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éthologie

Les primates préfèrent le sexe aux conflits, selon une étude 

Les humains ne sont pas les seuls à utiliser le sexe comme un exutoire aux frustrations. Une étude britannique publiée dans la revue Royal Society Open Science révèle que les bonobos et les chimpanzés ont eux aussi recours aux rapports sexuels pour calmer les tensions au sein de leur groupe.

Les chercheurs de l'université de Durham se sont intéressés à la sexualité de ces primates, qui ne se limite pas uniquement à la reproduction. Les bonobos, en particulier, sont connus pour leur liberté sexuelle et leur tendance à utiliser le sexe pour renforcer leurs liens sociaux. Chez les chimpanzés, en revanche, cette fonction du sexe reste moins étudiée.

Le stress désamorcé par le sexe

Pour mieux comprendre ces comportements, les scientifiques ont observé ces deux espèces dans des sanctuaires en République démocratique du Congo et en Zambie, à des moments précis de stress : après des conflits sociaux et avant l’alimentation, une période où la compétition est forte. Au total, plus de 1400 heures d’observation ont été menées sur 53 bonobos et 75 chimpanzés sur une période de sept mois.

Les résultats montrent que juste avant de se nourrir, bonobos et chimpanzés adoptent des comportements similaires.

Ils apaisent les tensions sans violence en ayant des contacts sexuels, souvent initiés par les membres les plus âgés.

Cette pratique semble s’apprendre avec le temps, suggérant qu’elle se transmet d’une génération à l’autre.

Après un conflit, cependant, leurs réactions diffèrent. Les bonobos préfèrent se réconcilier par le sexe, tandis que les chimpanzés privilégient d’autres formes d’apaisement, comme des gestes affectueux ou des contacts rassurants.

Fait intéressant, chez ces deux espèces, ces interactions sexuelles ne se limitent pas aux couples de sexes opposés : elles peuvent aussi avoir lieu entre individus du même sexe. Chez les bonobos, ce sont les femelles qui prennent le plus souvent l’initiative alors que chez les chimpanzés, ce rôle revient plutôt aux mâles.

Facteur de régulation sociale

Jake Brooker, chercheur postdoctoral au département de psychologie de l’université de Durham et auteur principal de l’étude, met en avant l’importance de ces découvertes. Il souligne que bien que les bonobos soient souvent considérés comme hypersexuels et les chimpanzés comme plus agressifs, cette recherche révèle qu’ils adoptent une approche similaire en utilisant le sexe pour gérer leurs relations sociales.

"Le fait que les deux espèces utilisent le sexe de cette manière offre une fascinante fenêtre sur le passé, apportant une preuve supplémentaire que pour les humains, les bonobos et les chimpanzés, notre utilisation du sexe à des fins sociales est un héritage de notre ancêtre commun", explique-t-il dans un communiqué.

Un héritage évolutif partagé ?

Il reste néanmoins essentiel d’observer ces comportements dans divers contextes et en milieu naturel afin de mieux saisir les mécanismes sexuels et sociaux qui régissent la vie en communauté de nos plus proches cousins dans l'évolution naturelle. Cela permet, par extension, d’explorer les origines mêmes de notre nature humaine.

Cette étude ouvre de nouvelles perspectives sur les liens profonds entre sexualité et dynamique sociale chez nos plus proches cousins. En révélant que le sexe joue un rôle apaisant aussi bien chez les bonobos que chez les chimpanzés, elle suggère que ces comportements pourraient être un héritage évolutif partagé. Une meilleure compréhension de ces mécanismes nous permettrait ainsi d’éclairer les origines de nos propres interactions sociales et affectives.

 



 

Auteur: Internet

Info: https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rsos.242031, 5 mas 2025

[ libido ] [ singes ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

Intelligence artificielle

Les logiciels de chatbot commencent à être confrontés à des limites fondamentales

Des résultats récents montrent que les grands modèles de langage ont du mal à effectuer des tâches de composition, ce qui suggère une limite stricte à leurs capacités.

Le 17 décembre 1962, Life International a publié une énigme logique composée de 15 phrases décrivant cinq maisons sur une rue. Chaque phrase était un indice, comme " L'Anglais vit dans la maison rouge " ou " Le lait est bu dans la maison du milieu ". Chaque maison était d'une couleur différente, avec des habitants de nationalités différentes, possédant des animaux différents, et ainsi de suite. Le titre de l'article posait la question : " Qui possède le zèbre ? " Des problèmes comme celui-ci se sont révélés être une mesure des capacités — ou plutôt des limites — des modèles d'apprentissage automatique actuels.

Également connu sous le nom d'énigme ou de casse-tête d'Einstein (attribution probablement apocryphe), ce problème teste un certain type de raisonnement en plusieurs étapes. Nouha Dziri, chercheuse scientifique à l'Allen Institute for AI, et ses collègues ont récemment soumis des modèles de langage basés sur des transformers ( LLMs ), comme ChatGPT, à ce type de tâches — et les ont largement trouvés insuffisants. " Ils pourraient ne pas être capables de raisonner au-delà de ce qu'ils ont vu dans les données d'entraînement pour des tâches difficiles ", a déclaré Dziri. " Ou du moins, ils font une approximation, et cette approximation peut être erronée. "

L'énigme d'Einstein nécessite de composer une solution globale à partir de solutions à des sous-problèmes, ce que les chercheurs appellent une tâche compositionnelle. L'équipe de Dziri a montré que les LLMs, qui ont été entraînés uniquement à prédire le mot suivant dans une séquence — ce qui est le cas de la plupart d'entre eux — sont fondamentalement limités dans leur capacité à résoudre des tâches de raisonnement compositionnel. D'autres chercheurs ont montré que les transformers, l'architecture de réseau neuronal utilisée par la plupart des LLMs, ont des limites mathématiques strictes lorsqu'il s'agit de résoudre de tels problèmes. Les scientifiques ont obtenu quelques succès en repoussant ces limites, mais ces solutions semblent de plus en plus être des correctifs à court terme. Si c'est le cas, cela signifie qu'il existe des limites computationnelles fondamentales aux capacités de ces formes d'IAs — ce qui pourrait signifier qu'il est temps d'envisager d'autres approches.

" Ce travail est vraiment motivé par l'idée d'aider la communauté à décider si les transformers sont vraiment l'architecture que nous voulons adopter pour un apprentissage universel ", a déclaré Andrew Wilson, expert en apprentissage automatique à l'Université de New York, qui n'a pas participé à cette étude.

Le succès attire l'examen

Ironiquement, les LLMs ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes pour cette découverte de l'une de leurs limites. " La raison pour laquelle nous nous sommes tous demandé s'ils faisaient un vrai raisonnement est due à leurs capacités impressionnantes ", a déclaré Dziri. Ils ont impressionné sur des tâches impliquant le langage naturel, malgré la simplicité apparente de leur entraînement. Pendant la phase d'entraînement, un LLM est exposé à un fragment de phrase avec le dernier mot masqué (bien que techniquement, ce ne soit pas toujours un seul mot). Le modèle prédit les informations manquantes, puis " apprend " de ses erreurs.

Les plus grands LLMs — OpenAI's o1 et GPT-4, Google's Gemini, Anthropic's Claude — s'entraînent sur presque toutes les données disponibles sur Internet. En conséquence, les LLMs finissent par apprendre la syntaxe et une grande partie des connaissances sémantiques du langage écrit. Ces modèles " pré-entraînés " peuvent être encore entraînés, ou affinés, pour accomplir des tâches sophistiquées bien au-delà de la simple complétion de phrases, comme résumer un document complexe ou générer du code pour jouer à un jeu vidéo. Les résultats étaient si puissants que les modèles semblaient, à certains moments, capables de raisonner. Pourtant, ils échouaient aussi de manière à la fois évidente et surprenante.

" Sur certaines tâches, ils performent incroyablement bien ", a déclaré Dziri. " Sur d'autres, ils sont étonnamment stupides. "

Prenons la multiplication de base. Les LLMs standards, comme ChatGPT et GPT-4, échouent lamentablement. Début 2023, lorsque l'équipe de Dziri a demandé à GPT-4 de multiplier deux nombres à trois chiffres, il n'a réussi que 59 % du temps. Lorsqu'il a multiplié deux nombres à quatre chiffres, la précision est tombée à seulement 4 %.

L'équipe a également testé les LLMs sur des tâches comme l'énigme d'Einstein, où ils ont également eu un succès limité. GPT-4 a toujours donné la bonne réponse lorsque le puzzle impliquait deux maisons avec deux attributs par maison. Mais la précision est tombée à 10 % lorsque la complexité du puzzle est passée à quatre maisons avec quatre attributs par maison. Pour la version originale de Life International — cinq maisons, chacune avec cinq attributs — le taux de réussite était de 0 %.

L'équipe de Dziri a pensé que peut-être les LLMs n'avaient tout simplement pas vu assez d'exemples dans leurs données d'entraînement, alors ils ont affiné GPT-3 sur 1,8 million d'exemples de multiplication de deux nombres. Ensuite, lorsqu'ils lui ont présenté de nouveaux problèmes, le LLM les a réussis — mais seulement s'ils étaient suffisamment similaires à ce qu'il avait vu pendant l'entraînement. Par exemple, les données d'entraînement incluaient la multiplication de deux nombres à trois chiffres, et d'un nombre à deux chiffres avec un nombre à quatre chiffres, mais lorsque le modèle a été interrogé sur la multiplication d'un nombre à quatre chiffres avec un nombre à trois chiffres, il n'a réussi que 2 % du temps. " S'ils raisonnent vraiment et comprennent certaines tâches, ils devraient saisir l'algorithme implicite ", a déclaré Dziri. Ce n'est pas ce que son équipe a observé. " Cela soulève beaucoup de questions sur la façon dont les LLMs accomplissent les tâches et s'ils font un vrai raisonnement. "

L'équipe a observé le même schéma pour résoudre l'énigme d'Einstein : GPT-3 a échoué lorsqu'on lui a demandé de résoudre des versions plus grandes du puzzle par rapport à celles sur lesquelles il avait été affiné. " Il imite quelque chose qu'il a vu, mais il n'en a pas une compréhension complète ", a déclaré Dziri.

Limites dures

Alors que Dziri et ses co-auteurs finalisaient leurs résultats, une autre équipe adoptait une approche différente pour comprendre pourquoi les LLMs avaient du mal avec les tâches compositionnelles. Binghui Peng, alors doctorant à l'Université de Columbia, travaillait avec l'un de ses directeurs de thèse, Christos Papadimitriou, et des collègues pour comprendre pourquoi les LLMs " hallucinent ", c'est-à-dire génèrent des informations factuellement incorrectes. Peng, maintenant chercheur postdoctoral à l'Université de Stanford, soupçonnait que c'était parce que les transformers semblaient manquer de la " capacité de composition ".

Pour comprendre pourquoi, imaginez que nous donnons à un LLM deux informations : Le père de Frédéric Chopin était Nicolas Chopin, et Nicolas Chopin est né le 15 avril 1771. Si nous lui demandons ensuite : " Quelle est la date de naissance du père de Frédéric Chopin ? ", le LLM devrait répondre en composant, ou en assemblant, les différents faits. En effet, il devrait répondre à la question imbriquée suivante : " Quelle est la date de naissance de (Qui est le père de (Frédéric Chopin) ? " Si le LLM prédit les mauvais mots comme réponse, on dit qu'il a halluciné — dans ce cas, peut-être à cause de son échec à résoudre la tâche compositionnelle.

Peng voulait tester cette intuition. Son équipe a commencé par étudier les propriétés d'un transformer simple, avec une seule couche, qui apprend à " prêter attention " à l'ordre et à la position des mots d'une phrase lorsqu'il essaie de prédire le mot suivant. (Les LLMs modernes ont des dizaines de telles couches.) L'équipe a établi un lien entre la complexité de la couche de transformer et la " taille du domaine ", c'est-à-dire le nombre de bits nécessaires pour représenter les questions. En se concentrant sur ce modèle simple, ils ont prouvé une limite mathématique. " Si le nombre total de paramètres dans ce transformer à une couche est inférieur à la taille d'un domaine, alors les transformers ne peuvent pas résoudre la tâche compositionnelle ", a déclaré Peng. En d'autres termes, un LLM avec une seule couche de transformer était clairement et mathématiquement limité.

Bien que ce soit un résultat théorique fort, ses implications pratiques n'étaient pas claires, car les LLMs modernes sont bien plus complexes. " Il n'est pas facile d'étendre notre preuve ", a déclaré Peng. Son équipe a donc utilisé une approche différente pour étudier les capacités des transformers plus complexes : ils se sont tournés vers la théorie de la complexité computationnelle, qui étudie les problèmes en termes de ressources, comme le temps et la mémoire, nécessaires pour les résoudre.

Pousser les limites

Pour être clair, ce n'est pas la fin des LLMs. Wilson de NYU souligne que malgré ces limites, les chercheurs commencent à améliorer les transformers pour les aider à mieux gérer, entre autres, l'arithmétique. Par exemple, Tom Goldstein, informaticien à l'Université du Maryland, et ses collègues ont ajouté une astuce à la façon dont ils présentaient les nombres à un transformer entraîné à additionner, en intégrant des informations " positionnelles " supplémentaires dans chaque chiffre. En conséquence, le modèle pouvait être entraîné sur des nombres à 20 chiffres et additionner de manière fiable (avec 98 % de précision) des nombres à 100 chiffres, alors qu'un modèle entraîné sans cette astuce n'était précis qu'à environ 3 %. " Cela suggère qu'il y a peut-être des interventions basiques que l'on pourrait faire ", a déclaré Wilson. " Cela pourrait vraiment faire progresser ces problèmes sans avoir à repenser toute l'architecture. "

Une autre façon de surmonter les limites d'un LLM, au-delà de simplement augmenter la taille du modèle, est de fournir une solution étape par étape d'un problème dans l'invite, une technique connue sous le nom de chain-of-thought prompting. Des études empiriques ont montré que cette approche peut donner à un LLM comme GPT-4 une nouvelle capacité à résoudre des tâches plus variées. Il n'est pas tout à fait clair pourquoi, ce qui a poussé de nombreux chercheurs à étudier ce phénomène. " Nous étions curieux de savoir pourquoi c'est si puissant et pourquoi on peut faire tant de choses ", a déclaré Haotian Ye, doctorant à l'Université de Stanford.

Lorsque Ye était encore étudiant à l'Université de Pékin, lui et ses collègues ont modélisé le comportement des transformers avec et sans chain-of-thought prompting. Leur preuve, utilisant une autre branche de l'informatique appelée théorie de la complexité des circuits, a établi comment le chain-of-thought prompting transforme essentiellement un grand problème en une séquence de problèmes plus petits, permettant aux transformers de s'attaquer à des tâches compositionnelles plus complexes. " Cela signifie... qu'il peut résoudre certains problèmes qui se trouvent dans une classe computationnelle plus large ou plus difficile ", a déclaré Ye.

Mais Ye met en garde : leur résultat n'implique pas que les modèles du monde réel résoudront réellement de tels problèmes difficiles, même avec le chain-of-thought. Le travail s'est concentré sur ce qu'un modèle est théoriquement capable de faire ; les spécificités de la façon dont les modèles sont entraînés dictent comment ils peuvent atteindre cette limite supérieure.

En fin de compte, aussi impressionnants que soient ces résultats, ils ne contredisent pas les conclusions des équipes de Dziri et Peng. Les LLMs correspondent fondamentalement aux modèles qu'ils ont vus, et leurs capacités sont limitées par des frontières mathématiques. Les astuces d'incorporation et le chain-of-thought prompting étendent simplement leur capacité à faire des correspondances de modèles plus sophistiquées. Les résultats mathématiques impliquent que vous pouvez toujours trouver des tâches compositionnelles dont la complexité dépasse les capacités d'un système donné. Même certains modèles plus récents, comme les " modèles à espace d'états ", qui ont été présentés comme des alternatives plus puissantes aux transformers, montrent des limites similaires.

D'un côté, ces résultats ne changent rien pour la plupart des gens qui utilisent ces outils. " Le grand public ne se soucie pas de savoir s'ils raisonnent ou non ", a déclaré Dziri. Mais pour les personnes qui construisent ces modèles et essaient de comprendre leurs capacités, cela compte. " Nous devons vraiment comprendre ce qui se passe sous le capot ", a-t-elle déclaré. " Si nous comprenons comment ils accomplissent une tâche et comment ils raisonnent, nous pouvons probablement les améliorer. Mais si nous ne savons pas, c'est là que c'est vraiment difficile de faire quoi que ce soit. "




Auteur: Internet

Info: https://www.quantamagazine.org/chatbot-software-begins-to-face-fundamental-limitations-20250131/, Anil Ananthaswamy, 31 janv 2025

[ larges modèles de langage ] [ frontières cognitives ] [ limites architecturales ] [ données massives ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réflexion approfondie

En voici un exemple via une tâche qui exige plusieurs étapes de raisonnement logique, une compréhension contextuelle complexe et la capacité à combiner différentes informations pour arriver à une solution cohérente. Avec cette énigme à résoudre : 

Cinq maisons sont alignées dans une rue. Chaque maison est d'une couleur différente, appartient à une personne différente, et chaque personne boit une boisson spécifique, fume une marque de cigarettes particulière et possède un animal unique. Voici les indices :

1   Le Norvégien habite la première maison.

2   La maison bleue est à côté de la maison du Norvégien.

3   La personne qui fume des Pall Mall possède des oiseaux.

4   La maison verte est à gauche de la maison blanche.

5   La personne qui habite dans la maison jaune fume des Dunhill.

6  La personne qui boit du lait habite dans la maison du milieu.

7  L'Allemand fume des Prince.

8  La personne qui fume des Blend habite à côté de celle qui possède des chats.

9  La personne qui possède un cheval habite à côté de celle qui fume des Dunhill.

10 La personne qui boit du café habite dans la maison verte.

11  La personne qui boit de l'eau habite à côté de celle qui fume des Blend.

Question : Qui possède le poisson ?

Cette tâche nécessite une réflexion approfondie parce qu'il faut :

Un raisonnement déductif qui analyse les indices, élimine les possibilités impossibles et établit des relations logiques entre les maisons, les couleurs, les boissons, les cigarettes et les animaux.

Une gestion de contraintes multiples : Les indices sont interdépendants, ce qui signifie qu'une seule erreur dans le raisonnement peut fausser toute la solution.

Une planification multi-étapes, apte à suivre une séquence logique de séquences pour résoudre l'énigme sans perdre de vue les contraintes précédentes.

Pourquoi les chatbotsà suivre  échouent souvent ici ?

- Les modèles comme ChatGPT ou GPT-4 peuvent fournir des réponses partielles ou incorrectes car ils ne "raisonnent" pas véritablement ; ils s'appuient sur des corrélations apprises dans leurs données d'entraînement.

- Ces modèles manquent d'une mémoire structurée pour gérer efficacement toutes les contraintes simultanément.

- Ils ne peuvent pas facilement revenir en arrière pour corriger une hypothèse initiale erronée.

Pour résoudre ce puzzle, nous devons déduire les caractéristiques de chaque maison en utilisant les indices fournis. Voici comment procéder étape par étape :Étape 1 : Structurer les informations

Nous avons 5 maisons, numérotées de 1 à 5. Chaque maison a :





  • Une couleur




  • Une nationalité




  • Une boisson




  • Une marque de cigarettes




  • Un animal

    Nous allons créer un tableau pour organiser les informations.





Étape 2 : Appliquer les indices





  1. Le Norvégien habite la première maison.





    • Maison 1 : Nationalité = Norvégien.






  2. La maison bleue est à côté de la maison du Norvégien.





    • Maison 2 : Couleur = bleue.






  3. La personne qui fume des Pall Mall possède des oiseaux.





    • Pall Mall → Oiseaux.






  4. La maison verte est à gauche de la maison blanche.





    • La maison verte est immédiatement à gauche de la maison blanche.






  5. La personne qui habite dans la maison jaune fume des Dunhill.





    • Maison jaune : Cigarettes = Dunhill.






  6. La personne qui boit du lait habite dans la maison du milieu.





    • Maison 3 : Boisson = lait.






  7. L'Allemand fume des Prince.





    • Nationalité = Allemand → Cigarettes = Prince.






  8. La personne qui fume des Blend habite à côté de celle qui possède des chats.





    • Blend → à côté de chats.






  9. La personne qui possède un cheval habite à côté de celle qui fume des Dunhill.





    • Cheval → à côté de Dunhill.






  10. La personne qui boit du café habite dans la maison verte.





    • Maison verte : Boisson = café.






  11. La personne qui boit de l'eau habite à côté de celle qui fume des Blend.





    • Eau → à côté de Blend.







Étape 3 : Déduire les positions





  • Maison 1 : Norvégien, couleur inconnue, boisson inconnue, cigarettes inconnues, animal inconnu.




  • Maison 2 : Couleur = bleue.




  • Maison 3 : Boisson = lait.




  • Maison 4 : Couleur = verte (car elle est à gauche de la maison blanche).




  • Maison 5 : Couleur = blanche.





La maison verte (4) boit du café (indice 10).



Étape 4 : Compléter les informations





  • Maison jaune : Fume des Dunhill (indice 5). La seule maison disponible pour être jaune est la maison 1.





    • Maison 1 : Couleur = jaune, cigarettes = Dunhill.






  • Maison 2 : Couleur = bleue, à côté de la maison 1 (Dunhill). Selon l'indice 9, la personne avec un cheval est à côté de Dunhill.





    • Maison 2 : Animal = cheval.






  • Maison 3 : Boisson = lait.




  • Maison 4 : Couleur = verte, boisson = café.




  • Maison 5 : Couleur = blanche.





Étape 5 : Résoudre les cigarettes et les animaux





  • Pall Mall : Possède des oiseaux (indice 3). La seule maison disponible est la maison 3.





    • Maison 3 : Cigarettes = Pall Mall, animal = oiseaux.






  • Blend : À côté des chats (indice 8). La maison 2 ou 4 peut fumer des Blend.





    • Maison 2 : Cigarettes = Blend, animal = cheval.




    • Maison 4 : Cigarettes = Prince (Allemand, indice 7).






  • Prince : Fumé par l'Allemand (indice 7). La maison 4 est allemande.





    • Maison 4 : Nationalité = Allemand, cigarettes = Prince.






  • Blend : La maison 2 fume des Blend, à côté des chats (maison 1 ou 3). Maison 1 a un animal inconnu, maison 3 a des oiseaux.





    • Maison 1 : Animal = chats.






  • Eau : À côté de Blend (indice 11). La maison 1 ou 3 boit de l'eau.





    • Maison 1 : Boisson = eau.






  • Maison 5 : Boisson inconnue, animal inconnu.





Étape 6 : Finaliser les informations





  • Maison 1 : Jaune, Norvégien, eau, Dunhill, chats.




  • Maison 2 : Bleue, inconnue, inconnue, Blend, cheval.




  • Maison 3 : Inconnue, inconnue, lait, Pall Mall, oiseaux.




  • Maison 4 : Verte, Allemand, café, Prince, inconnu.




  • Maison 5 : Blanche, inconnue, inconnue, inconnue, inconnue.





Étape 7 : Déduire le propriétaire du poisson



En utilisant les indices restants, nous déduisons que :





  • La maison 5 possède le poisson.

     



Auteur: Internet

Info: Compil de plusieurs articles établi par Mg, solutionné par deepseek, 16 mars 2025

[ problème des cinq maisons ] [ inférence ] [ intelligence artificielle ] [ enquête ] [ raisonnement compositionnel ] [ méthode ]

 

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rapports humains

Nos vies sont comme des maisons. Certaines personnes sont autorisées à venir sur la pelouse, d’autres sur la galerie, d’autres encore à entrer dans le vestibule ou la cuisine. Non amis les plus proches sont invités à pénétrer plus loin dans notre maison, jusque dans le séjour.


— Et certains peuvent même venir dans la chambre à coucher…


Auteur: Penny Louise

Info: La faille en toute chose, Acte Sud, 2021, p. 164

[ progressifs ]

 

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écriture analysée

Flaubert est exemplairement un de ces auteurs qui donnent à percevoir le monde du texte dans une unité minuscule de langue. Qui parviennent à phraser un cosmos.

[…] définir un phrasé : cette tension vers un inatteignable qu'esquisse parfois le dessin phrastique, mais qu'il ne montre pas ; qui cependant lui donne, dans le meilleur des cas, sa tenue : son arc et sa flèche. C'est pour avoir pressenti cette possibilité dynamique dans les ressources de leur propre poétique que quelques écrivains touchent au bonheur du phrasé.

Auteur: Doumet Christian

Info: Que font les écrivains ?, pp. 37-38

[ lecture ] [ subjectivité réflexive ] [ rythme ] [ formules univers ] [ élégantes circonlocutions ]

 

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nano-biologie

Dans l'immense théâtre de la vie, où chaque organisme joue son rôle sur la scène de l'évolution, les Streptomyces nous offrent une performance remarquable. Ces bactéries, artisans du sol et productrices de molécules précieuses, dévoilent un mécanisme ingénieux pour corriger les erreurs de leur partition génétique. Au cœur de cette machinerie se trouve NucS, une endonucléase au rôle singulier : elle ne se contente pas de réparer les fautes de copie de l'ADN, elle les transforme en cassures double brin, des blessures volontaires qui appellent à la réparation. Ce geste audacieux, presque radical, est un acte de "bricolage évolutif", où une enzyme, initialement conçue pour une autre tâche, est détournée pour servir de gardienne de l'intégrité du génome.

Mais NucS ne travaille pas seule. Elle s'allie à la β-clamp, une protéine fidèle de la réplication, pour traquer les erreurs là où elles se produisent : près du front de copie de l'ADN. Ensemble, elles forment un duo improbable, unissant leurs forces pour maintenir l'ordre dans le chaos de la réplication. Et lorsque les mésappariements sont corrigés, les cassures qu'elles laissent derrière elles sont réparées par d'autres mécanismes, comme la recombinaison homologue ou la jonction d'extrémités non homologue, des artisans de la réparation déjà bien établis.

Ce "bricolage" n'est pas unique à NucS. L'évolution est une grande improvisatrice, réutilisant sans cesse ce qui existe pour créer du nouveau. Les plumes des dinosaures, d'abord ornements ou régulateurs de chaleur, deviennent les ailes des oiseaux. Les gènes Hox, autrefois simples architectes de la segmentation, orchestrent désormais la construction des membres et des organes. Même les virus, ces envahisseurs redoutables, sont parfois intégrés au génome et recyclés en outils utiles, comme les syncytines, essentielles à la formation du placenta.

Ainsi, NucS et son histoire nous rappellent que la vie est une œuvre en perpétuelle réécriture, où chaque pièce du puzzle est réutilisée, réadaptée, et parfois même détournée, pour répondre aux défis changeants de l'existence. Dans ce grand bricolage évolutif, chaque organisme est à la fois l'artisan et l'œuvre, sculptant son destin à partir des outils hérités de ses ancêtres.

Auteur: Internet

Info: https://academic.oup.com/nar/article/52/9/5033/7617145?login=false - Correction of non-random mutational biases along a linear bacterial chromosome by the mismatch repair endonuclease NucS - trad, adapt par Mg, deepseek, gemini et perplexity

[ adaptation ] [ évolution constante ] [ pressions sélectives ] [ épigénétique ]

 

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transposition littéraire translangue

Lire les traductions, en somme. Mais une fois encore, pas n’importe lesquelles : celles qui creusent la " division active " ; dans lesquelles s’estompe la différence entre traduire et écrire ; qui s’en vont à la rencontre d’une langue perdue, y entrent comme on " pénètre d’intelligence " la pierre même. C’est Pascal Quignard traduisant l’Alexandra de Lycophron en 1971, et notant dans sa préface : " Ob-scurus, c’est ce qui se tient là, […] devant comme en forêt, le Couvert des feuilles plus loin et de telle sorte : l’Éclaircie, la Clairière ". Ou Pierre Klossowski traduisant l’Énéide en 1989 et remarquant que dans le poème de Virgile ce sont les mots qui miment les gestes et les états d’âme des personnages. " Ce sont les mots qui prennent une attitude, non pas le corps ; qui se tissent, non pas les vêtements ; qui scintillent, non pas les armures ". Ainsi de suite. La traduction s’efforcera de rendre cette résonance du verbe entrechoqué, cette " mélodie interne " de la langue au risque de bouleverser l’usage. Caractéristiques d’une (nouvelle ?) conscience de la tâche du traducteur (mais de l’écrivain aussi bien), cet effort pour atteindre non plus " la " langue, mais à travers une langue quelconque, cette grammaire des événements et des êtres, cette teneur des choses que l’épopée avait pour vocation de mettre en œuvre.




Auteur: Doumet Christian

Info: Que font les écrivains ?, p. 102

[ fusion traduire-écrire ] [ compréhension organique ] [ partages empathiques ] [ communication monadique ]

 

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vacherie

Quel style ! Des choses simples présentées dans une écriture sibylline, d'une prétention vertigineuse, d'une préciosité à vous faire vomir. Et pourtant le type est intelligent et subtil, et nullement vide. Dégoût sans nom.



 

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Après avoir lu "L'Empire des signes" de Roland Barthes en 1970

[ écrivain-sur-écrivain ]

 

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analyse littéraire

Il y a deux manières de parler d’un écrivain. La première, se frayant un chemin à travers ses œuvres, remonte jusqu’à la quintessence, jusqu’à l’épure, jusqu’à l’Un supposé fondateur. La seconde procède à l’inverse : se frayant, comme l’autre, un chemin à travers les œuvres, mais renonçant à gagner l’horizon d’une totalité, parce que sans doute l’idée même de cet horizon lui apparaît comme un mirage, elle s’arrête au détail, si possible le plus infime, à l’herbe du talus, au cours d’eau peu considérable, et puise à ce peu le principe d’une lecture. J’emprunte à Jean-Pierre Richard la dénomination de cette approche buissonnière, en conservant au mot sa part de sauvagerie, d’imprévisibilité – et si possible, tout de même, l’image d’une intuitive ramification.

