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matématiques

Planck est ainsi amené à admettre l'hypothèse des quanta d'énergie et à introduire une nouvelle constante, notée h, qu'on appelle aujourd'hui " la constante de Planck ", dont il donne la valeur empirique permettant à sa formule de rendre compte au mieux des données expérimentales. Planck est évidemment content d'avoir obtenu une formule rendant compte des données. Mais le théoricien qu'il est ne peut être satisfait d'une telle démarche non justifiée par des considérations fondamentales, et il qualifiera son hypothèse de la quantification de l'énergie d'" acte de désespoir ". Contrairement à un mythe, ni lui ni ses contemporains ne réalisent que ce physicien classique renommé vient de poser le premier jalon de la physique quantique, en introduisant les quanta, le discontinu. Pour nous, il y a une rupture évidente avec la physique classique, fondée sur la mécanique de Newton et l'électromagnétisme de Maxwell, continue par essence. Pour Planck et ses collègues, le point remarquable est l'accord avec les données expérimentales, et l'hypothèse des quanta, considérée comme purement formelle, ne va susciter quasiment aucun intérêt... jusqu'à ce que, cinq ans plus tard, un quasi débutant, le héros de ce livre, Albert Einstein, entre en scène*. C'est lui qui va prendre au sérieux la formule de Planck E = hν, attribuer un sens physique à cette discontinuité et révolutionner les fondements de la physique.

Auteur: Aspect Alain

Info: Si Einstein avait su *Dans son article sur l’effet photoélectrique en 1905 Einstein avait proposé que la lumière elle-même soit composée de quanta (plus tard appelés photons).

[ historique ] [ innovation théorique ] [ convention algébrique ] [ involontaire ] [ reconstruction post-rupture ] [ formalisation difficile ] [ linéarité rompue ] [ décorrélé - corrélé ] [ transition paradigmatique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

physionomie

Il avait ce menton fuyant, cette rétrognathie* qui donnait à son profil un air d’oiseau inquiet. 



 

Auteur: Jaenada Philippe

Info: La Serpe, Julliard, 2017, p. 94 *malformation de la mâchoire caractérisée par un menton fuyant, où la mâchoire inférieure est en retrait par rapport à la mâchoire supérieure

[ visage ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

interdépendances

Agir pour la vie transforme. Parce que la relation entre soi et le monde est réciproque, il ne s'agit pas d'abord d'être éclairé ou sauvé, puis d'agir. En travaillant à guérir la Terre, la Terre nous guérit. 




Auteur: Kimmerer Robin Wall

Info: Tisser des liens avec les herbes : Sagesse indigène, connaissances scientifiques et enseignements des plantes

[ positiver ] [ rétroaction ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

homme-végétal

Dans certaines langues autochtones, le terme " plantes " se traduit par " celles qui prennent soin de nous. "

Auteur: Kimmerer Robin Wall

Info: Braiding Sweetgrass: Indigenous Wisdom, Scientific Knowledge, and the Teachings of Plants

[ holisme ] [ appartenance ] [ spiritualité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

humour

Dieu, assis sur son trône, s'adresse au chien : "En quoi crois-tu ?", et le chien lui répond : "Je crois en la loyauté et la fidélité." Dieu, satisfait, le laisse entrer dans le Royaume des Cieux. Puis il demande au chat : "En quoi crois-tu ?", et le chat répond : "Je crois que tu es assis à ma place."


Auteur: Battaglia Philippe

Info: La Dernière Tentation de Judas

[ classiques et poncifs ] [ animaux domestiques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

autodestruction

Après quelques instants de réflexion, le curé reprit.

- Il y a tout de même une faille dans votre plan. Le suicide est un péché mortel. Si vous vous donnez la mort, vous ne retrouverez jamais celui que vous aimez. C'est un aller direct pour l'Enfer. À moins, ajouta-t-il, suspicieux, que votre ami ne s'y trouve ?

- Non, c'est des conneries, ça, opposa nonchalamment le pénitent.

- Comment ? tonna le curé.

De l'autre côté du petit grillage, un soupir.

- "Padre", vous m'avez l'air d'être un type intelligent. Réfléchissez un peu. Si votre pouvoir repose sur l'asservissement des âmes égarées et qu'elles le supportent uniquement parce que vous leur promettez monts et merveilles lors du sommeil éternel, vous avez franchement intérêt à les dissuader de se faire sauter le caisson dans la minute. Sinon, vous allez rapidement vous trouver à court de serviteurs.


Auteur: Battaglia Philippe

Info: La Dernière Tentation de Judas

[ religion ] [ spiritualité ] [ contrôle des esprits ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

forme-matière

La matière reçoit la forme pour être constituée par elle comme être de telle espèce, air, feu, etc. L’intelligence, elle, ne reçoit pas la forme de cette manière, sans quoi l’opinion d’Empédocle serait vraie : que nous connaissons la terre par la terre et le feu par le feu. Mais la forme intelligible est dans l’intelligence selon la raison même de forme ; c’est ainsi, en effet, que l’intelligence la connaît. Ce mode de réception n’est donc pas celui de la matière, c’est celui de la substance immatérielle.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, I, Q.50, a.2

[ acte d'intellection ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

ange

Qui plus est, si l’on considère la substance intellectuelle en elle-même, elle ne peut avoir aucune matière, quelle qu’elle soit. L’opération d’un être est en effet conforme au mode de sa substance. Or, l’acte d’intellection est une opération absolument immatérielle ; il suffit pour le comprendre de se rappeler quel est son objet, puisque c’est l’objet qui donne à un acte son espèce et sa nature. Une chose ne tombe sous l’acte d’intelligence que dans la mesure où elle est dégagée de la matière, car les formes qui sont dans la matière sont des formes individuelles, et l’intelligence ne les appréhende pas en tant que telles. Toute substance intellectuelle est donc absolument immatérielle.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, I, Q.50, a.2

[ forme-matière ] [ abstraction ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

cancer

La maladie en dedans

Ce n’est pas venu d’un coup. Juste un signal flou, discret, à la fin de l’année 2019. Le corps qui parle autrement. Une gêne qui s’installe sans bruit. Le genre de sensation qu’on repousse d’abord d’un revers de pensée. Et puis qui revient, qui insiste.

Malgré cette sensation étrange dans mes entrailles, et une intervention programmée, je bats une 1ère fois le record du monde de plongée souterraine à -286m

Début 2020, première opération. Le doute persiste, mais les certitudes manquent. On écarte, on envisage, on observe. Rien de tranché. Juste cette angoisse qui chemine en silence. Je continue de plonger, d’explorer. Le monde extérieur reste intact. Dedans, pourtant, quelque chose travaille.

Fin 2021. Deuxième opération. Et cette fois, le diagnostic tombe. Sec. Définitif. Incompressible.

La maladie.

Le mot fait écho à un vide, un vertige. C’est une faille qui s’ouvre, non pas sous mes palmes, mais en moi. Je vacille. Pas longtemps. Je suis trop construit pour flancher. Mais il me faut encaisser.

Alors je me redresse. Comme toujours. Comme au retour d’une plongée profonde où l’on n’est pas certain de remonter vivant. Je fais ce que je sais faire : je m’équipe. Je prépare. Je trace des plans. J’anticipe.

Et surtout, je continue. Je plonge. Je rêve. J’invente. Je progresse. J’explore. Bourne, Marnade, Port Miou, les Gouls. Je bats même à nouveau le record du monde de plongée souterraine. –312 mètres. Malgré elle. Avec elle. En l’ignorant parfois. En l’acceptant souvent.

Mais fin 2024, comme prévu, elle progresse. Comme un courant froid qui s’insinue dans une combinaison percée, lentement mais sûrement.

Alors on explore ce nouveau terrain. Ce n’est plus les grottes, l’eau, les siphons. C’est mon propre corps que les scanners, IRM, scintigraphies, PET scan vont cartographier. Je deviens mon propre gouffre.

Début 2025, le protocole est enfin décidé. Un combat à part entière. J’accepte. Mais je décide aussi de m’offrir une respiration avant d’affronter ça.

Je pars. La Polynésie. Loin. Le large comme refuge, comme repère. Une dernière danse libre avec l’eau, celle qui ne juge pas, qui enveloppe, qui porte comme le ventre d’une mère

Puis je reviens. Malgré les médicaments qui commencent à attaquer mes cellules malades, comme l’eau grignote le calcaire, une dernière exploration comme pour me sertir toujours vivant à la Baume des Anges.

Et j’attaque le protocole de fin mars à début mai. Chaque matin, les murs blancs de l’hôpital remplaçaient les grottes calcaires.

Les couloirs résonnaient comme des siphons.

Et dans cette machine immense, suspendue au-dessus de moi, j’entrais chaque jour comme on entre dans une galerie sans visibilité.

La radiothérapie.

Pas de scalpel. Pas de poison.

Mais une énergie invisible, dirigée avec précision vers l’ennemi.

Un faisceau comme un rayon de justice, brulant et silencieux, qui pénétrait ma chair sans l’ouvrir.

J'étais là, combinaison enlevée, casque déposé.

Mais dans ma tête, je replongeais.

Chaque séance devenait une plongée. Une descente contrôlée dans un monde que je ne maîtrisais plus, mais que je devais traverser, comme j’avais traversé tant d’autres.

Mon corps ne portait pas les stigmates visibles. Pas de sang. Pas de pansement. Pas de chimie

Mais à l’intérieur, je sentais l’impact.

Un tir chirurgical, répété tous les matins pendant un mois et demi

Une lutte millimétrée entre la lumière et l’ombre.

Deux années de traitement médicamenteux. Une autre forme de descente. Plus lente, plus sourde, mais pas moins exigeante. Un premier point de contrôle est prévu pour fin juillet 2025. Je l’attends, sans crainte. Avec cette force tranquille que la plongée m’a apprise : quoi qu’il arrive, on garde le fil d’Ariane. On respire. On avance.

Je ne suis pas seulement en train de survivre. Je vis. Je trace mon fil dans l’obscurité. Et tant qu’il y aura de l’air, tant qu’il y aura du rêve, je serai là. 

Auteur: Méniscus Xavier

Info: Sur son cpte FB - 16 juin 2025

 

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Ajouté à la BD par miguel

distanciation

Le grand récit des origines vous donne la force de vous relever quand vous êtes à terre, la motivation pour affronter les épreuves les plus difficiles. En vous agrippant à la couverture qui vous protège et vous donne une identité, vous endurerez. Se situer soi-même et son clan dans une longue chaîne d'événements, enracinés dans un passé lointain, permet d'imaginer un avenir. Ceux qui ont cette faculté sont en mesure de replacer les vicissitudes du présent dans un contexte plus large. En donnant un sens à leurs souffrances, ils sont mieux armés pour survivre aux plus terribles tragédies.

Auteur: Tonelli Guido

Info: Genèse : Le pouvoir de l'imagination

[ recul ] [ abstraction ] [ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel