganiques suit une étrange " règle de quatre ", n’ont pas réussi à trouver d’explication à ce schéma (impliquant une ou plusieurs corrélations inexpliquées).

Tout est parti de l’analyse de deux bases de données largement utilisées sur les structures électroniques (Materials Project et Materials Cloud3-Dimensional). Ces deux collections comprennent environ 80 000 structures électroniques de matériaux expérimentaux et prédits. En principe, tous les types de structures électroniques devraient être présentés de manière égale. Cependant, les résultats ont révélé que cela est loin d’être le cas.

Les scientifiques ont en effet constaté que 60 % des matériaux possèdent une cellule unitaire primitive (la cellule la plus petite dans une structure cristalline) constituée d’un multiple de 4 atomes. Cette récurrence est appelée " règle de quatre " par la communauté scientifique.

Des difficultés à trouver une explication définitive

Comme les scientifiques ont tendance à le faire, l’équipe de recherche en question (EPFL), dirigée par Nicola Marzari, a tenté de trouver des explications à ce schéma inattendu. Au départ, les chercheurs ont estimé que l’émergence d’un tel modèle signifiait qu’il y avait un biais quelque part dans les données.

Une première raison intuitive pourrait venir du fait que lorsqu’une cellule unitaire conventionnelle (une cellule plus grande que la cellule primitive, représentant la pleine symétrie du cristal) est transformée en cellule primitive, le nombre d’atomes est typiquement réduit de quatre fois ", a déclaré Elena Gazzarrini, ancienne chercheuse à l’EPFL et travaillant actuellement au CERN (Genève). " La première question que nous nous sommes posée visait à déterminer si le logiciel utilisé pour transformer en cellule primitive la cellule unitaire l’avait fait correctement, et la réponse était oui ", poursuit-elle.

Une fois la piste des erreurs évidentes écartée, les chercheurs ont effectué des analyses approfondies pour tenter d’expliquer la " règle de quatre ". L’équipe s’est alors interrogée si le facteur commun pouvait être le silicium, étant donné qu’il peut lier 4 atomes à son atome central. " Nous pourrions nous attendre à constater que tous les matériaux suivant cette règle de quatre incluent du silicium ", a expliqué Gazzarrini. Malheureusement, cela n’est pas le cas.

Gazzarrini et son équipe se sont alors basés sur les énergies de formation des composés. « Les matériaux les plus abondants dans la nature devraient être les plus énergétiquement favorisés, c’est-à-dire les plus stables, ceux avec une énergie de formation négative », explique Gazzarini. " Mais ce que nous avons constaté avec les méthodes informatiques classiques, c’est qu’il n’y avait aucune corrélation entre la règle de quatre et les énergies de formation négatives ".

En considérant ces constats, Gazzarrini a envisagé la possibilité qu’une analyse plus fine recherchant une corrélation entre les énergies de formation et les propriétés chimiques puisse fournir une explication à cette règle de quatre. Ainsi, l’équipe a fait appel à l’expertise de Rose Cernosky de l’Université du Wisconsin, experte en apprentissage automatique, pour créer un algorithme d’analyse plus puissant. L’algorithme en question regroupait notamment les structures en fonction de leurs propriétés atomiques. Ensemble, Cernosky et l’équipe de Gazzarrini ont ensuite examiné les énergies de formation au sein de classes de matériaux partageant certaines similitudes chimiques. Cependant, une fois de plus, cette nouvelle approche n’a pas permis de distinguer les matériaux conformes à la règle de quatre de ceux qui ne le sont pas.

Un mystère persistant, mais qui mène vers une découverte prometteuse

Bien que jusqu’à présent l’équipe n’a pas pu résoudre l’énigme de la règle de quatre, elle a toutefois fait une belle avancée : l’exclusion de plusieurs hypothèses logiques. Les chercheurs ont également fait une découverte prometteuse (la règle de quatre), qui pourrait servir à des études futures sur ce phénomène structurel.

En effet, avec un algorithme Random Forest, le groupe est en mesure de prédire avec 87 % de précision si un composé suit la règle de quatre ou non. " C’est intéressant, car l’algorithme utilise uniquement des descripteurs de symétrie locaux plutôt que globaux ", déclare Gazzarrini. " Ceci suggère qu’il pourrait y avoir de petits groupes chimiques dans les cellules (encore à découvrir) qui pourraient expliquer la règle de quatre ", a-t-elle conclu.



 

Auteur: Internet

Info: https://trustmyscience.com/ - Kareen Fontaine & J. Paiano·24 avril 2024 - Source : NPJ Computational materials

[ interrogation ] [ tétravalence ] [ physique appliquée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

magouille sémantique

Manipulation du savoir : L'intersection de la fenêtre d'Overton et de l'activisme académique

Les frontières de la science sont-elles devenues poreuses avec l'activisme académique ? C'est la question centrale que soulève Jean-François Le Drian dans son nouvel ouvrage, "Activismes" paru chez VA Éditions, et au cours de cette entrevue. Au fil de la discussion, l'auteur dévoile les dessous d'une manipulation subtile du savoir, où l'intersection de la fenêtre d'Overton et de l'activisme académique joue un rôle déterminant. Il décrit avec précision comment de simples idées peuvent être élevées au rang de concepts scientifiquement acceptables, affectant ainsi l’intégrité de la recherche authentique et de la méthodologie scientifique. Cet échange éclairant met en lumière le combat essentiel pour préserver l'authenticité et l'objectivité de la science face à une mer montante de pseudoscience et d'idéologies activiste.

(Q) Pour nos lecteurs qui ne sont pas familiers avec la fenêtre d'Overton, pourriez-vous brièvement expliquer ce concept et comment il peut être utilisé pour changer la perception du public sur certaines idées ?

(R) Pour expliquer ce concept, il est préférable de l’illustrer avec un exemple. Si je vous disais que les djinns existent, peuvent nous posséder, nous adresser des injonctions, vous seriez dans un premier temps tenter de ranger cette thèse dans la catégorie des superstitions et des lubies et vous auriez certainement raison.

Si un philosophe se met à distinguer entre la propriété des pensées et la paternité des pensées et décide d’étudier en employant un jargon académique la possibilité d’une paternité extérieure des pensées, l’impensable devient tout à coup pensable.

Justement, dans mon livre, j’explique comment un philosophe reconnu par ses pairs en arrive à affirmer que la psychologie est nécessairement culturelle et que par conséquent certaines théories psychologiques peuvent valablement affirmer la possibilité d’une paternité extérieure des pensées.

Ici on passe de l’impensable au pensable puis au possible. Il ne reste plus qu’à faire porter ces idées par les activistes de la folie pour les rendre acceptables, le stade suivant étant de loger ces représentations dans le registre du " souhaitable ".

Ainsi, un idéologue activiste doté d’un doctorat peut donc tout à fait, s’il s’y prend bien, faire entrer l’idée la plus absurde dans le registre de l’acceptable voire parfois même du non discuté.

(Q) Dans votre texte, vous mettez en lumière la manière dont certaines idées reçoivent un "sceau académique" sans une vérification empirique rigoureuse. Comment les institutions académiques, selon vous, ont-elles été transformées en vecteurs de diffusion d'idées influencées par l'activisme ?

(R) Selon moi, l’une des grandes erreurs de notre temps consiste à accorder trop d’importance à la sociologie de la connaissance au détriment de la philosophie des sciences. Au lieu de s’intéresser au contenu, la tendance consiste à s’attacher aux intentions présumées du créateur d’idées, de thèses, à son " habitat social ".

Il est malheureusement facile de construire des théories qui font rentrer tous les faits et qui par conséquents ne devraient pas être qualifiées de théories scientifique. C’est le cas de certaines théories dites " normatives " dont le degré de scientificité est généralement très faible.

Le simple usage d’un jargon spécialisé usité au sein d’une mouvance universitaire permettra à un universitaire militant d’obtenir une reconnaissance par ses pairs qui aux yeux du public vaudra reconnaissance du caractère scientifique d’une thèse qui en réalité ne possèdera le plus souvent qu’un caractère normatif.

(Q) Vous évoquez la saturation de l'espace académique avec des "hadiths scientifiques". Comment ce mécanisme fonctionne-t-il et quels sont ses effets sur la recherche authentique ?

(R) Les hadiths scientifiques sont des scripts normatifs sans degré de scientificité auxquels on attache une connotation scientifique le plus souvent parce que leurs inventeurs disposent d’un titre académique et que le hadith possède un vernis académique qui lui confère une apparence de scientificité.

(Q) Face à la montée d'un tel activisme, que recommanderiez-vous aux chercheurs pour préserver l'intégrité de leurs travaux et s'assurer qu'ils ne sont pas noyés dans un "océan de pseudoscience" pour reprendre vos termes ?

(R) La première chose est de bannir le raisonnement téléologique, celui qui consiste à décider à l’avance du résultat à atteindre et à ajuster son raisonnement à ses intentions. Un " vrai " chercheur devrait parfois pouvoir aboutir à des conclusions qui lui déplaisent et qui contredisent ses croyances préexistantes.

Il faut revenir à la méthode qui consiste à chercher continuellement à falsifier, à réfuter ses propres convictions. Aujourd’hui, même dans les milieux universitaires, on procède de manière inverse en produisant les rationalisations ou en sélectionnant les faits qui viendront soutenir une idéologie préexistante.

Le biais de confirmation est exactement le contraire de la méthode scientifique. Malheureusement, il affecte autant les départements de sociologie et de sciences politiques que le grand public.

Auteur: Internet

Info: https://www.journaldeleconomie.fr/, 17 Octobre 2023, par La Rédaction

[ instrumentalisation ] [ onomasiologique ] [ science molle ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

manipulation des masses

La mise en scène de la "démocratie technique", consistant à réunir des experts et des contre-experts sous les yeux d’un public considéré comme ignare, à éduquer, ne dupe plus grand-monde. Mais au moins cela donne-t-il du travail aux sociologues et aux agences de communication. 

Au sein du "comité d’expertise et de suivi de la démarche d’information et de consultation" de l’Andra siège Michel Callon "directeur de recherche, professeur de sociologie à l’école des Mines", nous dit le site de l’agence. Complétons ce CV minimaliste.

Callon s’est fait connaître comme théoricien de la "démocratie technique" avec un livre paru en 2001. Agir dans un Monde Incertain, Essai sur la démocratie technique, co-écrit avec Lascoumes et Barthes, expose les concepts qui, en quelques années, ont colonisé les institutions scientifiques et politiques. Ce livre enjolive le risque en "incertitude", les conflits politiques en "controverses socio-techniques", et propose une nouvelle façon de résoudre ceux-ci par des "forums hybrides" - pseudo espaces ouverts dans lesquels se réunissent experts, politiques et "profanes" pour mettre en œuvre une "démocratie dialogique" et trouver un compromis sur les sciences et les technologies.

Mode d'emploi : n'entrez pas dans la confrontation directe, tâchez d' "organiser, maîtriser les débordements sans vouloir pour autant les empêcher." Multipliez les débats publics. Admirez le résultat avec ce cas concret : "Le nucléaire qui en sortira sera socialement, politiquement et même techniquement complètement différent du nucléaire qui aurait été décidé en dehors des forums hybrides. Parler "du" nucléaire en général n'a aucun sens. Jouer au jeu de ceux qui sont pour et de ceux qui sont contre est encore plus inepte." Ce miracle qui transforme votre problème-nucléaire en solution-nucléaire s'appelle une forfaiture.

Il n'y a pas plus de "démocratie technique" que de "science citoyenne" ou de roue carrée : la démocratie est la participation de tous aux choix politiques, quand la technique est l'affaire des spécialistes. Ayant vendu les sciences humaines à "l’innovation", Callon et ses semblables ne recommandent jamais d’introduire le politique dans le technique, ni de rappeler aux scientifiques leur responsabilité sociale. Leur solution au contraire consiste à imposer la logique technicienne au corps social, à encourager chacun à faire valoir son expertise. Ce ne sont pas les technologies qui doivent être soumises à la décision démocratique, mais les individus politiques que l’on contraint à endosser l’éthos technocrate. La "démocratie technique", c'est la négation du politique. Et un aveu : la technologie étant la poursuite de la politique par d’autres moyens, seul un simulacre de démocratie peut tenter de maintenir l’illusion d’une participation de tous aux choix collectifs.

Agir dans un monde incertain est devenu la bible des décideurs. La chimère politique de la "démocratie technique", bricolée par des experts pour vendre leurs services à une démocratie "en crise", a créé un fromage pour des chercheurs en sciences sociales, sociologues des "usages" et de l’acceptabilité, et autres fourgueurs de "procédures de dialogue avec le peuple" clés en main. Cette chimère a contaminé le monde social et la nuée d’associations citoyennistes prêtes à se jeter sur n’importe quel dispositif leur donnant de l’importance et des financements. Et qui collaborent sans ciller aux manipulations de la "citoyenneté technique", de l’"expertise profane", de la "co-construction" de nécrotechnologies "citoyennes"

Magali Bicaïs a passé plusieurs années dans un laboratoire R&D (Recherche et développement) de France Telecom. Selon elle, "l’acceptabilité sociale est associée aux nouvelles technologies, car elles transforment nos manières de vivre. On parle d’acceptabilité sociale quand on travaille sur une technologie susceptible d’avoir des conséquences sur l’organisation sociale elle-même. Avec les techniques d’acceptabilité, on a franchi un nouveau pas : il s’agit d’anticiper ce qui peut être toléré. La question n’est plus celle des besoins ni des envies, mais de savoir ce que les consommateurs, ou les citoyens, ne vont pas supporter". (revue Z, n°1, printemps 2009).

Les sociologues des usages (chargés de l’acceptabilité des nouvelles technologies) employés par France Telecom R&D ont eux-mêmes donné leur recette : "Faire participer, c’est faire accepter", disent-ils. Participer, c'est accepter, par un effet mécanique de connivence et de coopération qui aboutit toujours au plus petit dénominateur commun. Vous faire participer aux pseudo-débats de la CNDP, c’est vous faire accepter l’enfouissement des déchets nucléaires.

En outre, en participant à ces mascarades, vous aidez décideurs et communicants à peaufiner leurs argumentaires pour mieux étouffer la contestation. Voyez vous-mêmes : "Un défi majeur pour les porteurs de projet est de pourvoir identifier les opposants pour trouver un interlocuteur privilégié avec qui négocier. (…) C’est à travers une grille d’analyse des systèmes d’acteurs que les décideurs peuvent caractériser les opposants et leur mode d’intervention afin de définir une réponse adaptée à chacune de leurs interrogations, voire de les impliquer dans le projet in fine." ("De l’acceptabilité à l’adhésion", projet universitaire réalisé pour la Fabrique de la Cité)

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/electronucle_aire-.pdf

[ technocritique ] [ repolitisation ] [ participative ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

théorie du tout

Des chercheurs pourraient avoir découvert une nouvelle loi sur l'évolution de tout ce qui existe dans l'univers !

Comment les choses évoluent-elles ? C'est la question à laquelle les chercheurs tentent de répondre. Galaxies, étoiles et même la vie telle que nous la connaissons ont subi un processus d'évolution. La question est de comprendre comment ce processus se déroule et pourquoi il se produit.

(photo) Un exemple de systèmes complexes sont les galaxies et l'interaction entre elles lors d'une collision.

Lorsque nous regardons l'Univers, nous trouvons des structures complexes allant de la vie telle que nous la connaissons aux galaxies et aux étoiles. Dans différents domaines de la connaissance, le niveau de complexité semble être une question ouverte : comment les structures sont-elles parvenues à des niveaux aussi complexes ?

En biologie, une des questions est de comprendre comment la vie est arrivée à ce que nous connaissons aujourd’hui. En philosophie, la question de la conscience et de l'intelligence qui ont évolué vers des formes de plus en plus complexes. En astronomie, la question de savoir comment les galaxies ont évolué pour devenir ce que nous connaissons aujourd'hui reste jusqu'à présent un grand mystère.

Avec ces questions à l'esprit, un groupe de chercheurs de différents domaines se sont réunis pour proposer une nouvelle loi sur l'évolution des choses dans l'Univers. La loi est connue sous le nom de "loi de l'augmentation de l'information fonctionnelle" qui tente d'expliquer pourquoi les choses évoluent vers des structures plus complexes.

Systèmes Complexes

Des systèmes complexes peuvent être trouvés dans différents domaines allant de la sociologie à la physique. Le domaine se concentre sur la compréhension des unités d'un ensemble qui interagissent les unes avec les autres et ont une dynamique collective.

Un exemple de cela est le comportement d'un ensemble de personnes lors d'un concert de musique, chaque participant est une personne, mais il y a un comportement collectif.

La propre question de comment la vie est apparue est un problème qui a une intersection avec les systèmes complexes. Nous pouvons comprendre les êtres vivants comme une série d'interactions complexes entre les molécules qui à leur tour ont des interactions avec leurs atomes. Expliquer comment nous sommes arrivés à ce niveau de complexité est une grande question ouverte.

Complexité en Physique

En physique, le domaine des systèmes complexes est extrêmement riche pour expliquer différents types de problèmes. Les propres particules et interactions entre particules deviennent de véritables laboratoires. Mais peut-être que les grandes questions se trouvent à l'intérieur de l'astrophysique.

(photo) Les systèmes complexes peuvent être dans une variété de domaines allant de la sociologie à la physique.

Nous observons des galaxies de différents types avec des dynamiques compliquées. Notre propre Voie Lactée est un exemple de galaxie de type spirale, mais nous observons d'autres types tels que les elliptiques, les irrégulières et les lenticulaires. La dynamique complexe soulève des questions telles que : comment sont-elles apparues ?

L'une des missions principales du télescope spatial James Webb est de comprendre comment les galaxies se sont formées lorsque l'Univers était jeune. La réponse est si difficile qu'il y a un effort de la communauté scientifique pour analyser les détails des données pour commencer à tenter de répondre à la question.

Étude des Systèmes Complexes

Certains chercheurs de l'Université de Cornell se sont réunis pour répondre à la question : pourquoi les systèmes complexes, y compris la vie, évoluent-ils vers de plus grandes informations fonctionnelles au fil du temps ? L'étude a rassemblé des astronomes, des physiciens, des philosophes, un minéralogiste et un scientifique des données pour tenter de répondre.

Selon l'auteur de l'étude, c'était l'une des plus grandes réunions entre philosophes et scientifiques de la nature pour répondre à la question. Ensemble, ils ont introduit ce qu'ils ont appelé la "loi de l'augmentation de l'information fonctionnelle"Les lois aident à donner une direction pour comprendre la raison derrière ce que nous observons.

Loi de l'Augmentation de l'Information Fonctionnelle

Dans le travail publié par la revue PNAS, les chercheurs rapportent que la nouvelle loi stipule qu'un système évolue si différentes configurations du système sont utilisées pour une ou plusieurs fonctions. En d'autres termes, un système aura tendance à devenir de plus en plus complexe au fil du temps en fonction des fonctions.

La loi parle également de la sélection naturelle des systèmes et du fait que seuls certains survivront, c'est-à-dire que les plus complexes survivront. Cela est très similaire à la Théorie de l'Évolution de Darwin mais élargie à des systèmes qui ne sont pas vivants, comme l'arrangement des atomes ou même des galaxies.

Critiques

Le travail a été salué par différents chercheurs qui soutiennent que c'est un pas en avant dans la compréhension des systèmes complexes. Cependant, certains ont également examiné le travail avec critique, disant qu'il n'est pas nécessaire de trouver une loi analogue à la théorie de Darwin pour les systèmes non vivants.

Auteur: Internet

Info: https://www.tameteo.com, Roberta DuarteMeteored Brésil25/10/2023

[ réseaux bayésiens dynamiques ] [ macro ] [ micro ] [ nano ] [ giga ] [ astrophysique ] [ complexification ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

visionnaires

Le philosophe publie Autodafés : l’art de détruire les livres (Presses de la Cité), qui rassemble ses analyses publiées dans le Point sur quelques penseurs hétérodoxes récents.

Il paraît que des abonnés se seraient retirés de cette excellente revue qu’est Front Populaire au prétexte de la position très lucide et humainement irréfutable de Michel Onfray en faveur de la vaccination.

Je n’ai pas la prétention de les faire revenir mais j’aimerais au moins tenter ma chance parce que Michel Onfray vient de publier aux Presses de la Cité un étincelant essai, qui est aussi un pamphlet dévastateur, dont le titre Autodafés, et le sous-titre : L’art de détruire les livres, révèlent bien la substance.

Celle-ci consiste à dénoncer la manière dont des ouvrages capitaux pour la compréhension de la société et du monde, géniaux à cause de l’anticipation des dangers, salubres pour la révélation des horreurs ignorées ou occultées par l’idéologie, ont été longtemps interdits, censurés, étouffés pour la simple et triste raison qu’ils disaient tous la vérité.

Qu’on en juge : Simon Leys pour les Habits neufs du président Mao, Soljenitsyne et l’Archipel du Goulag, Paul Yonnet contre un certain antiracisme dans Voyage au centre du malaise français, Samuel Huntington prophétisant Le Choc des civilisations, la mise à bas du mythe d’un islam civilisateur de l’Occident dans Aristote au mont Saint-Michel de Sylvain Gouguenheim et enfin, sous la direction de Catherine Meyer, Le Livre noir de la psychanalyse la ridiculisant.

Exercices de démolition

Michel Onfray ne se contente pas de décrire brillamment le bienfaisant scandale que ces bombes ont créé lors de leur publication mais, avec une cruauté jouissive, accable le milieu germanopratin, un mélange prétendument progressiste de philosophes égarés, d’écrivains énamourés, de journalistes perdus, de sociologues confus et d’idéologues aveugles parce qu’ils souhaitaient plus que tout être aveuglés. Pour qui est familier de l’univers de Michel Onfray et de son style qui s’adapte au genre que son infinie curiosité aborde, on devine avec quelle talentueuse et acerbe impétuosité il s’est livré dans ces exercices de démolition qui sont un régal.

Lorsqu’il regrette qu’il n’y ait jamais eu “le Nuremberg du marxisme-léninisme”, il déplore, selon une magnifique formule, que “les atrocités léninistes, trotskistes, staliniennes, bénéficient d’une extraterritorialité morale” avec la jurisprudence qui s’ensuit : on peut avoir pensé, voulu et validé le pire dans l’extrême gauche sous toutes ses latitudes et avec les honteuses complaisances qu’il est facile d’imaginer, ce ne sera jamais “un obstacle dirimant pour faire carrière”! Contrairement à ceux de l’autre bord extrême, nazis, fascistes, pétainistes, franquistes et autres, soutiens de régimes autoritaires, qui, et “c’est heureux”, seront stigmatisés à vie.

Ce qu’énonce Michel Onfray est une évidence mais son expression fait tellement peur qu’il faut lui savoir gré de la proclamer. De même d’ailleurs qu’il ne faut pas manquer d’un vrai courage intellectuel pour affirmer le délétère et malfaisant compagnonnage, malgré les apparences cherchant à sauver la mise de tel ou tel, entre Marx, Lénine, Staline et Trotski.

Michel Onfray blacklisté par France Inter

À lire Autodafés, il ne faut plus que Michel Onfray s’indigne, ou même s’étonne, de ne pas être convié sur certaines radios, par exemple France Inter où le vrai pluralisme et l’authentique liberté intellectuelle sont aussi absents que l’esprit de ses humoristes. Comment l’espace médiatique incriminé, qui n’aura aucun mal à se reconnaître, pourrait-il, avec une tolérance qui serait proche du masochisme, accueillir à bras ouverts, à intelligence curieuse, Michel Onfray qui a dressé un fulgurant acte d’accusation contre les turpitudes d’une époque où de manière indigne on vilipendait des héros de la vérité pour lesquels la littérature était un moyen de se sauver et de nous protéger.

J’aime aussi particulièrement que Autodafés batte en brèche la réputation de narcissisme et d’autarcie que des malintentionnés, des ignorants lui ont faite alors que son livre démontre le contraire. Puisqu’il le consacre à défendre des causes détachées de l’actualité, fondamentales parce qu’elles ont eu des enjeux de haute portée historique, philosophique et politique, et des personnalités qui ont honoré la pensée, le courage, la liberté et la vérité. Je n’imagine pas BHL – et de fait je ne l’ai jamais vu adopter une telle posture – se dépenser dans tous les sens du terme pour de tels combats ne rapportant rien médiatiquement et politiquement, seulement destinés à réparer des injustices anciennes, à promouvoir d’autres écrivains que lui, à rappeler leurs audaces qui n’étaient pas celles (à couvert) des champs de bataille mais infiniment plus périlleuses puisqu’elles avaient pour ennemi essentiel l’immense et étouffante chape d’idéologies que la bienséance interdisait de questionner.

Pourtant ces auteurs, que Michel Onfray a mis à l’honneur, l’ont fait et il convenait qu’avec superbe ils soient sublimés et leurs adversaires dégradés.

J’entends déjà le reproche : encore Michel Onfray, toujours Michel Onfray ! Ce n’est pas ma faute s’il a écrit Autodafés. Je ne pouvais pas me passer de lui rendre cet hommage, lui qui a su si bien se mettre au service du génie intrépide de quelques autres.

Auteur: Bilger Philippe

Info: Causeur, 2 sept 2021. Michel Onfray revient sur quelques crimes de la pensée

[ épuration ] [ damnatio memoriae ] [ baillonnés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

être humain

Les chimpanzés s'entretuent-ils sous l'influence de l'homme ? Quand, en 1960, celle qui va devenir une primatologue de renommée mondiale, la Britannique Jane Goodall, s'installe sur le site tanzanien de Gombe, au bord du lac Tanganyika, pour étudier les chimpanzés sur le terrain, elle ne se doute pas qu'elle va changer à tout jamais le regard que nous portons sur nos cousins primates. Au fil du temps, ses observations de Pan troglodytes étonnent le petit monde de la zoologie (au point que certains ne la croiront pas) et le rapprochent étrangement d'Homo sapiens : on découvre que les chimpanzés fabriquent des outils, mangent de la viande, rient... et s'entretuent parfois.

Chez les primates, rares sont les espèces où l'on tue ses congénères. Le comportement meurtrier des chimpanzés a donc troublé les éthologues qui ont échafaudé deux hypothèses pour tenter de l'expliquer. La première nous met en cause, qui dit que les agressions mortelles se développent là où l'homme agresse le singe, soit directement, en le braconnant, soit indirectement, en détruisant son habitat via la déforestation. A Gombe, il a aussi été noté que l'approvisionnement par l'homme des communautés de chimpanzés, action a priori bienveillante, pouvait avoir des conséquences perverses : ne plus avoir à chercher de la nourriture sédentarisait les singes et faisait grimper le nombre d'agressions. La seconde hypothèse est d'ordre évolutionniste. Selon elle, le meurtre serait une tactique grâce à laquelle le tueur accroît à peu de frais son territoire, son accès à la nourriture et à la reproduction.

Dans une étude publiée ce mercredi 17 septembre par Nature, une équipe internationale a voulu mettre ces deux scénarios à l'épreuve, voir si l'on retrouvait sur le terrain les présupposés qui les sous-tendent. Pour ce faire, les chercheurs ont analysé les statistiques et observations réalisées depuis des décennies auprès de 18 communautés de chimpanzés et de 4 communautés de bonobos, l'autre espèce de chimpanzés. Chez les premiers, le meurtre s'est avéré une pratique courante, présente dans 15 des 18 communautés étudiées. Au cours des 426 années d'études accumulées, les éthologues ont observé directement 58 meurtres, en ont déduit 41 autres d'après les blessures retrouvées sur les cadavres et ont recensé 53 disparitions suspectes. Chez les bonobos, en revanche, aucun meurtre n'a jamais été observé et seul un cas suspect de disparition est connu. Cela s'explique probablement en grande partie par le fait que ces singes ont un mode de gestion et de résolution des conflits très efficace, qui passe par... le sexe.

Chez les chimpanzés, on préfère faire la guerre plutôt que l'amour. Leur organisation sociale prévoit une fragmentation de la communauté en groupes qui cherchent de la nourriture sur le territoire. Si un groupe tombe sur un individu isolé venant d'une autre communauté, il n'est pas rare qu'un assaut brutal soit lancé, avec pour conséquence de graves blessures quand ce n'est pas la mort de l'intrus.

L'étude de Nature n'a pas trouvé de lien de corrélation positive entre la présence humaine et les moeurs assassines. Le plus haut taux d'agressions létales a été enregistré dans une zone où l'homme est quasiment absent. A l'inverse, sur le site qui subit le plus de pression de la part d'Homo sapiens, aucun meurtre entre chimpanzés n'a été commis. C'est donc la seconde hypothèse que ces chercheurs privilégient, celle d'un comportement issu de l'évolution naturelle, où tuer un congénère donne un avantage, en termes de ressources, à l'individu meurtrier ou au groupe auquel il appartient. Rien d'étonnant, donc, à ce que les communautés qui s'adonnent le plus à cette pratique soient aussi celles où la compétition pour les ressources s'avère la plus âpre, où les mâles sont nombreux et où la densité de population est élevée. 

La conclusion de cette étude a de quoi surprendre, qui nous dit, pour schématiser, que les chimpanzés tuent à peu près pour les mêmes raisons que l'homme. Comme si - sans vouloir faire de la philosophie à la petite semaine - le meurtre faisait partie de leur nature comme il fait, hélas, partie de la nôtre. Je me rappelle ce que m'avait dit Jane Goodall lorsque, début 2006, j'étais allé la rencontrer chez elle afin de faire son portrait pour Le Monde. Elle me dépeignait la guerre à laquelle elle avait assisté chez les chimpanzés, à ces mâles patrouillant entre les arbres et massacrant leurs voisins avec une brutalité inouïe. "Tristement, m'avait-elle dit, cela les rendait encore plus humains." 

Les auteurs ont sans doute conscience que leur travail peut choquer à plusieurs titres : pour ce qu'il dit du comportement meurtrier, envisagé comme un résultat naturel de l'évolution, et parce qu'il modifie encore un peu plus la façon dont nous voyons nos plus proches cousins. Dans l'article d'éclairage qu'elle écrit dans le même numéro de Nature, l'anthropologue américaine Joan Silk (université de l'Arizona) résume parfaitement cela :

"La manière dont on perçoit le comportement des primates non-humains, et particulièrement des chimpanzés, est souvent déformée par l'idéologie et l'anthropomorphisme, qui prédisposent à croire que des éléments moralement désirables, comme l'empathie et l'altruisme, sont profondément enracinés dans l'évolution, tandis que les éléments indésirables, tels que la violence en réunion ou les rapports sexuels contraints, ne le sont pas. Cela reflète une forme naïve de déterminisme biologique. (...) Les données nous disent que, pour les chimpanzés, il y a des circonstances écologiques et démographiques dans lesquelles les bénéfices d'une agression mortelle surpassent les coûts, rien de plus."

Auteur: Barthélémy Pierre

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[ homme-animal ] [ comparaison ] [ sciences ] [ question ] [ calcul matérialiste ] [ pouvoir ] [ criminalité ]

 

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homme-animal

Domestication des chiens: le mystère de son origine enfin levé
Retracer précisément l'histoire de la domestication du chien est crucial pour la recherche fondamentale. Ce sujet nécessite une approche interdisciplinaire comme l'illustre une nouvelle étude internationale qui réunit des archéozoologues et des paleogénéticiens. Pilotés par une équipe de l'université d'Oxford en Angleterre, ces travaux ont mobilisé plusieurs laboratoires français.
"En savoir plus à ce sujet permet d'en savoir plus sur notre propre histoire ; car l'histoire du chien constitue une part de l'histoire de l'humanité", explique Anne Tresset, archéozoologue à Paris et coauteur de l'étude. En effet, d'une part, le chien présente la particularité d'être le premier à avoir été domestiqué par l'homme: "Il vit dans des sociétés humaines depuis la fin du Paléolithique supérieur, c'est-à-dire depuis au moins 15 000 ans. À titre de comparaison, la domestication des bovins, du mouton, de la chèvre et du porc n'a eu lieu, elle, que plusieurs millénaires après, au Néolithique, soit il y a 10 500 ans", précise notre contact. D'autre part, le chien a un statut très particulier: "Il est le meilleur ami de l'homme, et le fut sans doute dès l'origine. On a par exemple retrouvé des ossements de chiens aux côtés de défunts dans des tombes de la culture proche-orientale natoufienne, remontant à l'Épipaléolithique, donc à plus de 11 000 ans...", poursuit Anne Tresset.
Plus précisément, la nouvelle étude suggère que le chien dérive non pas d'une seule, mais de deux domestications indépendantes de loups: une, survenue en Europe il y a au moins 15 000 ans ; et l'autre, en Asie de l'Est, il y a au moins 12 500 ans. Puis entre le Ve et le IVe millénaire avant notre ère, des chiens d'Asie auraient migré vers l'Europe, sans doute en même temps que des populations humaines. Là, ils se seraient reproduits avec des chiens européens. Leurs descendants auraient ensuite peu à peu remplacé les chiens d'origine.
Dans les faits, les archéozoologues soupçonnent une double origine du chien depuis plusieurs décennies déjà. Et ce grâce à l'étude de restes de chiens anciens, datés de la fin du Paléolithique supérieur ou de l'Épipaléolithique. Problème, les généticiens restaient, eux, persuadés qu'il n'y avait eu qu'une seule domestication: en Asie.
Et pour cause: les généticiens en question analysaient l'ADN des chiens actuels. Lesquels appartiennent majoritairement à un ensemble de lignées génétiques particulier, d'origine asiatique: l'haplogroupe A. "Le problème avec cette démarche est qu'en cas d'événements gommant complètement le pool génétique antérieur de la population analysée - comme ici, l'arrivée de chiens asiatiques en Europe -, il est impossible de "voir" ce qu'il y avait avant, soit ici le fait qu'il existait déjà, avant l'arrivée des chiens asiatiques, des chiens en Europe de l'Ouest, appartenant à l'haplogroupe C...", explique Anne Tresset.
Des os remontant à l'époque des tout premiers chiens
"La force de notre nouvelle étude est justement qu'elle a permis d'analyser pour la première fois l'ADN de nombreux restes archéologiques couvrant une longue période de l'histoire du chien, les plus vieux remontant à 14 000 ans, soit au début de l'histoire évolutive de ce mammifère. De plus, nos échantillons provenaient de différentes zones géographiques en Europe (France, Suisse, Allemagne, Roumanie...) et en Asie (Iran, Turkménistan, Russie asiatique)", souligne la paléogénéticienne lyonnaise Catherine Hänni.
"La force de notre étude est qu'elle a permis d'analyser pour la première fois l'ADN de nombreux restes archéologiques."
Concrètement, les chercheurs ont reconstitué l'histoire évolutive des chiens en étudiant 59 restes archéologiques de chiens qui ont vécu entre 14 000 et 3 000 ans avant le présent. Les scientifiques ont extrait l'ADN ancien de ces ossements puis ont séquencé l'ADN mitochondrial (présent dans des structures particulières des cellules: les mitochondries). Le génome complet des restes d'un chien vieux de 4 800 ans a également été séquencé.
"Cette recherche n'aurait jamais abouti sans la collaboration étroite entre l'archéozoologie, la paléogénétique et l'analyse génomique", se réjouit Catherine Hänni.
Une alliance tripartite gagnante
En pratique, les archéo zoologues ont permis l'accès aux différents restes archéologiques de chiens analysés ici, qu'ils avaient étudiés lors de précédentes études indépendantes. "À elle seule, notre équipe a fourni plus des trois quarts des échantillons étudiés", indique Anne Tresset. Puis, les paléo généticiens - dont l'équipe lyonnaise de Catherine Hänni - ont extrait et séquencé l'ADN des ossements collectés par les archéo zoologues. Enfin, l'équipe d'Oxford a réalisé une modélisation informatique à partir des séquences génétiques anciennes et de celles de 2 500 chiens modernes étudiés précédemment. Ce qui a permis au final de reconstituer l'arbre évolutif du chien.
Chose surprenante, cette modélisation a révélé une divergence entre les chiens originaires d'Asie de l'Est et ceux d'Europe, remontant à il y a moins de 14 000 ans... soit après l'apparition du chien en Europe ! D'où la conclusion qu'il y avait à l'origine deux populations distinctes de chiens: une en Asie et une en Europe. Autre résultat important: les analyses des ADN mitochondriaux des chiens modernes et anciens ont montré que, si la majorité des anciens chiens européens appartenaient à l'haplogroupe C (60 % des chiens) ou D (20 %), la plupart des chiens européens modernes sont de l'haplogroupe A (64 %) et B (22 %), tous deux d'origines asiatiques. Ce qui est cohérent avec une arrivée de chiens originaires d'Asie en Europe.
D'autres zones d'ombre à éclaircir
À l'avenir, les équipes d'Anne Tresset et de Catherine Hänni espèrent pouvoir éclaircir plusieurs autres zones d'ombre de l'histoire européenne et proche-orientale du chien. "Par exemple, nous voudrions tenter de comprendre pourquoi on trouve dans l'Ouest de l'Europe plutôt des chiens petits, alors qu'à l'Est de l'Europe on a plutôt des grands types. Plus largement, nous souhaiterions étudier les facteurs à l'origine de l'évolution de la taille, de la couleur ou encore de la forme des chiens lors de leur histoire évolutive (sélection par l'homme,...)", précise Anne Tresset. L'histoire du chien est donc loin d'avoir livré tous ses secrets.

Auteur: Internet

Info: http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=15224

 

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citation s'appliquant à ce logiciel

Sache, toi qui badaude dans les méandres de FLP, qu'il n'est pas ici question de taxinomie arrêtée, comme celles que pouvait craindre Perec ; mais du choc de l'esprit du visiteur lecteur avec certaines formulations rencontrées. Choc qui génère, entre autres possibilités, celle d'interagir avec les participants, via les citations et la discussion de leurs tags-étiquettes. Ou d'orienter une pensée par la mémorisation d'extraits dans un ordre voulu, voire en les enchevêtrant à ta manière. 

Il y avait les lexiques et autres listes antiques. Voici maintenant celles, intriquées, de la Base de Données FLP. 

Pour le coup nous voilà situés une petite marche plus haut - ou plus bas -, ce qui fait une grande différence au vu des corrélations démultipliées qui s'ensuivent. Corrélations sous forme d'"associations induites" bien recensées, qui s'exponentialisent, même si ce ce dernier verbe est inadéquat. Ainsi peuvent se développer et/ou disparaitre des classifications croisées, en général induites par les significations-sources-étymologiques et/ou les interprétation du sens (sémantique) des textes-extraits. Mais pas que, puisque d'autres facteurs, topologiques, temporels, de genres... jouent aussi un rôle. 

Tout ça sans cesse en mouvement.

Notons ici qu'un individu dont la vie est terminée se retrouve "figé". Le voilà alors idée-personnage-texte-époque dont on peut étudier certaines entrailles (dans le désordre et au hasard : par contexte de vie, influence historique, adn, apparence, actions, statistiques des écrits, nb de conjoints, d'enfants, etc.) pour peut-être déceler quelques rapport/analogies avec d'autres personnages-situations tels que les textes on pu les fixer, ici en français. Secondéité-monade-aboutie, selon cette idée

Dit autrement : avec FLP on joue un peu plus avec les morts qu'avec les vivants. Le langage est ainsi fait.  

Mais comment organiser toutes ces mémoires écrites, de manière à "mieux" pouvoir les explorer, ne pas s'y perdre... et éventuellement en avoir usage ? 

C'est ici que l'analogie avec l'ADN et sa structuration "sur base quatre" viennent à l'esprit. On sait déjà que les "restes de très anciens mécanismes mémorisés (junk adn)", via des processus que l'on commence à mettre au jour, peuvent être ré-activés et réutilisés lors de développements postérieurs du vivant. On voit donc là des fils de mémoires longs, profonds... bien antérieurs aux mécanismes-résonnances épigénétiques "dedans-dehors" adaptatifs. Epigénétique qui nous fait aussi voir que les monades sont moins étanches que ce que pensait Leibniz.

Pour ce qu'on en comprend, l'ADN est avant tout la mémorisation, complexe et structurée (d'une manière qui nous échappe encore beaucoup), des événements anciens qui ont participé à la construction des émergences incarnées que nous qualifions de vivantes. Mémoire sur la durée qui fait apparaitre nos langage, dictionnaires, et autres taxonomies lexicologiques comme dérisoires et volatils. 

Pensons maintenant à l'important rôle joué par le vivant dans le façonnage de notre planète matrice, par exemple via les processus de biominéralisation comme la formation des plaques calcaires d'algues unicellulaires, l'émergence des squelettes externes de nombreux invertébré, ou internes des vertébrés, etc. qui amènent vers la terre-humus et autres falaises de craies de la Manche franco-britannique. La vie biologique a développé des structures qui, en s'accumulant, devinrent substrats essentiels, paysages et décors aussi, de nos existences. Le concept de Gaïa ne dit pas autre chose. 

Comment ne pas voir que cette mémoire-là - DNA -, en se développant-évoluant, extrapole, à partir des éléments minéraux, pour, en bricolant d'étonnante façon leurs atomes-molécules, arriver jusqu'à nous ? 

Même si tout ça n'est que le point de vue local d'un singe debout et parlant, lui-même dégueuli transitoire de ces longs tâtonnements - pas si biscornus au final puisqu'ils développent une hyper-complexité efficace... N'allons-nous pas jusqu'à marcher sur la lune, ah ah ah...

Est-ce alors raisonnable de tenter la comparaison de nos systèmes de classifications-mémorisations lexicologiques sur le temps long avec le codage ADN ?  

Ou, encore plus simple et évident : La Source Matricielle qui nous expectore conserve-t'elle en filigrane, de manière discrète, un principe tétravalent que nous ne savons pas voir comme essentiel au-delà du fait qu'il constitue les possibilités de base de l'atome du carbone ? Méta-gouverne qui oriente et pilote tant bien que mal la bio-évolution et donc l'humanité. Double dualité dont il faudrait s'inspirer pour nos représentations diachronico-taxonomiques. 

Ici on se prend à rêver quelque lien avec la grande harmonie sous-jacente et mystique qui semble présider à la répartition des nombres premiers de la conjecture de Riemann... Pour rapidement voir ressurgir, en miroir, une fois encore, ce qui ressemble à une dualité prison, attribut de l'observateur. 

Peut-être serait-il temps de réaliser que cette approche bipôles (actuellement plutôt sur polarité masculine ?), grandement conditionnée par les grecs anciens puis consolidée par les routines et habitudes de pensées occidentales-rationalistes, mérite une remise en question. 

Euclide a réfléchi en se pensant par rapport à une surface, Newton s'est mis à la place de la matière, Einstein de la lumière. On attend désormais une concorde (de) scientifique(s) chercheur(s), dotée(s) de capacités de modélisation suffisamment puissantes pour franchir un nouveau cap en prenant exemple sur la méthodologie de cette force subjacente aux manifestations. Stratégie de l'esprit enfermé dans la matière... qui nous a ainsi généré. 

Il est imaginable que c'est par ce pas supplémentaire, (élargissant notre conscience ?), que le prochain vrai saut scientifique et conceptuel humain pourra se produire 

Si oui, qui trouvera le bon angle d'attaque, la faille qu'on pourra ensuite élargir pour développer un formalisme nouveau. Socle d'une prise de distance avec les limitations de nos sens et de nos pulsions duales ? Formalisme apte à gérer des métissages  conceptuels tels que "rigoureuse souplesse" ou "rationalisme émotionnel". 

En clair la mise en oeuvre d'une logique améliorée, mieux émancipée de son - ou de ses - langage(s). 

FLP s'y attaque à sa manière, par un tentative de classification lexicographique intriquée, diachronique...  tâtonnante. Entreprise nécessairement communautaire, aventureuse, légèrement stochastique... et peut-être pré-mémétique.

Auteur: Mg

Info: déc 2022

[ spéculation ] [      dépassement ] [     codage tétravalent ] [      futurologie ] [    gnose ] [    théologie ] [    phylogénie ] [    agencement diachronique ] [    épistémologie ] [ FLP mégalo ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décadence

La sexualité des Français toujours plus extrême (et égoïste ?)
Gérard Leleu sexologue, revient sur la dérive des pratiques extrêmes, les risques courus et la dégradation de la sexualité dans nos sociétés.
Atlantico : Il semble que les accidents liés à des pratiques sexuelles extrêmes soient en progression, pouvez-vous nous le confirmer ?
Gérard Leleu : Bien évidemment, et je parle en connaissance de cause... Avant d'être sexologue, j'ai exercé la profession d'urgentiste.
Les gens utilisent de plus en plus de " jouets", si je puis dire, qui sont vraiment d'une proportion inimaginable. S'ils avaient une idée de l'impact que cela pourrait avoir sur leur organisme, ils ne tenteraient pas ce genre d'expériences. Médicalement, c'est de la folie.
En ce qui concerne les corps étrangers, depuis toujours nous en avons trouvé de toutes sortes. Les gens sont d'une imagination débordante. Cependant c'était le plus souvent par auto-érotisme. Cela n'a pas dû tellement changer, de surcroît avec la normalisation des sex-toys, ces derniers sont conformes à certaines normes ce qui diminue potentiellement le danger, du moins plus qu'un ustensile de cuisine.
Les pratiques liées à l'auto asphyxie se développent également. D'autres prendraient du Prozac, ou n'importe quelle drogue, ceux qui se privent d'oxygène utilisent le plaisir car ce dernier provoque la sécrétion de substances hédoniques, (la dopamine, les endorphines... etc...) Certains poursuivent leur quête de plaisir en se recouvrant la tête d'un sachet plastique. La strangulation entraîne une érection ainsi qu'une rétention de CO2 et le phénomène d'hypercapnie qui provoque une sorte de vertiges et d'hypoxie. Les sensations que l'on ressent à ce moment-là, sont des signes proches de la mort c'est extrêmement dangereux.
D'où vient ce besoin d'aller toujours plus loin dans les pratiques sexuelles ?
Désormais les individus visent le maximum de plaisir, on chosifie l'autre. L'autre est un objet dont le but est d'en tirer le plus de plaisir avec absence de sens. La seule chose qui compte c'est la quantité de plaisir au dépend de la qualité. Même si la notion de plaisir est propre à chacun cette dernière s'acquiert à travers les baisers, les caresses, différentes positions, la relation entre deux individus et non pas un simple acte sexuel.
Le plaisir est quelque chose qui s'use. Si telle sensation procure tel plaisir au bout d'un certain temps ce dernier s'atténue, il faut rechercher une sensation plus forte. Cette recherche s'expérimente alors, pour certaines personnes, à travers un objet plus gros plus profond et par conséquent des pratiques de plus en plus extrêmes.
Le seul but est le plaisir et non plus la relation, ou l'amour comme quelque chose de sacré. L'autre est désormais un outil qui vous permet de vous assouvir.
Existe-t-il une démocratisation de ces pratiques que l'on pourrait qualifier d'extrêmes?
La hiérarchie de ce qui est à faire ou à ne pas faire est floue. Cela est peut être dû à une démocratisation. Je pense effectivement que la plupart des gens pratiquaient le masochisme ou le sadisme bien avant le regain d'intérêt pour Sade. Certes, beaucoup de gens s'adonnent à ces jeux sexuels extrêmes cependant, cela a toujours été l'apanage d'une certaine élite. N'importe qui peut désormais trouver un sex-shop alors que tous ces objets autrefois, étaient réservés à une certaine partie de la société.
L'anus actuellement devient de plus en plus souvent le but central de la relation sexuelle avec la pratique du fist (insertion d'un poing) alors qu'avant c'était exceptionnel. Désormais si l'on ne s'aventure pas à l'exploration de l'anus on est considéré comme rétro et dépassé. Il existe une utilisation érotique du rectum de plus en plus forte.
Mon propos n'est pas d'inculquer le bien et le mal, mais de prévenir le danger ou même de dire ce qui contribue ou pas à l'équilibre. Le rectum n'a pas cette vocation-là, quel que soit le plaisir qu'il peut procurer. La pratique est ancienne cependant, il existe une amplification du phénomène qui est dû à une sorte de non-sens de relation sexuelle, l'autre étant un objet et non une personne et un sujet.
C'est très significatif de l'état exécrable de la sexualité en Occident. La sexualité a été réprimée pendant des siècles. Désormais, la notion de pêcher charnel n'existe plus. Toutefois, le malheur de l'Occident c'est que nous n'avons pas de tradition érotique comme cela peut être le cas en Orient. Faute de tradition érotique nous sommes tombés dans l'escalade du " Hard ". Le but n'est plus dans la relation mais dans le plaisir personnel. Et dans la quantité de plaisir et non plus la qualité de plaisir. Jouir de plus en plus, sans considérer que l'autre est différent d'un outil. La tendance de donner la préférence à la voie rectale est un signe d'absence de sens dans la sexualité en occident.
Que cette pratique s'exerce de temps en temps n'est pas le problème, c'est l'obsession et la focalisation des individus sur ce mode de relation qui m'alarme. Et le fait que les individus qui ne pratiquent pas, soient considérés comme dépassés, rétro, ce n'est pas juste.
Quel est votre constat sur cette dérive des pratiques extrêmes ?
Cela ne m'inquiète pas tellement sur le plan médical, bien qu'il existe tout de même d'importants accidents. En tant que médecin, je dois vous dire que cela entraîne certaines complications non négligeables. Néanmoins, je me positionne plus sur le plan de l'humanisme. Mon idéalisme constate effectivement que la sexualité en Occident, n'arrive pas à être sacrée.
Si on prône comme seul but le plaisir et le maximum de plaisir, autrement dit la performance en dépit de la perfection. Cela aboutit à des gens qui sont blasés, qui seront dans la recherche constante de plaisir. Ils vont alors multiplier les moyens, les expériences à travers des objets certes mais également l'amour pluriel, l'amour sadomasochiste. J'ai observé des jeunes qui s'adonnaient à la zoophilie. Les perversions débutent très jeunes.
Sans être dans le moralisme, cela engendre des déséquilibres dans la tête des gens et une mauvaise estime d'eux même. Cela a un impact sur leur équilibre mental et ne conduit pas au bonheur. Ils en arrivent à être déséquilibrés et angoissés. Ce n'est pas un accomplissement. Ils sont désabusés écoeurés très tôt. C'est une escalade qui déçoit toujours puisque ça n'a pas de sens.
Si je m'insurge contre l'état déplorable de la sexualité des Français, ce n'est pas du tout d'un point de vue éthique mais du point de vue de l'équilibre des individus et de leur bonheur de vivre.

Auteur: Leleu Gérard

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[ sociologie ] [ porno ] [ bdsm ] [ caudalisme ]

 

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extraterrestres

Comment pourrions-nous comprendre l'électricité si notre approche consistait à nous placer au sommet d'une colline en attendant d'être frappés par la foudre ?

Il me semble que nous avons cette même attitude vis-à-vis des Ovnis. Nous avons très peu d'éléments pour évaluer ce que représente vraiment ce phénomène.

Une première possibilité, qui me semble dépassée, serait qu'il s'agisse d'un phénomène naturel, comme des forces piézoélectriques ayant la capacité d'interagir avec le subtil dispositif électro-chimique du système nerveux humain, afin de créer une sorte d'hallucination, une transfiguration, ou un ravissement. Plus concrètement, ça se ramène à trois questions : Est-ce que nous y sommes pour quelque chose ? Sommes-nous visités, ou bien y a-t-il un autre occupant dans la maison dont nous ne serions pas conscients ? J'ai eu des expériences de contact, j'ai observé un Ovni de très près, il m'est arrivé de rencontrer des entités d'autres dimensions, mais ça ne m'a pas déterminé à adopter une position tranchée. Malgré l'attention extrême que je portais à cette observation, il ne me semble pas possible de conclure parce qu'il y a toujours des éléments qui contredisent les autres hypothèses.

Jacques Vallée n'est pas revenu là-dessus tout à l'heure mais je me souviens que dans son ouvrage, le "Collège invisible", il avait insisté sur l'absurdité qui fait partie des expériences de contact, où le récit du contacté contient le plus souvent des détails qui nous sembleront parfaitement ridicules. C'est comme si des éléments d'invalidation devaient toujours être incorporés dans les récits les plus sincères afin d'entretenir le doute. De ce fait, le monde scientifique n'estime pas utile d'étudier plus avant le phénomène qui leur semble relever surtout de la pathologie

Je relisais récemment Carl Jung et son "Flying Saucers, A Modern Myth of Things Seen in the Skies" publié en 1954, et je pense que personne à ce jour n'a surpassé son approche.

[Extrait condensé : "Le problème de l'existence physique éventuelle des objets volants me parait tellement important que je crois de mon devoir de lancer un cri d'alarme, comme je le fis à l'époque où se préparaient des événements qui devaient frapper l'Europe au plus profond d'elle-même".]

Terence McKenna poursuit : "J'ai tendance à penser que nous ne pouvons correctement aborder le problème des Ovnis, ou d'autres domaines aussi subtils, à cause des restrictions de notre langage. Il serait vain de tenter de rallier un consensus sur le sujet. Nous sommes déjà incapables de nous accorder sur ce qui caractérise un soufflé réussi. Donc je pense que nous passons totalement à côté en tentant de proposer une explication définitive". 

Si le phénomène Ovni est une manifestation du superviseur de l'inconscient collectif, nous devrions alors nous demander pourquoi, et comment procède-t-il ?

Terence McKenna rend hommage à Jacques Vallée et à son "système de contrôle spirituel" :

A part Jung, le seul à mon avis qui ait correctement abordé la question est Jacques Vallée, quand il a écrit : "Il est moins utile de s'interroger sur la nature du phénomène que de s'intéresser aux effets qu'il produit; on voit alors clairement que les Ovnis laminent notre foi en la science. Ils sont un antidote au paradigme scientifique qui s'est développé depuis 400 ans et nous a conduit au bord de la catastrophe mondiale...."

Il pense qu'il existe dans la structure de la psyché humaine une sorte de super-ego, un contrôleur supérieur dans la conscience collective, qui est capable d'agir en suscitant des phénomènes qui tendent à rectifier des dérives pathologiques ou mortelles dans la conduite de nos sociétés. Les corrections nécessaires ne peuvent intervenir au niveau personnel ni institutionnel; c'est alors le niveau supérieur de la conscience collective de l'espèce, comme un dispositif de contrôle, qui fait obstacle aux idéologies destructrices qui se sont mises en place et produit des manifestations capables de les éradiquer.

Pour moi, l'objectif des manifestations Ovnis est de contrer les effets du rationalisme dominant qui entraîne actuellement autant de souffrances, en injectant des éléments capables de le déstabiliser.

Il existe une autre possibilité où le gouverneur supérieur n'aurait pas directement pour rôle de renverser le matérialisme ambiant : il se peut que nous partagions depuis toujours cette planète avec une autre espèce intelligente, qui nous avait longtemps laissés évoluer librement, jusqu'au point où nous commencions à représenter une nuisance. Dans ce cas, les conséquences sont les mêmes que sont les mêmes que celles évoquées précédemment.

Pour Terence McKenna, une divulgation de la vérité entraînerait un immense chaos dans nos sociétés :

"J'ai abordé cet aspect avec une des entités et elle m'a répondu : 'Nous avons préféré que vous pensiez à une invasion aliène, parce que les populations seraient paniquées si nous leur laissions découvrir ce qui se passe vraiment!' 

"Je dois aussi mentionner la possibilité que ces engins volants ne soient pas des vaisseaux mais des capsules temporelles. Dans ce cas nous serions probablement fascinés de contempler nos très lointains descendants, venus nous porter le message d'un évènement majeur."

Le passage suivant est extrait d'une conférence titrée "Alien love", qui situe le niveau de ses expériences personnelles : "Ces myriades d'êtres que je rencontrais dans ces séances se métamorphosaient en d'étranges machines, semblables à d'énormes sphères ciselées comme des joyaux, qui leur permettaient de créer des objets en les chantant."

Les aliens se trouvent en ce cas dans un endroit inattendu... le champ de la conscience, toujours aussi méconnu.

McKenna ajoute : "Je suis toujours stupéfait que nous nous posions la question depuis 45 ans, sans que personne n'ai encore émis ce genre de proposition : si nous pensons être visités par des formes de vie organiques et intelligentes venues d'une autre dimension ou d'une région de notre galaxie, nous devrions alors examiner très attentivement notre environnement pour y rechercher des traces de leur présence. Pourrait-on trouver des formes de vie, parmi les millions que nous connaissons, qui ne seraient pas originaires de cette planète ? Il serait possible de lancer une étude comparative de l'ADN. Certains d'entre vous savent déjà ce que j'en pense : les plantes et les champignons qui renferment des substances psychoactives ont les meilleures chances de figurer parmi les envahisseurs extraterrestres dans l'environnement de cette planète."

En résumé : "Sans le recours aux substances psychédéliques, je pense qu'on ne pourra pas aborder sérieusement la question des Ovnis; ce serait comme tenter de comprendre la nature de l'univers en se privant d'un bon télescope."


Auteur: McKenna Terence

Info: Sur les états amplifiés de conscience et le rôle des "forces spirituelles", présentation de Graham Hancock lors du symposium Angels, Aliens and Archetypes auquel participait aussi Jacques Vallée en 1987

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