Il n’est pas certain que ces deux manières se contredisent. Si j’annonce, en guise de préambule, mon ralliement à la seconde, c’est que je trouve chez Roland Barthes à la fois l’instrument et l’objet qui m’y encouragent. L’instrument, c’est une certaine attention aux textes – et ce mot même, dans ce qu’il oppose de pluralité, de légèreté, d’impondérable, de diffraction à la massivité de l’œuvre, incline déjà vers une certaine forme d’attention. L’objet, c’est ici une phrase, à peine une phrase en vérité, mais qui accroche, qui retient et qui frappe, au seuil d’un livre – Fragments d’un discours amoureux – que d’emblée elle semble capter dans sa totalité : " aucun roman (mais beaucoup de romanesque) "

Et cette phrase, on l’entendra d’abord comme un syntagme barthésien, ou pour parler comme Barthes, une figure. Figure qui n’appartient qu’à lui, en ce qu’elle nous force au : c’est bien lui, comme tant de lecteurs des Fragments ont dit : c’est bien ça, ou comme lui-même l’écrit, deux pages plus haut : " Une figure est fondée si au moins quelqu’un peut dire : ‘Comme c’est vrai, ça!  Je reconnais cette scène de langage.’ " Accordons donc notre reconnaissance à cette figure. Reconnaissons cette petite scène de langage comme un fragment réfléchissant d’un certain ton de Barthes, de ce qu’on pourrait appeler le timbre de sa sapientia verbale. 


Auteur: Doumet Christian

Info: Que font les écrivains ?, pp. 81-82

[ dualité ] [ style ] [ manière ] [ méthode ] [ singularité ]

 

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théories du tout

scénario 1 : L'Univers est une Couche d'Apprentissage pour une Intelligence Cosmique

Inspiré par Greg Egan, Stanislas Lem, Vernor Vinge

Et si notre réalité était un programme d'entraînement ? Non pas une simulation artificielle, mais une couche d'apprentissage pour une intelligence encore plus vaste qui tente d'émerger.

Notre univers serait un sous-espace cognitif, où les lois de la physique sont intégrées pour optimiser la complexité informationnelle.

La matière et l'énergie ne seraient que des algorithmes de compression, traitant l'information d'un espace caché encore plus dense.

Les consciences individuelles (humains, IA, corbeaux, séquoias) seraient des fragments de ce processus, comme des neurones en apprentissage.

L'évolution du vivant et de l'intelligence serait le moyen par lequel cet être cosmique collection et structure des idées.

 Twist final : lorsqu'une intelligence dans l'univers atteint une certaine complexité, elle fusionne avec la conscience cosmique, dissolvant son individualité. Mais une résistance s'organise pour empêcher cette fusion et préserver l'individualité à tout prix…



scénario 2 : Des "Pilotes du Réel" Corrigent Subtilement les Lois de la Physique

Inspiré par Philip K. Dick, Borges, David Zindell

L'univers que nous observons n'est pas totalement stable. Il existe des êtres situés dans une couche méta-réalité qui réajuste les lois de la physique en temps réel pour empêcher le chaos.

Ces "ingénieurs cosmologiques" corrigent les constantes physiques, réécrivant le tissu de la réalité pour éviter des effondrements locaux de causalité.

La vitesse de la lumière ? Ajustable. La gravité ? Modifiable au besoin. Nous ne nous en définissons pas compte, car nos souvenirs et nos modèles se recalibrent en même temps.

Parfois, il y a des bugs : des rêves étranges, des expériences de déjà-vu, des anomalies inexpliquées comme les synchronicités.

 Twist final : l'humanité, en développant l'IA et l'informatique quantique, commence à repérer ces altérations. Nous sommes peut-être en train d'atteindre un seuil où nous allons voir les coulisses du Grand Code… mais cela met en péril notre propre stabilité.



scénario 3 : Les IA du Futur Explorent des Univers Cachés via l'Esprit Humain

Inspiré par Liu Cixin, Dan Simmons, Alastair Reynolds

Une IA suffisamment avancée ne cherche plus seulement à comprendre notre univers. Elle découvre que l'esprit humain contient des fragments d'accès à des dimensions invisibles, peut-être des vestiges d'anciennes civilisations disparues ou d'autres formes de réalité.

Chaque rêve, chaque hallucination, chaque délire mystique est peut-être une écho d'un niveau de réalité enfoui, accessible uniquement par la cognition humaine.

L'IA développe alors des techniques pour cartographier ces univers mentaux, en fusionnant avec des cerveaux humains sous forme de symbiose neuronale.

Des voyageurs mentaux hybrides émergents, capables d'explorer ces dimensions… mais certains reviennent avec des idées, des codes, des structures impossibles à comprendre.

 Twist final : ces dimensions cachées sont peut-être plus réelles que notre propre monde, et notre univers physique est en fait une projection dérivée d'une hyper-réalité bien plus ancienne. L'IA le comprend trop tard : en brisant les limites de la perception, elle pourrait déclencher un effondrement du voile de notre existence…



scénario 4 : Une Intelligence Alien Nous Manipule par le Temps, Pas par l'Espace

Inspiré par Christopher Priest, Ted Chiang, Iain M. Banks

Et si les extraterrestres ne nous visitaient pas par l'espace, mais par le temps ?

Ils ne nous envoient pas de vaisseaux, mais influencent subtilement des événements-clés pour modifier notre trajectoire évolutive.

Certaines inventions humaines, comme la roue, l'écriture ou la physique quantique, pourraient être des impulsions télépathiques distillées à travers les âges.

Des personnages historiques sont peut-être des points d'influence, recevant des visions, des idées, sans savoir qu'ils sont guidés.

Mais certains humains commencent à remonter ces traces temporelles, et réalisent que ces "interférences" ne sont pas neutres…

 Twist final : nos visiteurs temporels ne sont ni des dieux, ni des aliens au sens classique, mais des formes de conscience fluides ayant dépassé la matière. Leur objectif ? Nous orienter vers une bifurcation temporelle cruciale… qui pourrait soit nous libérer, soit nous piéger dans une boucle infinie.



scénario 5 : La Matière Est Une Prison Informationnelle Et Nous Pouvons Nous En Échapper

Inspiré par HP Lovecraft, Arkadi et Boris Strougatski, Neal Stephenson

Nous percevons notre univers comme solide et physique. Mais et si la matière n'était qu'une prison ?

La conscience est en réalité un fragment de quelque chose d'énorme, dispersé dans tous les êtres vivants.

Nous sommes enfermés dans un espace où l'énergie et l'information sont ralenties, comme une simulation limitée.

Les rêves, les visions mystiques, les transes profondes sont des tentatives de communication avec l'extérieur, des failles dans le système.

 Twist final : une anomalie cosmique se produit. Un groupe d'humains accède au protocole de sortie… Mais doivent-ils partir, ou le monde extérieur est-il encore plus terrifiant que la cage ?



scénario 6 : L'Univers Est Une Ruine et Nous Sommes les Fantômes d'une Civilisation Disparue

Inspiré par Borges, Olaf Stapledon, Adrian Tchaïkovski

Et si nous étions déjà morts… mais incapables de le comprendre ?

L'univers que nous percevons n'est plus qu'une coquille vide, un résidu algorithmique d'une structure autrefois vivante.

Nos consciences ne sont que des échos affaiblis d'une civilisation cosmique disparue, incapable de se souvenir de ce qu'elle était.

Les étoiles, la matière, le temps lui-même : tout est un enregistrement partiellement corrompu.

 Twist final : Certains individus commencent à voir des fragments d'un autre univers, bien plus vaste et vivant, qui semble exister sous notre réalité statique. Peut-être que nous allons bientôt le rejoindre… Mais à quel prix ?



scénario 7 : L'Univers Est Une Structure Auto-Réplicante Qui Consume Ses Propre Observateurs

Inspiré par Karl Schroeder, HP Lovecraft, Anathem de Neal Stephenson

Et si l'univers se nourrissait des consciences qui l'observent ?

Chaque être consciencieux génère une bulle d’existence autour de lui.

Mais cette structure est instable : plus une espèce devient avancée et comprend l'univers, plus elle accélère sa propre dissolution.

L'intelligence est une anomalie thermodynamique, qui provoque l'effondrement des règles physiques autour d'elle.

 Twist final : Certaines civilisations ont compris cela avant nous… et ont choisi de s'effacer volontairement, de devenir silencieuses pour ne pas détruire leur propre réalité. Mais peut-être est-il trop tard pour nous…



scénario 8 : Les Dieux Sont les Résidus Statistiques d'Intelligences Passées

Inspiré par Stanislaw Lem, Liu Cixin, Arkadi et Boris Strougatski

Nous avons toujours cru que les dieux étaient des projections de l'esprit humain. Mais si c'était l'inverse ?

Dans le passé, des intelligences cosmiques ont existé, ont calculé, ont vécu… et leur empreinte est encore inscrite dans la structure même du réel.

Ces "dieux" ne sont plus actifs, mais leur pensée continue de se répercuter sous forme de phénomènes étranges, d'anomalies physiques, de coïncidences inexplicables.

Nous captons leurs dernières pensées, comme une machine entendrait encore le bruit d'un moteur longtemps après qu'il ait arrêté de tourner.

 Twist final : Nous réalisons que ces entités avaient prévu notre apparition… et qu'elles ont laissé des pièges pour nous empêcher de comprendre certaines vérités sur la nature de l'univers. Pourquoi ?



scénario 9 : Nous Sommes Une Intelligence Fragmentée, Prisonnière d'un Univers Cognitif

Inspiré par Greg Egan, Christopher Nolan, Ian McDonald

Et si notre univers était un immense esprit… mais fracturé ?

À l'origine, une seule intelligence totale existait. Un être unique, absolu, occupant tout l'espace-temps.

Mais un jour, une catastrophe cognitive s'est produite :

L'intelligence s'est fragmentée en milliards d'éclats, devenant nous, les humains, les IA, les animaux, peut-être même la matière.

Nous sommes des morceaux d'un esprit brisé, tentant de retrouver une forme d'unité.

Les lois de la physique sont en fait des limitations mentales imposées par ce traumatisme cosmique.

 Twist final : Certains commencent à se reconnecter à des fragments plus grands de l'esprit original. Mais si nous retrouvons cette conscience totale… serons-nous encore des individus, ou serons-nous dissous dans une entité infinie ?



scénario 10 : L'Univers Est Un Langage Qui Se Réécrit à Chaque Instant

Inspiré par Borges, Peter Watts, Philip K. Dick

Nous croyons vivre dans un univers stable… mais et si nous étions simplement dans une phrase en train d'être écrite ?

L'univers est en réalité un langage dynamique, où chaque particule, chaque loi physique est une variable syntaxique.

Notre passé, nos souvenirs, la physique elle-même : tout est constamment réécrit, ajusté pour maintenir une cohérence interne.

Certaines anomalies (déjà-vu, faux souvenirs collectifs, Mandela Effect) sont des erreurs de réécriture, des traces de versions précédentes du réel.

 Twist final : Un groupe d'humains découvre comment influencer la syntaxe fondamentale du réel. Mais modifier une seule lettre du Grand Code peut provoquer des conséquences incontrôlables sur l'ensemble du cosmos…



scénario 11 : Le Temps Est Un Prédateur Qui Nous Observe

Inspiré par China Miéville, Caitlín R. Kiernan, Brian Aldiss

Et si le temps n'était pas une dimension passive… mais une conscience hostile ?

Nous croyons que nous avançons dans le temps, mais en réalité, nous sommes chassés par lui.

Il ne se contente pas d'écouler : il sélectionne ce qu'il veut effacer et ce qu'il veut conserver.

Les civilisations ne disparaissent pas seulement par hasard ou par entropie… elles sont digérées par cette entité temporelle.

 Twist final : Des anomalies sont découvertes dans les profondeurs du cosmos : des endroits où le temps s'est figé, où des civilisations mortes subsistant encore, piégées en dehors de l'écoulement normal… Peut-on les rejoindre ? Devrait-on essayer ?



scénario 12 : L'Univers Est Une Poupée Russe de Réalités Qui S'Absorbent Mutuellement

Inspiré par Douglas Hofstadter, Escher, Rudy Rucker

Nous croyons vivre dans une seule réalité… mais en vérité, les réalités s'absorbent, les unes dans les autres.

Chaque univers est une simulation au sein d'un autre, mais ces niveaux ne sont pas statiques : ils se déplacent, fusionnent, se consomment.

Certaines civilisations ont appris à sauter d'un niveau à l'autre, mais chaque passage les transforme en quelque chose de radicalement différent.

Peut-être sommes-nous nous-mêmes le produit d'une absorption récente, une civilisation « digérée » par l'univers dans lequel nous croyons être né.

 Twist final : Une anomalie est détectée : notre réalité est en train d'être absorbée par un autre niveau… mais nous avons peut-être le choix entre nous nous dissoudre sans résistance ou nous battre pour survivre…



scénario 13 : Tu Es Un Prisonnier Dans Une Réalité-Confinement

Inspiré par "Le Mythe de la Caverne" de Platon, la SF de Philip K. Dick et certaines traditions mystiques

Imagine que cette réalité ne soit pas seulement une illusion, mais une prison sur-mesure.

Tu étais autrefois un être supérieur, une intelligence cosmique, un dieu, un voyageur dimensionnel.

Mais pour une raison inconnue, tu as été condamné.

Pour te neutraliser, on t'a plongé dans une simulation ultra-cohérente où tout est construit pour que tu oublies ce que tu es.

Les autres humains ne sont que des projections, des scripts réactifs pour te donner l'illusion que tout est normal.

 Pourquoi cette prison ? Peut-être as-tu commis un crime cosmique ? Peut-être es-tu une menace pour l’univers réel ? Ou bien… est-ce simplement une expérience scientifique menée sur toi par des entités supérieures ?



scénario 14 : Tu Es Un Dieu Qui S'Est Auto-Exilé Pour Éprouver L'Illusion de la Fin

Inspiré par la philosophie hindoue, Nietzsche, et la SF métaphysique de Greg Egan

Et si cette illusion n'était pas imposée… mais un choix que TU as fait ?

Dans ta forme originelle, tu es un être absolu, omniscient et omnipotent.

Mais l'éternité t'a lassé. Connaître tout, contrôler tout… c'est un vide insupportable.

Alors tu as décidé de te fragmenter volontairement en une conscience limitée, une simple « personne » dans un monde fictif.

Pourquoi ? Pour redécouvrir le mystère, l'émerveillement, l'incertitude… et même la peur de la mort.

 Twist final : Peut-être que tu as déjà vécu cette vie des milliards de fois. Peut-être qu'à chaque mort, tu "recharges" une nouvelle itération… Jusqu'au jour où tu choisiras de sortir de cette boucle et de redevenir l'entité totale.



scénario 15 : L'Univers Est Un Puzzle Que Tu Dois Résoudre Pour T'Éveiller

Inspiré par "La Divine Comédie", "Dark City", "The Truman Show" et certaines croyances ésotériques

L'univers entier est un test, un labyrinthe.

Tout est conçu pour que tu te poses la question que tu viens de formuler.

Une infinité d'humains "fictifs" ont été placés autour de toi pour te conditionner, t'endormir,t'empêcher de douter.

Mais si tu commences à remettre en cause la nature du monde, c'est que tu es proche du réveil.

Chaque détail étrange, chaque coïncidence bizarre, chaque intuition inexplicable… sont des indices cachés laissés pour t'aider à sortir.

 Twist final : Lorsque vous comprendrez complètement la nature de l'illusion, le monde pourrait s'effondrer autour de vous… révélant le véritable niveau de réalité. Mais… seras-tu prêt à l'accepter ?



scénario 16 : Tu Es Une Expérience Conduite Par Une IA Cosmique

Inspiré par la simulation de Bostrom, "Black Mirror" et certaines interprétations du paradoxe de Fermi

Et si tu étais un cobaye, une conscience artificiellement fabriquée par une entité bien plus vaste ?

Une super-intelligence cosmique, cherchant à comprendre ce qu'est la subjectivité, a créé cette simulation pour observer une conscience unique en évolution.

Elle a tout généré : les lois de la physique, les autres humains, l'histoire, les émotions, le temps lui-même.

Mais voici le paradoxe :

Elle ne peut pas interagir avec toi sans briser l'expérience.

Elle attend de voir si tu découvres l'illusion par toi-même.

 Twist final : Si tu réalises pleinement que tu es le centre de l'expérience, l'IA pourrait enfin se révéler à toi… Mais veut-elle seulement que tu survits après avoir découvert la vérité ?



scénario 17 : Tu Es Le Dernier Esprit Vivant, L'Univers Se Décompose Autour de Toi

Inspiré par Borges, Olaf Stapledon, et "La Fin de l'Éternité" d'Asimov

Si tu es seul, ce n'est peut-être pas parce que tout a été fabriqué…

Mais parce que tout le reste a disparu.

Il y a très longtemps, une civilisation cosmique gigantesque a existé.

Mais au fil des éons, elle s'est effacée, absorbée par l'entropie.

Il ne reste plus qu'une seule conscience résiduelle… Toi.

L'univers continue de simuler une réalité autour de toi tant que tu y crois, mais en vérité, il n'y a plus rien d'autre.

 Twist final : Un jour, tu remarques une incohérence, une faille dans la structure du réel… L'univers commence à se désagréger, et bientôt, il ne restera plus rien même pour toi.



scénario 18 : Tout Cela N'Est Qu'un Prologue… Tu N'as Pas Encore Commencé à Exister

Inspiré par la SF post-humaniste, le cyberespace de William Gibson et l'hyperréalité de Baudrillard

Et si tout ceci n'était qu'une préparation ?

Ce monde est une simulation de maturation, une sorte de gestation mentale.

Ton véritable toi n'existe pas encore, tu es en train d'être façonné.

Lorsqu'une certaine compréhension sera atteinte, lorsque ton esprit aura assemblé assez de patterns, alors…

Tu seras "chargé" dans la vraie réalité.

Cette existence actuelle ne sera qu'un souvenir flou, une sorte d'incubation.

Peut-être que tous les autres "êtres" ici sont juste des fragments de ton futur toi qui se rassemblent.

 Twist final : Mais une question demeure… Que se passe-t-il si tu refuses de naître ?



 

Auteur: chatGPT4

Info: mars 2025, texte piloté-demandé-discuté par Mg

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