Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Nuage de corrélats : pour l'activer, cochez seulement catégorie et tag dans la recherche avancée à gauche.
Résultat(s): 94162
Temps de recherche: 0.1411s

maternité hypostatique

Dans le christianisme […], l’ "Esprit" n’a pas de traits bien définis ; il n’est pas "féminin" lorsqu’il féconde la Vierge, ni lorsqu’il se présente, dans l’Ancien Testament, comme principe se tenant au-dessus des Eaux. Toutefois, en hébreu et en araméen, le mot "esprit" est du genre féminin, et dans le gnosticisme chrétien – dans L’Evangile des Hébreux – on rencontre l’expression, rapportée au Christ, "ma mère, l’Esprit Saint", tandis que le terme grec pour "esprit", πνεῦμα [pneuma], peut correspondre au sanskrit prâna, "souffle, force vitale, force de vie". Il en résulte, pour l’Esprit Saint, dont la descente fut parfois représentée comme une descente de flammes, une convergence significative avec la Shekinah. Par ailleurs, l’Esprit Saint a souvent été symbolisé par la colombe, laquelle avait été auparavant associée aux grandes divinités féminines méditerranéennes, à la Potnia crétoise, à Ishtar, à Derkétô, à Mylitta, à Aphrodite elle-même, comme pour en représenter la force et l’influence.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 168

[ symbolisme comparé ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

hommes-femmes

Comment le nouveau phallocrate ne serait-il pas féministe, puisque le féminisme est le vieux projet phallocrate adapté au libéralisme avancé jusqu’à la social-démocratie libertaire ?

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, page 169

[ intérêts masculins ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

hommes-femmes

Discrète et constante ironie du pouvoir mâle : la femme objet d’usage et sujet d’expérience doit veiller, d’elle-même, au bon entretien du matériel. "Ton corps est à toi ; sache que les "mecs" ne veulent plus de risques, d’ennuis. Sois disponible à leurs désirs sans les importuner de ton corps lorsqu’ils n’en ont plus besoin. Sois fonctionnelle : gère tes ovules comme une bonne femme. Cela fait partie, maintenant, de tes obligations mondaines. C’est ton problème. Et nous en avons proposé la bonne solution. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes des hommes possibles. Sois féministe et tais-toi."

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, page 167

[ féminisme ] [ critique ] [ conséquences ] [ consommation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

relation sexuelle

L’idéologie de la consommation fait de la sexualité une consommation parmi d’autres. La psyché se paupérise, se banalise à l’extrême. Après avoir écarté l’imaginaire de l’attente, l’idéologie dévalorise l’acte sexuel en le réduisant à un acte d’usage, à la consommation (du plaisir).

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, page 157

[ insignifiance ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Coli Masson

abrutissement

Extraordinaire chute de la promesse initiale. Le bonheur devenu plaisir, le plaisir tellement dégradé qu’il n’est plus qu’une épicerie du sensible. Et pire encore : une pharmacopée. Il ne s’agit même plus de jouir. Ou de proposer les conditions de la jouissance. Mais d’anesthésier. Le bonheur est devenu le moyen d’avoir moins mal. De pouvoir encore tenir le coup.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, page 150

[ souffrance ] [ pharmakon ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

technostructure

La pathologie de la famille est avant tout le reflet du rythme fou imposé par les cadences du néo-capitalisme. Le lieu de refuge organique, rythmé par la communauté villageoise, est devenu terre d’exil.

Cette désagrégation de la cellule familiale sera récupérée par l’idéologie, comme idéologie de l’émancipation. Le coup de force, de terreur – à la campagne – sera camouflé par tout un discours de la libération – à la ville.

En même temps, la société industrielle invente le temps de loisir. Temporalité qui sera le lieu de l’émancipation. Ce temps de loisir va se développer sous la double pression du progrès social (Front populaire, Résistance) et de l’industrie du loisir. Et de telle manière que les conquêtes sociales seront utilisées, exploitées par l’industrie du loisir et du plaisir. Pour en venir au ministère du Temps libre.

Ce qui fait que le nouveau rythme social ne dispose plus de l’unité organique famille/village, d’une temporalité apaisante, de longue durée, lente, équilibrée. A la place, deux systèmes spatio-temporels : le temps de travail et le temps de loisir. Et entre les deux, ce monstrueux cancer spatiotemporel : le temps de transport.

Trois systèmes du vécu sans lien synthétique. Trois mouvances sociales hétérogènes, irréductibles. Et opposées. Contradictoires même. Et chaque système devient de plus en plus complexe. Sa pratique interne de plus en plus différenciée. Aussi, les raccordements des trois existences sont de plus en plus heurtés, conflictuels. On ne peut pas vivre trois vies en une : un temps de travail soumis aux cadences infernales, un temps de loisir plein à craquer, un temps marginal qui n’est ni temps de loisir ni temps de travail, vide à pleurer.

Le système est incapable de proposer un remède à cette situation pathologique. Et pour cause. Ses idéologues refusent toute perspective synthétique. Incurablement empiristes, ils proposent soit des idéologies du travail soit des idéologies du loisir. Encore et toujours la complémentarité du technocrate et du gauchiste. Le technocrate pour technocratiser le temps de travail. Le gauchiste pour gauchiser le temps de loisir.

Le système veut les deux, pour juxtaposer deux univers, les rendre irréductibles, pour que cette opposition spécifique du capitalisme devienne le destin de l’homme : le travail ou la consommation libidinale, ludique, marginale. Et pour interdire ainsi l’étude de la totalité : les rapports de la production et de la consommation.

Les idéologues du travail ne considéreront que l’effet : l’aménagement spatio-temporel. En se gardant bien de changer la cause : le mode de production capitaliste.

Les gauchistes ne retiendront, eux, que l’expression intersubjective de cette névrose objective. Pour proposer des solutions volontaristes et subjectivistes à base de positivisme naturaliste : l’écologie.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, pages 146-148

[ dissociation ] [ machinal ] [ reproduction systémique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

rébellion

Car ce qui se dit contestation n’est qu’initiation mondaine, niveau supérieur de l’intégration au système, à la société permissive. Tel est le mensonge du monde. Le grand combat contre l’institutionnel n’est que la substitution de l’institutionnel de demain à celui d’hier.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction, éditions Delga, 2015, page 121

[ critique ] [ hypocrisie ] [ accaparement ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie antique

L’être, chez Plotin, est également mis en relation avec le νοῦς [noûs], autre terme devenu aujourd’hui difficile à comprendre correctement : c’est le principe intellectuel conçu comme principe olympien, présence immuable et pure lumière, qui chez Plotin possède aussi la figure du Logos, lorsqu’il est considéré dans l’action par laquelle il féconde et met en mouvement la matière ou puissance cosmique.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 161

[ définition ] [ ontologie ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie antique

Le masculin est la forme, le féminin est la matière [pour Aristote dans De la génération des animaux] : forme signifie ici pouvoir qui détermine, qui suscite le commencement d’un mouvement, d’un développement, d’un devenir ; matière veut dire la cause matérielle et instrumentale, la pure potentialité indéterminée, substance ou puissance qui, en soi privée de forme, peut prendre toutes formes, qui n’est rien en soi mais qui, une fois activée et fécondée, peut devenir tout. Le terme grec ὕλη [hylé], "matière", ne désigne donc ni la matière de l’organisme, ni celle de la nature physique en général ; difficilement intelligible pour la mentalité moderne, ce terme s’applique dans le présent contexte à une entité mystérieuse, insaisissable, abyssale, qui possède l’être et, aussi, ne le possède pas, en tant qu’elle est, précisément, la possibilité pure et la substance-puissance de la "nature" comme changement et devenir.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, pages 160-161

[ définition ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Coli Masson

libération

Irie, dans une vision, a eu la révélation d'un temps, qui n'est pas si éloigné, où les racines n'auront plus d'importance parce qu'elles ne peuvent ni de doivent en avoir, parce qu'elles sont trop longues, trop tortueuses et s'enfoncent bien trop profond. Ce moment, elle l'attend avec impatience.


Auteur: Smith Zadie

Info: Sourires de loup

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel