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loi sociale

La morale est par essence normative : elle nous propose un système et une hiérarchie de valeurs et elle nous impose des règles de conduite en vue de réaliser ces valeurs, c’est-à-dire d’assurer le maximum d’harmonie individuelle et sociale. [...]

La morale authentique n’est pas antipsychologique : elle fait appel au contraire à ce qu’il y a de plus profond dans l’âme humaine : le désir du vrai bien et du vrai bonheur. On lui reproche d’être inhibitrice et aliénante. Mais l’apprentissage de toutes les valeurs de la civilisation n’implique-t-il pas toujours un élément de contrainte ?

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, pages 165-166

[ définie ] [ objectif ]

 

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méditation

Le souffle ne descend ni ne monte; s'abstenant de ces deux mouvements, il se tient immobile. En aucune manière la pensée ne se déploie. Le souffle-maîtresse de maison reste à demeure. Suivant la voie de la Béatitude, il réprime sa propre pensée; [...] Immobile, indifférencié, invariable, sans aurore ni crépuscule, de bonne moelle, telle est, dit-on, l'extinction où la pensée ne déplie aucune activité mentale. Quant au Seigneur qui a immobilisé ainsi sa pensée auprès de la syllabe du dhamma et dont le souffle est suspendu, à l'instant même il est indifférent au monde sensible.

Auteur: Kanha

Info: Dohakosa de Kanha, sq 13, 17, 20 et 23, traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.349-350

[ zen ]

 

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classe moyenne

L’impôt actuel est injuste. Il frappe électivement la masse des salariés et les propriétaires d’entreprises saines, c’est-à-dire le capital et le travail productifs. Et, par l’invraisemblable complication de ses mécanismes et les difficultés de contrôle qui en résultent, il offre mille échappatoires aux éléments marginaux ou parasitaires de l’économie (trafiquants, spéculateurs, entreprises déficitaires, etc.) qui sont assez adroits pour traverser ses filets ou, mieux encore, pour tirer à eux une partie de sa pêche. De sorte qu’à la limite, les gens sont pénalisés en fonction de leurs services et récompensés suivant leur malhonnêteté ou leur incapacité.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 226

[ économie ] [ traitements inégaux ] [ fraude fiscale ]

 

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action

Le gouvernail ne peut agir que si le bateau est déjà en mouvement. On n'apprend à écrire un livre qu'en l'écrivant.
Dans ce métier, comme en tout autre, il faut, après une brève délibération, se jeter à l'eau. Autrement l'on délibérera toute sa vie. J'ai vu plus d'un homme, et qui aurait eu du talent, rester sur la rive jusqu'à la mort en se demandant : "Aurais-je la force ?" [...]
Je reviens au grand Alain: "La paresse consiste à délibérer sans fin, car, quand on réfléchit, tous les possibles sont équivalents... Il faut donc savoir se tromper, savoir tomber et ne pas s'en étonner."

Auteur: Maurois André

Info: Lettres à l'Inconnue, Fayard, p.178-179

 

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mariage

L’homme noble cherche à vivre en homme, l’homme bas cherche à vivre heureux. Le dernier cherche, ici-bas, des choses et des être en qui il puisse se satisfaire, le premier cherche des êtres et des choses à qui il puisse s’immoler. On ne prend pas une épouse, on se donne à elle. Se marier, c’est peut-être la façon la plus directe, la plus exclusive, de ne plus s’appartenir. [...]

Le secret du bonheur conjugal, c’est d’aimer cette dépendance. L’être qui vit à nos côtés, nous devons l’aimer, moins dans la mesure de ce qu’il nous donne que dans la mesure de ce qu’il nous coûte.

Auteur: Thibon Gustave

Info: "Ce que Dieu a uni", libraire Arthème Fayard, 1962, page 119

[ amour ] [ réussite ] [ abandon égotique ]

 

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éthique

Se bercer de l’attente d’un progrès spirituel qui sortirait du progrès matériel comme l’arbre sort de la graine ou l’oiseau de l’œuf, est un beau rêve qui risque de se terminer en cauchemar. Il y a là deux ordres de grandeur qui, comme Pascal l’a montré une fois pour toutes, sont absolument irréductibles l’une à l’autre. Ce qui ne signifie pas qu’on doive les séparer. Car si l’essor technique ne peut être, à aucun degré, la cause d’une ascension spirituelle, il porte en lui l’exigence de cette ascension. [...]

En résumé, le progrès technique doit nous apparaître comme une question posée par la science à la conscience.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 24

[ développement ] [ autolimitation ] [ puissance ]

 

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facilité

On a pu parler de ce que la vie conjugale a de banal, de monotone, de terre à terre. Je ne sais que trop combien l’homme est capable de banaliser et de prostituer les choses les plus profondes. Mais si la vie conjugale est souvent plate, quel nom donner à la vie sexuelle extraconjugale ? Je crois que c’est une des plus subtiles malices du diable d’essayer de persuader aux hommes que l’ordre c’est la mort, et le désordre la vie. En réalité, rien n’est plus plat que le vice. Le diable n’est pas profond, - il n’est que révolté. C’est un déserteur qui essaie de se faire prendre pour un évadé.

Auteur: Thibon Gustave

Info: "Ce que Dieu a uni", libraire Arthème Fayard, 1962, page 121

[ médiocrité ] [ dévalorisation ] [ décadence ] [ inversion des valeurs ]

 

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zen

Tchao-tcheou demande à Nan-ts'iuan : - Qu'est-ce que la Voie ?
Ts'iuan : - Le coeur quotidien, c'est la Voie.
Tcheou : - Alors peut-on la suivre ?
Ts'iuan : - Si l'on s'y attache, aussitôt on va de travers.
Tcheou : - Si je ne m'y attache pas, comment pourrai-je savoir si c'est la Voie?
Ts'iuan : - La Voie n'appartient ni à la connaissance ni à la non-connaissance. La connaissance est un éveil irréel et la non-connaissance est indifférence. Si tu arrives vraiment à la Voie sans attache, c'est comme le vide suprême, très vaste et très profond. Comment pourrais-tu la juger de force par discrimination ?
Sur ce mot, Tcheou a instantanément l'Éveil.

Auteur: Wou-men

Info: Anale de la Falaise Verte, recueil de koans recueillis par Wou-men, cité par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p. 477

[ spiritualité ] [ dialogue ] [ équilibre ] [ attention ] [ détachement ]

 

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zen

Qu'est-ce que la concentration de dhyana dans le Grand Véhicule ?
La concentration de dhyana dans le Grand Véhicule consiste à ne pas se livrer aux exercices spirituels, à ne pas regarder son esprit, à ne pas regarder la pureté, à ne pas contempler la vacuité, à ne pas fixer son esprit, à ne pas le purifier, à ne pas regarder au loin, à ne pas regarder auprès. Elle consiste en absence de toute direction, en non-humiliation, en absence de peur, en absence de distinctions. Elle consiste à ne pas se plonger dans la vacuité et à ne pas demeurer dans la quiétude. Elle consiste en non-production de toutes les particularités, qui sont erreur.

Auteur: Chen-houei du Ho-tso

Info: Entretiens du Maître de dhyana Chen-houei du Ho-tsô, Traduction annotée par Jacques Gernet, Publication de l'École française d'Extrême-Orient, Hanoi, 1949, p. 78-80, cité dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, note p. 457

[ méditation ] [ vacuité ] [ vide ] [ néant ]

 
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vertu théologale

Est-ce être pessimiste que de voir le mal et le danger là où ils sont et d’y chercher des remèdes ? Quant à la vertu d’espérance, elle n’a rien à voir avec cet optimisme aveugle et béat qui se voile les yeux devant le mal et s’imagine que, quoi qu’il arrive, tout ira fatalement de mieux en mieux : elle consiste plutôt à ne jamais se décourager ni perdre pied, quelles que soient l’épaisseur du mal et la gravité du péril. [...]

L’espérance chrétienne est une vertu surnaturelle, enracinée dans la foi en la toute-puissance et en la toute-bonté de Dieu, et dont aucune catastrophe temporelle ne peut et ne doit venir à bout.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 49

[ définie ] [ différence ] [ question ]

 

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